Rapport
Le captif as-Sarradj : un combat contre
la maladie
et une grève contre
l’occupant !
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 5 mai 2017
Gaza – CPI
La famille du
captif Imad Ahmed as-Sarradj est
originaire du camp de réfugiés
palestiniens d’al-Baridj. Il souffre
d’un grave ulcère de l’estomac. En dépit
de sa maladie, il vient de s’engager
dans la grève ouverte de la faim, la «
grève de la liberté et la dignité ». Le captif as-Sarradj,
38 ans, est condamné à la perpétuité,
accusé de participer à la résistance
contre les occupants sionistes, en
Cisjordanie. Il est en prison depuis
2004.
L’administration
pénitentiaire de l’occupation sioniste
empêche sa famille de lui rendre visite,
depuis quatre ans, depuis la mort de son
père. Plusieurs demandes de ses sœurs et
ses frères ont été refusées. Désormais,
la famille n’a de lui que quelques
bribes de nouvelles transmises par des
détenus libérés de la prison de Nafha.
Malade et expulsé
Khaled as-Sarradj,
51 ans, frère du captif Imad, garde une
grande photo rassemblant son frère et
son père, avant que le cancer n’attaque
le père et l’emporte il y a quatre ans.
As-Sarradj dit au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information que son frère
participe à la résistance contre
l’occupation sioniste depuis l’an 2000.
Il a été détenu dans la prison d’Ariha
de l’autorité de Ramallah. En 2004, il
est devenu fugitif, jusqu’à son
arrestation en juin de la même année et
sa condamnation à la perpétuité.
Lorsqu’il était
fugitif, des agents de l’occupation ont
pu l’intoxiquer. Et sur la route vers
l’hôpital, ils ont pu le délivrer à
l’occupation.
As-Sarradj a été
transféré d’une prison à une autre,
d’une sorte de torture à une autre. Puis
l’ulcère lui a frappé l’estomac. Mais
malgré sa maladie et les conseils de ses
camarades, il a insisté à participer à
la grève.
Nous savons
qu’environ 1500 captifs, internés dans
les prisons de l’occupation sioniste,
mènent une grève ouverte de la faim, la
grève de la liberté et la dignité,
depuis le 17 avril, dans le but de
reprendre leurs droits humains. Ce
nombre, on s’attend à le voir augmenter.
A noter que la mère
du captif as-Sarradj a perdu la vie en
1990. En Fait, les occupants sionistes
avaient arrêté trois de ses garçons et
lorsqu’ils sont venus pour arrêter le
quatrième, elle a reçu un coup sur la
tête, lui causant une hémorragie interne
qui l’a emportée.
L’isolement
En dépit de son
état de santé et de sa grève, les
occupants sionistes l’ont mis dans
l’isolement de la prison de Nafha. Son
état de santé s’est détérioré.
Son frère Khaled
est inquiet, n’ayant aucune nouvelle de
son frère. Lui et sa famille vont hisser
une tente de solidarité et entament une
grève de la faim, en solidarité avec les
captifs grévistes.
Sa famille appelle
à libérer as-Sarradj et fournir aux
captifs les conditions humaines
nécessaires. Elle appelle le monde, à
l’intérieur comme à l’extérieur, à
montrer sa solidarité avec les grévistes
et leur cause.
Tout le monde sait
que les captifs ont mené leur grève de
la faim pour défendre leurs droits, avec
leur corps et par la faim, et pour
mettre finalement fin à leurs
souffrances.
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