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Rapport du CPI

La famille de l'ancien captif Abou Daoud
privée encore une fois de sa famille
CPI


Photo: CPI

Mercredi 1er mai 2013

Al-Khalil – CPI

Aymen Abou Daoud fait partie de ces centaines de détenus palestiniens libérés selon la transaction d’échange de prisonniers imposée par les résistants palestiniens aux occupants sionistes. Les occupants sionistes l’obligent à passer au siège de leur service de renseignements, afin de se montrer, de signer sa présence, étant assigné à résidence.

Le matin du 13 février 2013, Abou Daoud s’est réveillé tôt, pour aller faire ce « maudit devoir ». Il a dessiné une bise sur le front de son fils Mohammed, 9 ans, a salué sa femme enceinte et est parti.

La petite famille s’attendait à son retour rapide, lorsqu’une demi-heure plus tard, elle a remarqué une grande force de l’armée de l’occupation sioniste encerclant la maison. Une autre l’a investie et a commencé à la fouiller de fond en comble. Les soldats ont confisqué de l’argent et le téléphone portable de sa femme. Cette dernière, à ce moment-là, avait un mauvais pressentiment, et elle avait raison : son mari n’est pas retourné à la maison.

En fait, quatre mois seulement après sa libération selon ladite transaction, les autorités de l’occupation sioniste ont encore une fois détenu Aymen Abou Daoud, 31 ans, originaire de la ville d’Al-Khalil. Il risque de se voir enfermé dans les prisons israéliennes pour purger l’ancienne condamnation de trente-six ans dont il a purgé sept consécutivement.

Cette nouvelle a été une mauvaise surprise, un choc pour sa famille, surtout son fils Mohammed. Le petit Mohammed, depuis la libération de son père, n’a pas perdu de temps pour bien s’attacher à lui, énormément. Les occupants sionistes avaient privé l’enfant de son père lorsqu’il était bébé, à peine âgé de sept jours ; à neuf ans, ils l’en ont privé encore une fois.

Le petit Qotaïba, le deuxième garçon, est privé, lui-aussi, de son père. Ce bébé de six mois, sa mère l’a mis au monde pendant que le père était enfermé dans les prisons israéliennes. La mère a passé des moments très difficiles. Une dépression grave.

Les occupants sionistes menacent notre captif de l’enfermer pour purger son ancienne condamnation de 36 ans. En guise de réponse, il a entamé une grève ouverte de la faim depuis le 14 avril 2013.

Sa famille a essayé de le convaincre de ne pas pratiquer la grève, dit sa femme. Bien qu’il soit malade, qu’il souffre de différentes infections sinusales et intestinales, il a insisté à continuer sa grève. Son état se détériore déjà.

Sa femme, Om Mohammed, n’a pu rendre visite à son mari qu’à deux reprises. Les occupants sionistes ont même confisqué son autorisation de visite. Une confiscation valant six mois d’interdiction de visite !

Des prétextes futiles

Pour sa part, Fouad Al-Khafach, directeur du centre Ahrar pour les études des captifs et des droits de l’homme, souligne que les forces sionistes d'occupation adressent aux captifs libérés selon la transaction d’échange de prisonniers des accusations futiles, afin de les interner de nouveau. Recevoir des fonds de l’étranger, par exemple : c’est ce qui s’est passé avec Abou Daoud.

Dans une déclaration faite exclusivement à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Al-Khafach a dit que ces captifs n’ont alors pour eux que la grève de la faim, n’ayant aucun autre moyen de pression, ne remarquant aucune intervention concrète de la part de ceux qui avaient supervisé la transaction, en particulier l’Egypte et le mouvement du Hamas.

La décision d’entamer une grève ouverte de la faim représente la décision la plus difficile qu’un détenu puisse prendre, dit Al-Khafach. Toutefois, la grève reste l’unique solution de ces femmes et hommes qui ont perdu de longues années de leur vie dans les prisons israéliennes et que les occupants sionistes arrêtent de nouveau, sans avertissement et sans vraie accusation.

Enfin, Al-Khafach attend du mouvement du Hamas qu’il fasse quelque chose de concret pour ces captifs libérés que l’on ramène dans les prisons israéliennes pour un oui ou pour un non, pour y passer le restant de leur vie.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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