Rapport CPI
Le député Attoun assume son
devoir en dépit de l'exil
Photo: CPI
Mardi 31 janvier 2012
Ramallah – CPI
« Une sœur m’a fait
un cadeau, il y a quelques jours ; ce
cadeau m’a fait beaucoup pleurer,
c’était un peu de terre de la sainte
mosquée d’Al-Aqsa et quelques feuilles
de ses oliviers. J’ai pleuré, car
c’était moi qui faisais un tel cadeau ;
aujourd’hui, on me le fait ; je me
considère comme étranger. Toutefois, je
retournerai dans ma ville d'Al-Quds et
dans ma sainte mosquée d’Al-Aqsa ; je ne
peux pas m’imaginer loin de la mosquée
d’Al-Aqsa, sans pouvoir l’atteindre, y
accomplir ma prière, la regarder ».
Ainsi s’est exprimé
Ahmed Attoun, député du Conseil
Législatif Palestinien représentant sa
ville d'Al-Quds déporté par les
occupants sionistes vers la ville de
Ramallah. Il exprime sa douleur, son
amour pour sa ville sainte. Il se voit
exilé dans son pays, loin des siens, de
la ville où il a vécu toute sa vie.
Attoun confirme qu’il
y retournera coûte que coûte, puis
ajoute : « Pour la ville d'Al-Quds et la
sainte mosquée d’Al-Aqsa, nous donnerons
tout : nous-mêmes, nos enfants, nos
familles. Nous défendons un verset du
livre de Dieu ; c’est une partie de
notre croyance ».
Réception de
captifs libérés
Le député Attoun,
quelques jours seulement après son
arrivée forcée dans la ville de
Ramallah, était à la réception de la
deuxième partie des captifs libérés
selon la transaction réalisée par la
résistance palestinienne : « C’était un
honneur pour moi de participer à leur
accueil, grande honneur ».
Rencontre avec le
président de l’autorité
Le député Attoun a
été reçu par Mahmoud Abbas, président de
l’autorité palestinienne, accompagné
d’un certain nombre de députés et de
ministres : « Nous avons parlé de la
réconciliation, du climat qu’il faut
préparer afin de concrétiser la
réconciliation. Nous avons parlé de la
ville d'Al-Quds et de ses soucis, de
façon détaillée et de tous les points.
Nous avons appelé à ce que la ville
d'Al-Quds reçoive une attention
particulière, vu la judaïsation dont
elle est le sujet. Avec cette
judaïsation, nous pouvons à peine
reconnaître notre ville ».
Rencontre avec
l’ambassadeur égyptien
Et dans la ville de
Ramallah, le député Attoun a rencontré
Yasser Othman, l’ambassadeur égyptien
auprès de l’autorité palestinienne, dans
son siège. Et à plusieurs reprises, il a
rencontré des conseillers de l’ambassade
égyptienne.
Il a également
rencontré Dr. Mustapha Al-Barghouti,
secrétaire général du comité des
libertés en Cisjordanie. Il l’a mis au
courant du souhait de la rue
palestinienne en ce qui concerne les
mesures imposées à la Cisjordanie et la
bande de Gaza.
Sit-in au siège de
la Croix-Rouge
Le député Attoun, la
député Mirieme Saleh, la député Khalida
Jarrar, le captif Abou As-Saker et un
bon nombre de familles de députés ont
participé au sit-in, au siège de la
Croix-Rouge, organisé chaque mardi dans
la ville d’Al-Bira. Puis ils ont
rencontré des fonctionnaires de la
Croix-Rouge pour parler de ce qui se
passe dans les prisons de l’occupation
sioniste, des captifs malades. Ils ont
appelé à mettre en place une commission
d’enquête pour la mort du captif libéré
Zakaria Issa.
C’est ainsi que s’est
déroulée la journée de ce député exilé
dans la ville de Ramallah. Il va d’une
ambassade à une autre, d’une institution
à une autre, portant les soucis de ceux
qui l’ont élu, surtout les soucis de la
ville sainte.
Le député Attoun ne
reste pas sans réaction ; il retournera
dans sa ville, la ville de ses ancêtres,
coûte que coûte, quoi que les occupants
sionistes fassent.
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