Rapport
Netanyahou cherche une porte de sortie
pour ses affaires de corruption !
CPI
Photo :
CPI
Jeudi 7 septembre 2017
Gaza – CPI
Avec beaucoup
d’arrogance, Benyamin Netanyahou,
premier ministre israélien, défie toutes
les accusations de corruption. Tous ses
opposants lui demandent de démissionner.
Il est surtout accusé d’être impliqué
dans plusieurs affaires de corruption et
d’avoir profité de son poste pour
influencer les médias. Plus d’un croit que
Netanyahou se sent tranquille.
Netanyahou croit que personne ne pourra
prendre sa place. Il profite de cela et
de la scène politique israélienne
stagnante.
Les choix de
Netanyahou
Mamoun Abou Amer,
Mohammed Moslih et Hani al-Aqqad,
experts dans les affaires sionistes, se
mettent d’accord sur le fait que
Netanyahou est face à plusieurs choix.
La démission de son
poste et l’organisation d’élections
anticipées serait son meilleur choix,
disent-ils à notre Centre Palestinien
d’Information. Mais Netanyahou n’y pense
même pas.
Abou Amer confirme
qu’il y a un chef d’accusation contre
Netanyahou. Netanyahou n’est cependant
pas obligé de démissionner.
Par ailleurs, al-Aqqa
ne croit pas que Netanyahou puisse
résister longtemps. Ses alliés
pourraient le laisser tomber.
Quelques-uns de son propre parti, le
Likoud, commencent à s’impatienter pour
prendre sa place.
A noter que quelque
deux mille personnes ont manifesté
devant la maison du conseiller juridique
du gouvernement israélien lui demandant
d’accélérer les enquêtes autour des
affaires de Netanyahou.
En fait, Netanyahou
est actuellement le sujet d’enquêtes sur
son acceptation de cadeaux venant
d’hommes d’affaires et sur ses
tentatives d’influence des médias
israéliens.
La guerre et
l’escalade
Déclencher une
guerre, sur les fronts de Gaza, du Liban
ou de l’Iran, serait un autre choix pour
Netanyahou. Un choix peu plausible, les
résultats de toute guerre n’étant
évident.
Son conseiller
pourrait lui trouver de petites portes
de sortie. Et Netanyahou pourrait créer
des crises pour dévier les attentions.
Blackout et
interdiction
La lenteur et
l’interdiction des jugements de
Netanyahou mettent en colère les
opposants de Netanyahou.
Tout ce que la
presse israélienne publie sur l’enquête
sur Netanyahou et sa famille n’est que
des estimations, souvent des
informations inexactes.
Al-Aqqad a la forte
conviction que les dossiers de
corruption pourront pousser Netanyahou
vers la prison. Et pour fuir cet état de
cause, Netanyahou se refuge vers les
colons et essaie de les satisfaire, en
construisant par exemple 1100 nouvelles
unités dans la colonie de Bitar Alit
installée bien évidemment sur des
terrains palestiniens.
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