Rapport
Une politique sioniste cherche à inonder
les marchés de la Cisjordanie par des
produits périmés
CPI
Photo: CPI
Dimanche 5 octobre 2014
Ramallah – CPI
La Cisjordanie est
devenue un grand marché pour les
produits périmés sionistes, partout dans
les villes, villages et camps. La
Cisjordanie est devenue un marché ouvert
pour ces produits, faisant fi de la
santé humaine de ses habitants.
L’union des
associations de protection du
consommateur vient de publier un
rapport. Ce rapport a confirmé que des
produits sionistes entrent dans la
Cisjordanie, hors du circuit officiel,
d’une somme dépassant les 2,5 milliards
de dollars. La plupart de ces produits
sont falsifiés, altérés, périmés. La
plupart de ces produits ne respectent
guère les conditions palestiniennes
concernant la santé et la sécurité
publiques.
Le rapport souligne
que 90% des produits illégaux et périmés
saisis dans les marchés de la
Cisjordanie sont des marchandises
sionistes de contrebande. Il s’agit
souvent de produits alimentaires et
agricoles. Il s’agit aussi de
marchandises des colonies sionistes,
spécialement produites pour les marchés
de la Cisjordanie.
Le rapport confirme
que la réussite des campagnes de boycott
des produits et des services sionistes
dans les territoires palestiniens mettra
fin à ce phénomène de contrebande
sioniste qui a transformé la Cisjordanie
en une déchèterie ramassant les produits
sionistes, avariés et périmés.
Contrôle
inefficace
Salah Haniyeh est un
militant travaillant pour le boycott des
produits de l’occupation sioniste dans
la ville de Ramallah. Il critique la
faiblesse du contrôle de l’autorité
palestinienne qui poursuit la
contrebande de façon totalement
inefficace.
Cette autorité
applique la loi palestinienne basée sur
la loi jordanienne de 1960. Trois ans de
prison ou une amende de 423 dollars sont
la peine maximum.
Puis, la justice ne
donne pas de grande importance à la loi
de protection du consommateur
palestinien de l’année 2005 qui impose
une peine de dix ans et une amende de 14
mille dollars aux importateurs des
produits périmés.
Le travail dans le
commerce de produits périmés n’est pas
considéré comme un crime, sauf s’il
conduit à la mort d’un consommateur.
Décisions
à revoir
Azmi Al-Chiokhi,
président de l’union des associations de
protection des consommateurs, a dit que
les occupants sionistes ont la main
haute sur toute la Cisjordanie. Le
problème, c’est que certains
Palestiniens, malades d’esprit, et
certains hommes d’affaires participent à
l’important de marchandises périmées.
Ils vont jusqu’à falsifier les dates de
péremption.
Al-Chiokhi appelle
tous les services de l’autorité
palestinienne à revoir les exceptions
faites aux entreprises et aux hommes
d’affaires palestiniens qui travaillent
dans les colonies sionistes.
Il s’étonne de voir
appliquer de telles décisions, bien
qu’elles soient signées par deux
ministres accusés de corruption et
actuellement poursuivis devant la
justice.
Cette décision est un
prétexte pour remplir les marchés
palestiniens de produits et même de
médicaments périmés venant de la
contrebande.
Finalement, Al-Chiokhi
appelle le gouvernement palestinien à
soutenir les citoyens et les
agriculteurs qui habitent vers les
colonies sionistes et qui résistent
contre de telles marchandises périmées.
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