Rapport
La femme palestinienne : une endurance
surhumaine
face au blocus et la vie difficile
CPI
Photo: CPI
Dimanche 3 avril 2016
Gaza – CPI
L’occupation sioniste continue,
l’agression sioniste continue, le blocus
continue, les souffrances de tout le
monde, en particulier celles de la femme
palestinienne de Gaza, continuent. Cette
femme palestinienne fait face à toute
sortes de souffrances par l’endurance,
par le sacrifice et par l’héroïsme.
Les souffrances de la femme
palestinienne causées par la guerre de
l’été 2014 continuent, avec force. Des
milliers de maisons sont encore
complètement détruites.
Le réseau des organisations
populaires palestiniennes a publié une
étude spéciale concernant la femme
palestinienne et ses souffrances.
Occupation et blocus
L’étude porte le titre : « La
femme et la restauration de la bande de
Gaza ». La correspondante de notre
Centre Palestinien d’Information (CPI)
en a reçu un exemplaire.
La plupart des femmes
palestiniennes font face aux agressions
sionistes et leurs conséquences toutes
seules, après avoir perdu le père de la
famille, parti en martyre, emprisonné ou
laissé sur le carreau sans travail.
Les conséquences du blocus ont
directement touché la femme
palestinienne, sur plusieurs niveaux,
surtout sur les niveaux économique et
sanitaire. Elle et toute la bande de
Gaza souffrent du manque de produits
d’alimentation et de construction.
Partir vers l’étranger pour trouver le
soin médical est une autre affaire.
Les fardeaux causés par les
agressions sionistes menées à répétition
contre la bande de Gaza, dont la femme
palestinienne porte une grande part, ne
sont pas seulement directs. Des fardeaux
indirects alourdissent aussi les épaules
tous les Palestiniens, les femmes au
premier rang. Le chômage en est le
meilleur exemple, son niveau dépasse les
45%.
Tous les services, dans la
bande de Gaza et dans tous les domaines,
l’éducation, la santé, le social,
connaissent un recul considérable. Le
niveau de pauvreté atteint 52%. Les
infrastructures de l’eau, de la
pollution, de l’électricité, sont toutes
détruites.
Des boucliers humains
L’étude souligne que les
occupants sionistes visent dans leurs
guerres les civils, en particulier les
femmes et les enfants, et visent aussi
les maisons civiles et les détruisent
sur les têtes de leurs résidents.
Pire, les soldats de
l’occupation sioniste prennent les
femmes, durant leurs guerres, comme des
boucliers humains. Cela s’est passé avec
Mme Myriam Abou Maghisab, 60 ans, au
sud-est de la ville de Bir al-Balah.
Restauration et blocus
Les organisations de la société
civile sont exclues de la restauration
de la bande de Gaza. Donc, leurs
intérêts ne sont pas défendus comme il
faut.
L’étude appelle alors à prendre
l’avis des femmes, et elle appelle aussi
les institutions internationales à faire
des pressions sur l’occupation sioniste
afin de lever le blocus, une étape pour
améliorer la vie des habitants de la
Bande dont la femme, et elle appelle à
ce que l’occupation assume sa
responsabilité dans la restauration de
la bande de Gaza.
La décision
Amdjad, directeur du réseau
d’institutions populaires
palestiniennes, dit à la correspondante
de notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) que la femme
palestinienne reste une victime directe
de l’occupation sioniste. Elle est
directement visée et porte la totale
responsabilité de la vie, ayant souvent
perdu son homme.
Plus de quatre cents familles
sont dirigées par des femmes, assumant
les conditions très difficiles d’une vie
impossible toutes seules. En dépit de
cette réalité, la femme est exclue de la
restauration de la Bande. Elle n’a pas
même été invitée à participer à la
conférence de donateurs organisée au
Caire, ajoute-t-il.
Finalement, les institutions
féminines ont préparé un plan comportant
une vision globale pour la restauration
de la bande de Gaza, la façon
d’améliorer la situation de la femme
palestinienne, et la façon d’alléger ses
souffrances causées par l’occupation et
son blocus.
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