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Rapport

La ville palestinienne de Haïfa : 65 ans de judaïsation
CPI


Photo: CPI

Mardi 4 juin 2013

Haïfa – CPI

Le 21 avril 1948, les membres de l’organisation terroriste sioniste Haganah occupèrent la ville palestinienne de Haïfa. Depuis cette date-là, les autorités de l’occupation sioniste n’arrêtent pas leurs opérations de judaïsation.

En fait, depuis 65 ans, ces autorités font tout pour changer l’aspect original de la ville de Haïfa, pour la judaïser, pour tout changer de façon systématique.

La ville de Haïfa est un important port stratégique. Sa position géographique attirèrent tous les occupants. Les croisés puis les occupants sionistes ne sont que des exemples.

La ville de Haïfa se situe sur la rive sud de la baie d’Akka (Acre), au nord des territoires occupés en 1948, sur le flan nord du mont de Carmel, sur la côte orientale de la mer Méditerranée, à 158 kilomètres de la ville d'Al-Quds. Elle est connue pour ses minéraux, son eau souterraine, sa terre fertile, pour sa richesse en poissons.

L’écrivain Dr. Jony Mansour, originaire de la ville, confirme dans son livre Le parcours de la ville arabe Haïfa qu’"Israël" continue à effacer les repères arabes de la ville, à détruire ses monuments architecturaux, à la judaïser. Il souligne que les autorités sionistes, tout de suite après la Nakba (la catastrophe de 1948), mit les biens des Arabes de la ville sous l’autorité du bureau du « Gardien des biens des absents ».

Mansour appelle toutes les institutions nationales à travailler ensemble afin de préserver l’identité arabe de la ville de Haïfa, afin d’empêcher l’effacement des aspects arabes de la ville, témoins vivants de l’Histoire.

Les Arabes déplacés

Pour sa part, Dr. Ahmed As-Saadi, historien et sociologue, confirme l’existence d’un plan sioniste visant l’expulsion de tous les Palestiniens de Haïfa.

Dès le début de la construction d’"Israël", les sionistes interdisaient tout retour des réfugiés palestiniens, séparaient les juifs des Arabes, en déplaçant ces derniers, et travaillaient pour judaïser le lieu.

Déportation silencieuse

Cette politique de déplacement continue depuis des années. Par exemple, en 1952, tous les habitants d’Al-Majdal furent déplacés et la ville fut détruite.

En effet, les occupants sionistes appliquent une politique de « déportation silencieuse ». D’une part, ils rendent la vie difficile aux Palestiniens. D’autre part, ils leur offrent toutes les facilités possibles pour quitter la Palestine, et toutes sortes d’aides financière. Ils mirent en œuvre, par exemple, un plan visant à pousser les chrétiens d’Al-Jalil (Galilée) à aller vivre au Brésil et en Australie.

Et quand les occupants sionistes constatent qu’ils ne peuvent chasser tous les Arabes, ils commencent à briser leur société et leurs liens géographiques, à ne pas laisser une chance à des institutions politiques palestiniennes voir le jour, ajoute As-Saadi.

La ville de Haïfa, histoire et géographie

Bien que Haïfa soit une ville ancienne, son histoire contemporaine commence en 1761, le jour où le roi bédouin Daher Al-Omar la reconstruit. Il y construit un port destiné à l’exportation du coton. Les remparts de la ville restèrent visibles même après la seconde guerre mondiale.

Avant la Nakba (la catastrophe de 1948), la ville de Haïfa était une des plus grandes villes palestiniennes. Elle abritait 18 tribus et comportait 52 villages. Beaucoup de ces villages furent détruits, à leur place des colonies virent le jour : actuellement quelque 90 colonies. Elle est aujourd’hui la troisième ville d’"Israël", après Tel Aviv et la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem).

Et pour ce qui est de la démographie, au début du vingtième siècle, le nombre de Palestiniens était de 18 mille personnes, 85% de la population. Après la Nakba, après l’occupation et après que ses habitants furent chassés, il ne reste que 2500 Palestiniens. Aujourd’hui, ils sont quelque quarante mille personnes, 11% de la population, un niveau élevé par rapport au début de l’occupation. En fait les juifs la quittent pour d’autres pays et les Palestiniens ont un bon niveau de fécondité. 73% de ces Palestiniens habitent dans les quartiers de Wadi Al-Nisnas et Abbas.

Notons enfin que la municipalité israélienne de la ville de Haïfa a l’intention de restaurer toute la ville, les quartiers arabes exceptés, une façon de chasser ses habitants palestiniens.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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