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Rapport

L’atelier de Zablah résiste contre l’extinction

CPI


Photo: CPI

Mardi 5 avril 2016

Naplouse – CPI

Dans un coin d’un quartier d’al-Yasmina de l’ancien bourg de Naplouse, vers le khan al-Wakala restauré récemment, se trouve l’atelier de réparation du Palestinien Adel Zablah, 68 ans. Il l’a hérité de son père et son grand-père. Cet atelier résiste contre le temps qui a fait disparaître la plupart des ateliers semblables ; il n’en reste que quelques-uns.

Zablah se montre fier. Il a pu préserver son métier de ferblantier pendant des décennies, un métier qui reste la source de sa famille.

En dépit de sa fierté, il se montre un peu pessimiste, en voyant les jeunes de la génération actuelle ne voulant apprendre ce métier et le laissant disparaître.

Trois ateliers seulement

Il dit au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il n’existe plus dans toute la ville de Naplouse que trois ateliers restant attachés au métier de la ferblanterie. Beaucoup d’autres ateliers ont disparu. Soit leurs propriétaires sont morts, soit ils ont choisi un autre métier, et personne n’a pris leurs places.

Service quotidien

Zablah rend un grand service aux citoyens, surtout aux anciens qui veulent garder leurs vieux objets. Il répare leurs cuisinières, leurs cafetières, leurs pipes à eux. Il dit fièrement : « Des dizaines de clients ne veulent que mon service. »

Se trouvant à l’avant de l’ancien bourg, l’atelier de Zablah était le sujet de toute destruction, durant la première et la deuxième intifada. Mais chaque fois, Zablah le restaurait, ouvrait ses portes et reprenait son travail, malgré tout.

Le travail manuel est un art et a besoin d’expérience. Beaucoup de familles préfèrent réparer leurs appareils chez lui et non dans les ateliers modernes, dit-il à notre correspondant.

La citoyenne quinquagénaire Fatima al-Khalili dit qu’elle ne connaît que cet atelier, depuis sa naissance, un atelier tenu par la famille Zablah de génération en génération. Nous y allons chaque fois qu’un outil a besoin de réparation.

Elle raconte une anecdote. Une fois, elle y est allée pour réparer sa petite cuisinière. Zablah l’a informée qu’il l’avait déjà réparée, il y a une quarantaine d’années. Elle s’est alors rendu compte que l’outil a presque son âge et que Zablah n’oublie jamais ses clients et leurs outils.

Zablah ne se trouve pas gêné devant la caméra. Des dizaines de ses photos et des dizaines de rapports parlant de lui sont déjà publiés. Les étudiants des médias viennent souvent le rencontrer, prendre des photos avec lui, écrire à son sujet.

Notons enfin que les habitants de Naplouse ont peur de voir ces métiers manuels disparaître, dans ce monde dit moderne.

 

 

   

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Source: CPI
http://french.palinfo.com/...

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