Centre Palestinien
d'Information
Les
Israéliens prononcent une sentence de mort collective contre Gaza
!
Photo CPI
25 janvier
2008
Gaza – CPI
Tout le monde se met d'accord, même les alliés d'"Israël",
sur le fait que la bande de Gaza est sur le bord d'une crise
humanitaire sans précédent, des plus graves, surtout dans le
domaine de la santé.
La fin du carburant veut
dire la fin de vie de centaines, voire de milliers de malades
palestiniens de Gaza, dit en tirant la sonnerie d’alarme Khaled
Radi, porte-parole du ministre de la santé.
Déjà cinq malades ont
rendu l'âme, lundi dernier. Vingt deux autres malades hospitalisés
dans le centre de soin intensif de Al-Chifa, la plupart blessés
des derniers bombardements israéliens, risquent de perdre la vie
dès l'arrêt des générateurs électriques, immédiatement.
Déjà, le nombre de
morts dans les hôpitaux est passé de huit à dix malades,
constate le ministère de la santé.
Urgences,
urgences !
Le peu de carburant qui
existe encore, on en limite l’utilisation exclusivement pour les
cas urgents. Al-Chifa, plus grand hôpital de la Bande, ne possède
plus qu’une réserve à peine suffisante pour une seule journée,
en temps normal. Sans parler des autre hôpitaux dont les réserves
ne suffisent que pour quelques heures !
Ces données viennent d'être
confirmées par des organisations internationales dans le domaine.
Le comité mondial de la Croix-Rouge explique que la réserve de
carburant des hôpitaux de la bande de Gaza ne peut aller plus
loin que trois jours, dans le meilleur des cas. Elle s'adresse à
la conscience du monde entier, en l'incitant à imaginer ce qui se
passera au niveau de la santé quand le carburant aura pris fin !
Epidémie !
Le manque de carburant dépasse
le domaine de la santé pour aller toucher toute la vie de la
population de Gaza. A titre d'exemple, l'eau usée a déjà
couvert plusieurs quartiers résidentiels. C'est une conséquence
normale de l'arrêt des centres de traitement, toujours faute de
carburant. Une conséquence dont l'ingénieur Monthir Chablaq,
directeur du bureau de l'eau, avait déjà averti, lundi dernier,
le 21 janvier.
Il a aussi tiré la
sonnerie de l'arme contre l'incapacité d'environ la moitié des
puits de la Bande à fournir de l'eau potable aux habitants de
Gaza. Bientôt 80% d'entre eux n'auront pas d'eau à boire !
L'UNRWA
En plus de tous ces
problèmes et d’un chômage qui frappe plus de 65% des habitants
de Gaza, l'UNRWA avait déclaré l'arrêt prochain de ses aides
alimentaires, si l'Etat hébreu n'a pas un peu allégé la
fermeture hermétique des points de passages frontaliers de la
Bande, confirme le porte-parole de l'agence.
Refus
de toute solution partielle
"Israël"
avait enfin permis l'entrée d'un peu de carburant. Le
gouvernement palestinien dirigé par Ismaël Haniyeh a vu dans
cette permission un recul de la position israélienne, sous la
pression arabe, islamique et internationale. C'est une victoire de
la résistance et de l'endurance héroïque de notre peuple.
Cependant, notre peuple
ne veut pas de toutes ces solutions partielles, confirme Taher
Al-Nounou, porte-parole du gouvernement palestinien. Il faut
totalement briser ce blocus qui emprisonne hermétiquement un
million et demi de Palestiniens.
Les points de passages
sont encore fermés. Les malades perdent leur vie, l'un après
l'autre, chaque jour, chaque heure, chaque minute. Les médicaments
et les produits alimentaires s'épuisent... Trop longue est la
liste pour pouvoir tout énumérer.
Il faut donc une
solution concrète et totale pour ce blocus inhumain !!!
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