Rapport
La mort d'un
soldat sioniste : nouveaux détails
CPI
Photo: CPI
Mardi 5 novembre 2013
Qalqilia – CPI
L’organisation Al-Tadamon (la
Solidarité) pour les droits de l’homme a
révélé de nouveaux détails sur
l’enlèvement et la mort d’un soldat de
l’occupation sioniste menés à la fin du
mois de septembre dernier, dans le
village de Beit Amer, de la
sous-préfecture de Qalqilia, au nord de
la Cisjordanie.
En fait, Tomer Hazzan, soldat de
l’armée de l’occupation israélienne, a
été kidnappé et tué sur une montagne de
la région. Le suspect principal dans
cette opération est le Palestinien Nidal
Abdallah Omar, 42 ans. Il est enfermé
dans les prisons sionistes.
Première rencontre
Le dimanche 27 octobre dernier,
Mohammed Al-Abed, l’avocat de
l’organisation Al-Tadamon, a enfin pu le
rencontrer et prendre sa version des
faits.
Nidal Omar a commencé à parler de ce
qu’il avait subi comme torture par les
bourreaux de la prison de l’occupation
sioniste, disant qu’il n’avait pensé que
de telles tortures n’existaient que dans
les films fictifs. Tous les moyens de
tortures connus ne sont que des jeux
d’enfant par rapport à ce qu’ils lui
avaient faire subir, sans en donner
beaucoup de détails.
Enlever pour libérer
Par contre, il a donné un peu de
détails sur l’enlèvement du soldat
sioniste. C’était l’idée de son frère
Abdou As-Salam. Par cet enlèvement, il
voulait faire pression sur les occupants
sionistes dans le but de libérer leur
troisième frère Nour Ad-Din, qui purge
dans les prisons de l’occupation
israélienne une peine de 29 ans, et dans
le but d’obtenir une récompense de cinq
millions de shekels.
Et pour ce qui est du soldat enlevé,
il s’agissait de Hazzan, qui avait été
pilote dans l’armée de l’air
israélienne. Et récemment, il
travaillait dans un restaurant de la
ville de Batah Takfa. Omar, son frère et
le soldat sioniste se sont rencontré à
Qalqilia, puis ils sont sortis ensembles
vers une montagne vers le village de
Sanira.
Question d’argent
Après un temps de discussion sur la
somme prévue, qui est arrivée à une
impasse, Nidal a ligoté le soldat pour
l’étouffer jusqu’à la mort.
Nidal a confirmé à l’avocat qu’il
avait commis son acte sans se rendre
compte de ce qu’il faisait, qu’il était
dans un état hystérique, qu’il avait
peur d’être enfermé par les occupants
sionistes pour l’enlèvement du soldat,
qu’il ne voulait pas que cet enlèvement
soit découvert.
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