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Rapport

On a vu passer la fête du travail !

CPI


Photo: CPI

Vendredi 8 mai 2015

Paris – CPI

Vendredi dernier, le premier mai, les ouvriers ont battu le pavé, la belle fleur blanche de muguet à la main. A Paris comme partout dans le monde, les ouvriers fêtaient leur journée, leur fête du travail. Qu’en est-il de la situation des ouvriers palestiniens ?

En Palestine, les conditions de travail et de la vie tout court sont si difficiles qu’il y a des ouvriers qui n’ont même pas entendu parler d’une telle fête, que vendredi dernier était leur journée, à l’instar de Faleh Ali, du camp de réfugiés palestiniens de Balatta, à l’est de la ville de Naplouse, en Cisjordanie. Il s’est montré très étonné. Avec une trace d’amertume dans la voix et un peu de colère, il a dit :

« De quelle fête parlez-vous ? Notre vraie fête sera le jour où nos souffrances connaîtront un petit répit, et que s’arrêteront les agressions et les arrestations pratiquées contre nous quotidiennement par la police de l’occupation sioniste et les soldats israéliens des frontières. Sinon, notre bouchée de pain restera trempée avec la sueur et le sang ».

Tout un chacun sait que la classe ouvrière palestinienne souffre de conditions de plus en plus difficiles, humiliantes voire mortelles, surtout pour ces Palestiniens qui se voient obligés d’aller travailler dans les territoires occupés en 1948.

En effet, depuis le début de cette année 2015, onze ouvriers ont perdu la vie, dont deux à l’intérieur des territoires occupés en 1948. En 2014, à l’intérieur de ces mêmes territoires, vingt-six ouvriers ont rendu l’âme, sans parler des blessés dont le nombre dépasse les deux milles, sans parler de ces centaines de milliers de chômeurs, sans parler aussi de ces dizaines de milliers qui quittent le pays par aller trouver un emploi ailleurs, à l’étranger.

En Cisjordanie, le taux du chômage s’élève à 24% parmi les hommes et à 38% parmi les femmes, souligne un rapport publié par le bureau des statistiques, à l’occasion de cette fête du travail. Dans la bande de Gaza, il s’élève à 44%.

Justement, dans la bande de Gaza, les conditions de vie sont encore pires. Des chefs de famille sont obligés de prendre bien les risques pour amener quelque chose, aussi dérisoire soit-il, à mettre sous la dent des leurs.

La déchetterie de l’est de Dir Al-Balah en est un bon témoin. Cette déchetterie, non seulement est un lieu néfaste pour la santé, mais se trouve de plus vers la clôture de sécurité avec les territoires occupés en 1948 où les soldats israéliens, armés jusqu’aux dents, ouvrent les yeux et le feu sur tout ce qui bouge.

A main nue ou avec un petit bâton, certains hommes s’affairent à exhumer tout objet qu’ils croient récupérable, recyclable, vendable.

Ils n’ont pas d’autre moyen pour faire survivre les leurs. « Il y a trente-cinq personnes sous ma responsabilité, mes enfants, mes frères et les enfants de mes frères. Tous n’ont pas d’emploi. Je n’ai d’autre choix que de ramasser du plastique, de l’aluminium, du cuivre. Ainsi, je ramasse entre quinze et vingt shekels par jour. Je poursuis les camions de poubelle pour inspecter ce qu’ils apportent », dit un de ces « ouvriers à risque » ; il avait tout perdu durant la dernière guerre sioniste contre la bande de Gaza, l’origine de ses malheurs.

Ces ouvriers risquent leur santé et leur vie, pensant cependant que leur « travail » serait moins risqué par rapport à ces jeunes palestiniens qui voudraient traverser les frontières dans le but d’aller dans les territoires occupés en 1948 trouver un « petit boulot ». Ces jeunes malheureux tombent souvent sous le regard et les balles des soldats de l’occupation sioniste.

A tous ces gens, peut-on parler d’une quelconque fête du travail ?

                    Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)
5 mai 2015

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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