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Rapport
Après les
hommes, les femmes sionistes envahissent
la sainte mosquée d’Al-Aqsa
CPI
Photo: CPI
Mardi 3 décembre 2013
Al-Khalil – CPI
Chaque jour, une nouvelle
institution, association ou alliance
sioniste appartenant aux hommes, aux
femmes, aux rabbins, aux extrémistes
annonce son intention d’organiser une
invasion des sanctuaires de la sainte
mosquée d’Al-Aqsa. Les Arabes, de leur
côté, les régimes politiques en
particulier, ne font rien. Ils restent
muets. Silence radio. Ce silence a
laissé se former un groupe de femmes qui
se nomment « Femmes pour le temple ».
Elles veulent aller profaner la sainte
mosquée et ses sanctuaires. Malgré le
silence, personne ne veut entendre les
craintes de la sainte mosquée, ni
négociateur palestinien, ni dirigeant
arabe, ni président, ni roi.
Où sont les hommes ?
Les occupants sionistes ont beaucoup
de projets dans leur sac, dont celui qui
veut faire de la mosquée un lieu
complètement réservé aux colons, sous
prétexte de vouloir accomplir des rites
religieux. Ils ont déjà commencé, de
façon directe ou indirecte, à la
diviser, temporairement. Les sionistes
ont déjà demandé à la Jordanie la
permission aux colons d’y accomplir
leurs rites.
Nadjih Bakirat, directeur de la
sainte mosquée d’Al-Aqsa, confie que les
occupants sionistes mènent tous ces
agissements sous la lumière du jour ;
ils ne sont même pas obligés de donner
la moindre explication.
Les occupants sionistes ne se privent
pas d’expulser les personnalités, les
travailleurs et les fidèles de leur
mosquée. Ils interdisent aux fidèles d’y
accomplir leurs prières, aux
Palestiniens de la parcourir. Ils
protègent cependant les extrémistes qui
l’envahissent. Ils agressent les
étudiants, les écoles, les femmes
fidèles. Tous ces agissements sont des
signes annonçant une division proche de
la mosquée.
Bakirat tire la sonnette d’alarme :
tous ces agissements et la division de
la sainte mosquée d’Al-Aqsa ne sont que
des préludes pour l’étape finale : la
construction de leur prétendu temple.
Il appelle le peuple palestinien et
toute la nation arabo-islamique à faire
quelque chose pour protéger la mosquée
de toutes ces tentatives de judaïsation
et de toutes ces invasions quotidiennes
données à ses sanctuaires. Il les
appelle à venir en aide aux habitants de
la ville d'Al-Quds et aux fidèles de la
mosquée d’Al-Aqsa qui restent tout seuls
face aux occupants sionistes à tel point
que les occupants sionistes profanent
non seulement la grande mosquée mais la
dignité de toute une nation.
Un temps limité
Cette nouvelle escalade sioniste
menée contre la mosquée d’Al-Aqsa,
contre la région d’Al-Agwar, contre la
Cisjordanie n’est que la conséquence de
ces négociations entamées entre
l’autorité du Fatah et l’entité
sioniste. En effet, les occupants
sionistes ne font que profiter de ces
négociations afin de donner une
couverture à leur politique
discriminatoire.
Pour sa part, l’écrivain Jihad Harb
dit à notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) que cette politique
de judaïsation menée dans la ville d'Al-Quds
déclenchera la colère palestinienne.
Tout Palestinien se rend compte de cette
judaïsation appliquée dans chaque coin
de la patrie et dans chacun de ses
lieux. La cause palestinienne est face à
de vrais dangers. Le temps presse. Cette
faiblesse de la société palestinienne
causée par les négociations laisse les
affaires aller vers un stade désastreux.
Et l’analyste Nachaat Al-Aqdach dit
au correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI) que les groupes
extrémistes sionistes travaillent pour
la division de la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Les négociateurs palestiniens restent
silencieux face à ces agissements, car
ils n’appliquent que le rôle qu’ils
assument.
Les négociations ne sont là que pour
couvrir la politique menant à la
division de la sainte mosquée d’Al-Aqsa,
conclut Al-Aqdach. Il ne reste que
l’approbation des rabbins pour permettre
aux juifs d’entrer dans la mosquée d’Al-Aqsa.
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