Rapport CPI
La Cisjordanie
fête l'arrivée de ses détenus jusqu'au
petit matin
Photo: CPI
Vendredi 23 décembre
2011
Ramallah – CPI
Les localités, les
villages, les camps et les villes de la
Cisjordanie ont reçu plus de cinq cents
captifs et captives libérés, grâce à la
transaction d’échange de prisonniers
réalisée par la résistance
palestinienne, le mouvement de la
résistance islamique Hamas en tête. La
Cisjordanie les a reçus dans une
ambiance de fête qui a continué jusqu’au
petit matin.
La joie malgré le
retard
En dépit du retard de
la libération de la part des forces
israéliennes d'occupation jusqu’à dix
heures du soir, les familles des détenus
libérés et des groupes de gens sont
restés pour les recevoir. Ils ont fêté
leur arrivée jusqu’au petit matin,
défiant le froid. Des feux d’artifice
ont été tirés ; des véhicules ont
klaxonné ; des chants ont célébré et
honoré les captifs libérés, ainsi que la
transaction.
Les captifs libérés
sont arrivés dans leurs camps, villages
et villes à une heures tardive, d’abord
par la faute des forces israéliennes
d'occupation, puis parce qu’ils avaient
été reçus au siège de l’autorité, à
Ramallah, par des personnalités
palestiniennes, dont Dr. Aziz Al-Duwik,
président du Conseil Législatif
Palestinien. Ce dernier les a félicités
pour leur libération. Il souhaite que le
dossier des captifs prenne fin, et cela
pour toujours.
Les familles des
captifs libérés ont montré une grande
joie et une grande fierté de voir la
transaction d’échange de prisonniers se
concrétiser. Cette transaction a donné
un nouveau souffle à la question des
captifs palestiniens et a donné de
l’espoir et de la joie à tout le peuple
palestinien.
Un festival
palestinien
L’ambiance de joie,
ressemblant aux fêtes de mariages
palestiniens, a régné sur les zones
desquelles venaient les captifs libérés.
Les habitants se sont rassemblés dans
leurs maisons jusqu’à des heures
tardives.
Pour leur part, les
captifs ont remercié ceux qui avaient
travaillé pour mettre à exécution
l’échange de prisonniers réussi. Ils
confirment que les occupants sionistes
ne comprennent que le langage de la
force. Ils confirment aussi que leur
joie ne serait pas totale sans la
libération de tous les détenus
palestiniens. Ils confirment enfin
qu’ils étaient contents et qu’ils
avaient bon moral lorsqu’ils entendaient
qu’il y avait des activités solidaires
avec leur cause : sit-in et
manifestations.
Les captifs libérés
ont appelé à tout faire pour libérer
tous les détenus, en particulier les
anciens, les malades et les deux
captives originaires des territoires
occupés en 1948.
Remercier la
résistance
La mère du captif
libéré Mohammed Mahmoud était très
joyeuse : « Louange à Allah (le Tout
Puissant) pour la libération de mon fils
; nous remercions la résistance et le
Hamas qui m’ont rendu heureuse pour mon
fils. Que le Seigneur libère tous les
captifs ».
Le lendemain matin,
beaucoup de captifs libérés étaient
encore debout, malgré la nuit blanche
qu’ils venaient de passer.
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