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Rapport

Le village Tawana en danger de mort
face à la colonisation
CPI


Photo: CPI

Jeudi 27 juin 2013

Al-Khalil – CPI

A l’extrême sud de la ville d’Al-Khalil (Hébron) et à l’est de la ville de Yatta, le village de Tawana se trouve entouré et étouffé par quatre colonies sionistes : Fath Sedrou, Maoune, Karmeïl et Om Al-Araïs.

Y habitent surtout les familles d’Al-Amour, Al-Hamamida et Al-Harini. Quelque 400 personnes qui travaillent principalement dans l’agriculture et l’élevage habitent dans le village. Il possède une école mixte, un centre médical et une mosquée. Cette petite mosquée a été démolie par les occupants sionistes à plusieurs reprises.

Un village dévoré par la colonisation

Le village de Tawana a un conseil. Saber Al-Harini en est un membre. Il a dit au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que les habitants de son village se réveillent tout le matin pour faire face à une nouvelle tentative de confiscation de leurs terrains par les colonies qui les entourent de leurs quatre côtés.

Le régime sioniste fait tout et en utilisant tous les moyens terroristes et discriminatoires pour chasser les villageois et mettre la main sur leurs biens. Les occupants sionistes profitent de leur nombre réduit et de l’absence de l’autorité palestinienne, souligne Saber.

Parce que le village de Tawana est proche des frontières jordaniennes, les occupants sionistes se focalisent sur lui depuis 1976. Ils l’ont séparé de la ville de Yatta par une route déviatrice et par plusieurs colonies. Au centre même du village, il y a trois ans, les occupants ont confisqué un terrain de 80 mètres carrés appartenant au Palestinien Ismaël Issa Al-Amour, sous prétexte qu’il pourrait contenir un patrimoine juif. Désormais, les villageois ont peur d’être expulsés si ledit patrimoine est confirmé.

Au cours de ces dix dernières années, les occupants sionistes ont intensifié leurs mesures agressives à l’encontre du village et de ses habitants isolés du monde. Le bureau sioniste de la construction et de la planification a mis à exécution des dizaines de décisions de démolition et de confiscation de biens palestiniens, prétextant l’absence d’autorisation de construction. Récemment, un puits appartenant au Palestinien Saïd Al-Amour, utilisé pour boire et pour des fins agricoles, a été touché. De surcroît, pendant la démolition, le Palestinien et sa fille Mariam ont été agressés.

Par ailleurs, des dizaines de villageois ont été arrêtés, en particulier des écoliers. Des dizaines d’oliviers et d’amandiers ont été déracinés. Les agressions vont jusqu’à l’empoisonnement de l’eau du village par les colons.

Les agressions des colons

Sont devenues de plus en plus quotidiennes les agressions des colons sionistes, toujours épaulés par l’armée de l’occupation sioniste. Ces agressions sont devenues le cauchemar des villageois complètement désarmés. La vie y est devenue de plus en plus difficile.

Solayman Khidir Al-Amour, 29 ans, confirme cet état de fait : « Les colons ont la main libre pour pratiquer contre nous les pires horreurs du terrorisme sioniste ».

Il raconte la manière dont les écoliers sont kidnappés, terrorisés. Les chiens sont lâchés sur les fermiers et les éleveurs. Le Palestinien est interdit de construction même sur sa terre.

L’absence de l’autorité

Hadj Mahmoud Rabï, 58 ans, critique pour sa part l’autorité palestinienne qui ne fait rien, qui ne rend aucun service au village de Tawana, qui n’apporte aucun soutien aux villageois face aux colons et face aux mesures sionistes.

Un responsable de l’autorité ne visite le village qu’au moment des élections, dit Rabï ; ils y viennent pour faire quelques discours et manger quelques repas et partent comme si de rien n’était.

Il est à noter que l’ancien premier ministre sioniste Ehud Barak a ordonné, l’année passée, la démolition de huit villages palestiniens à l’est de la ville de Yatta, pour des utilisations militaires, des villages déjà le sujet d’agressions systématiques de la part de colons sionistes protégés par les soldats de l’occupation sioniste, des villages non loin du village de Tawana.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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