Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
Le captif Zohaïr Lobada, une force
héroïque d'un corps malade
Photo CPI
Vendredi 26 mars 2010
Naplouse - CPI
Zohaïr Lobada souffre le martyre dans les
prisons israéliennes. L’état de santé de cet homme de 49 ans ne
cesse de s’aggraver. En plus de l’insuffisance rénale, les nerfs
des mains et des pieds commencent à lui causer des problèmes,
ainsi que sa cheville gauche.
Les rapports médicaux parvenus à
l’Etablissement international des droits de l’homme confirment
que le captif palestinien Zohaïr Lobada souffre aussi d’une
grave allergie, de fortes démangeaisons, une forte baisse de
tension. De plus, son sang est attaqué par un virus qui
empêchera son corps de recevoir une greffe de rein.
Des médicaments inutiles
Zohaïr Lobada informe l’avocat de
l’Etablissement international des droits de l’homme qu’il prend
une quinzaine de sortes de médicaments par jour et que son état
de santé n’arrête de s’aggraver. Chaque jour connaît de
nouvelles complications. Et le virus du foie est devenu actif.
Le problème, c’est que le captif Zohaïr
Lobada ne ressent ni la chaleur ni le froid, ce qui lui cause
beaucoup de problèmes. Et il est obligé de prendre des
médicaments le mettant chaos. Il dormira ensuite pendant plus de
24 heures et même pour deux jours d’affilés.
Le plus difficile reste cette démangeaison.
Elle est si forte qu’elle est accompagnée de cris hystériques.
Le médecin ne lui fait rien. Il lui raconte que c’est une simple
sécheresse de la peau.
En dépit de son état de santé désespérant,
le captif Zohaïr Lobada continue de se montrer résistant. Il
déclare même son intention d’entamer une grève partielle. Il
diminuera ses doses de médicaments.
Appels de détresse
Il appelle à envoyer un médecin indépendant
pour le suivre de près et pour lui prescrire des médicaments
adéquats à son cas.
Il appelle à une greffe du rein. Cependant,
l’administration de la prison fait la sourde oreille. Le médecin
israélien lui rit au nez en lui disant : « Tu viens en prison
pour te faire greffer un rein. Pourquoi tu ne l’avais pas fait
avant ton arrestation ? ».
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