Ces jours derniers, l’Entité sioniste a reçu
de dures critiques pour ses activités allant à l'encontre des
droits de l’homme. Des organisations juridiques internationales
ont qualifié ses actes pratiqués contre le peuple palestinien de
crimes contre l’humanité, surtout en ce qui concerne le blocus.
Il y a un mouvement qui souhaite porter
plainte contre le gouvernement israélien devant la cour pénale
internationale.
La sanction
collective
Richard Folk, représentant des Nations Unies
dans les territoires palestiniens, a appelé la cour pénale
internationale à ouvrir une enquête sur l’Entité sioniste pour
la condition inhumaine de la bande de Gaza. En fait, la
population de la Bande est l’objet d’une sanction collective,
par les pratiques israéliennes.
La cour pénale internationale doit voir s’il
faut juger les dirigeants israéliens pour le blocus de Gaza,
dit-il.
Il s’étonne du fait qu’"Israël" ne permette
le passage que de toutes petites quantités de nourriture et de
carburant. "Israël" ne respecte aucunement ses promesses
d’amélioration des conditions de vie dans la Bande, ajoute-t-il.
Des actes
Il faut une réaction rapide, affirme Folk,
pour appliquer les critères destinés à protéger les civils qui
sont le sujet d'une sanction collective, équivalant à des crimes
contre l’humanité. Il faut prendre les mesures nécessaires pour
stopper une catastrophe humanitaire. Il faut transformer les
paroles en actes avant qu’il ne soit trop tard.
Il est important de signaler que le conseil
des droits de l’homme de l’ONU a appelé l’Entité sioniste, le 9
décembre en cours, à appliquer une centaine de mesures dont :
lever l’injuste blocus imposé sur la bande de Gaza et libérer
les captifs palestiniens.
Poursuite
judiciaire
Dans le même contexte, des hommes de loi de
plusieurs pays ont déposé un dossier devant la cour pénale
internationale de La Haye, contre le gouvernement israélien et
ses dirigeants politiques et militaires. Ils les accusent de
commettre des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre,
des opérations de nettoyage ethnique, des crimes résultats du
blocus imposé contre la bande de Gaza.
L’organisation de l’Alliance mondiale pour
lutter contre l’impunité demande au tribunal d’enquêter sur les
crimes commis dans la bande de Gaza.
Sur le
terrain
La présidente de l’Alliance se montre
confiante que les points présentés à la cour puissent condamner
la direction israélienne.
Franklin Limb, membre du comité de rédaction
de l’Alliance dont le siège se trouve dans la capitale
américaine Washington, explique que la cour pourra aller dans la
bande de Gaza pour enquêter sur le terrain sur les crimes
commis.
La loi
humaine
Des observateurs croient que les témoignages
de responsables internationaux sur ce qui se passe dans la bande
de Gaza peut certainement condamner les occupants israéliens.
Carine Abou Zayd, représentante de l’UNRWA,
dit que les droits de l’homme sont attaqués dans la bande de
Gaza. Elle donne quelques exemples. Les Israéliens placent plus
de six cents obstacles contre les mouvements des gens, en
Cisjordanie seulement.
Et il y a, dans les prisions israéliennes,
plus de dix mille Palestiniens dont 325 enfants.
De plus, il y a un grand manque de protection
sociale et économique. Plus de la moitié de la population
palestinienne vit en dessous du seuil de pauvreté.
Les Arabes
Le gouvernement palestinien présidé par
Ismaël Haniyeh a salué cette plainte. Il a appelé la Ligue Arabe
à réagir en profitant de cette action internationale.
Pour sa part, Djamel Al-Khodri, président du
« Comité populaire pour faire face au blocus », a confirmé le
soutien du peuple palestinien à cette action internationale.
Il reste cependant un petit doute amer, à
savoir si les systèmes arabes pourront porter plainte, notamment
pour ceux qui s’alignent avec l’occupation israélienne sur son
injuste blocus imposé sur la bande de Gaza.