Rapport
Les occupants sionistes assassinent les
enfants du retour, la fillette Malak par
exemple
CPI
Photo :
CPI
Lundi 7 mai 2018
Gaza – CPI
La soldate
israélienne avait pointé la fillette
Malak de son arme, lorsqu’elle s’était
approchée de la ligne frontalière, dans
le village de Khaza’a, à l’est du
département de Khan Younes, avant
d’ouvrir le feu sur elle et de la jeter
dans une mare de sang. Avec l’innocence
d’une enfant de treize ans, Malak al-Chawwaf
avait porté un drapeau sur les épaules
pour aller regarder les activités des «
grandes marches du retour », accompagnée
de son petit frère Abdoullah, 10 ans, le
12 avril 2018, mais les balles de
l’occupation sioniste l’attendaient.
A noter que les
snipers de l’occupation n’hésitent pas à
ouvrir le feu sur les participants aux
manifestations des « grandes marches du
retour », sur les frontières de la bande
de Gaza. Des dizaines de manifestants
civils sont tombés en martyre, des
centaines d’autres ont été touché et ont
eu des blessures handicapantes.
Prisonnières de ses
blessures
Avec un visage
plein de douleurs, la fillette Malak
parle de son histoire. Elle parle un peu
et se tait un peu. Ses blessures graves
à l’épaule et au cou l’empêchent de
parler aisément.
Lorsqu’elle s’est
approchée de la ligne séparatrice, elle
a vu deux véhicules militaires
israéliens. Ils ont lancé du gaz
lacrymogène, avant d’ouvrir le feu sur
les jeunes Palestiniens qui brûlaient
des pneus.
La très jeune fille
est partie pour apporter de l’eau d’une
tente. Elle est revenue sur la scène,
qui était une scène de guerre.
Une soldate l’a
désignée pour qu’un sniper la vise et
vise un jeune dans les jambes.
Victime de
l’occupation
Sur le coup, elle a
senti une chaleur affreuse dans l’épaule
et le cou, et au même moment, un jeune
est tombé à côté d’elle. A ce moment,
elle a vu le sang couler de ses
blessures. Les militants l’ont remarquée
et l’ont portée vers une ambulance, elle
et le jeune homme.
A l’Hôpital
européen, les médecins ont trouvé trois
éclats entre l’épaule et le cou ; ils
ont décidé de l’opérer plus tard.
Chahda al-Chawwaf,
le père de la fillette, remarque que la
petite souffre de douleurs
insupportables, surtout la nuit, et
qu’elle ne peut plus aller à l’école. Le
père s’interroge sur le danger qu’une
telle fillette pourrait présenter pour
les soldats de l'occupation sioniste. La
fillette n’était là que pour regarder
les manifestations.
Le père est triste
pour sa fille, les médecins ne peuvent
enlever qu’un éclat en peu de temps. Ils
sont indécis pour les deux autres.
La fillette Malak
est actuellement clouée au lit, dans sa
maison vers le village d’Absan, dans la
ville de Khan Younes. Son père n’a pas
les moyens suffisants pour payer les
coûts des soins de sa fille.
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