Rapport
Les rabbins d’"Israël" : corruptions et
crimes sexuels, sous couverture
religieuse
CPI
Photo :
CPI
Mardi 7 novembre 2017
Palestine – CPI
Dans l’entité
sioniste, les dossiers de la corruption
arrivent partout, atteignent la tête,
touchent même les personnalités et les
symboles religieux. Les hommes du
judaïsme profitent de la religion et ses
instructions pour arriver à leurs fins,
à la tête d’institutions religieuses, à
la tête de partis politiques, à la tête
des colonies sionistes. La corruption des
rabbins
En effet, la police
israélienne a arrêté quatre rabbins,
selon la première chaîne de télévision
israélienne, accusés de falsification,
de malhonnêteté et d’usurpation
d’identité. Ces rabbins avaient eu
recours à plusieurs moyens pour arriver
à leurs fins. Ils profitent de certaines
lois du judaïsme qui permettent
d’occuper des fonctions officielles avec
un salaire élevé.
Les quatre rabbins
auraient envoyé certaines personnes à
leur place pour réussir les examens
permettant d’occuper leurs fonctions.
Par ailleurs, Guita,
membre de la Knesset, membre du parti
Shas, a donné sa démission, écrit le
journal hébreu Yediot, le 13 septembre
2017, en raison de sa participation dans
la fête de mariage de son neveu
homosexuel.
Un tribunal
israélien a condamné à 17 ans de prison
un grand rabbin, accusé de différents
crimes sexuels : viol, harcèlement,
homosexualité, agressions contre trois
adolescentes. Il a été condamné après
avoir admis ses crimes.
Profiter de sa
position
Un rapport de la
police israélienne accuse de vol Aroun
Malka, président du conseil religieux de
la colonie de Sderot, écrit le journal
le 10 août 2017.
L’ancien ministre
de l’intérieur Arieh Dar’i, sous l’égide
du rabbin Ofadiya Yossef, est accusé
d’avoir accepté des pots-de-vin estimés
à 155 mille dollars. Il reste cependant
populaire parmi les religieux
traditionnels.
Dans le même
contexte, le 29 septembre 2017, la
dixième chaîne de télévision israélienne
confirme que le procureur général a
obtenu des preuves évidentes condamnant
l’ancien ministre Dar’i.
Des conseils
coloniaux corrompus
Un site hébreu a
publié un rapport concernant la
corruption des chefs des conseils
coloniaux et des personnalités
religieux. Ci-bas quelques-uns.
Nissane Salmonski
Ancien président du
parti religieux Mafdal, ancien
secrétaire général du mouvement colonial
et discriminatoire Ghoch Amounim, ancien
chef de la colonie presque militaire d’Alkana,
a été accusé, en 2016, d’harcèlement
sexuel. Au moins deux filles ont pu
présenter des preuves évidentes.
Mordakhay Dahman
Président du
conseil colonial régional, accusé dans
l’affaire d’« "Israël" Beitena », accusé
de plusieurs crimes dont corruption,
vol, falsification.
Jarchoun Msika
Lui aussi est
accusé dans l’affaire de « "Israël"
Beitena ».
Haïm Ben Chochan
Rabbin sioniste,
ancien président de l’entreprise
coloniale du développement de la
Cisjordanie, accusé de s’être servi dans
la caisse du parti "Israël".
Evi Pilis
Lui aussi est
accusé dans l’affaire d’« "Israël"
Beitena », accusé de pot-de-vin, de
blanchissement d’argent, entre autres.
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