Site d'information sur la Palestine, le Moyen-Orient et l'Amérique latine

 

Palestine - Solidarité

 

Retour :  Accueil  -  Opinions CPI   -  Rapports CPI  Dossier Hamas  -   Massacres à Gaza  -  Dossier prisonniers


Centre Palestinien d'Information

Rapport

Les captives palestiniennes dans les prisons israéliennes,
incessantes souffrances


Jeudi 19 février 2009

Gaza – CPI

Des dizaines de captives palestiniennes vivent dans les prisons israéliennes, dans des conditions des plus difficiles et des plus compliquées. Elles sont le sujet d’attaques perpétuelles, d’agressions, d’une privation de tout soin médical.

Le ministère palestinien des affaires des captifs et des libérés affirme que les autorités de l’occupation israélienne continuent à pratiquer toutes sortes d’agressions contre les 69 captives palestiniennes, enfermées dans leurs prisons.

Le ministère affirme que ces autorités n’ont pas arrêté, pendant ces deux derniers mois, leur politique consistant à envahir les cellules pour les inspecter de façon abusive, à imposer des sanctions excessives, à les priver de leurs droits dont les soins les plus élémentaires.

Enlèvement de sept Palestiniennes

Les forces israéliennes d'occupation continuent à augmenter le nombre de Palestiniennes enfermées dans leurs prisons. Elles ont enlevé d’autres filles et femmes de la Cisjordanie, en coopération avec l’autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.

Riyad Al-Achqar, directeur du bureau d’informations du ministère, dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, dit que les autorités de l’occupation israélienne ont interpellé, durant les mois de décembre et de janvier derniers, sept filles et femmes de la Cisjordanie.

Ces autorités ont interpellé l’adolescente Barakat Malki, âgée de 14 ans seulement, l’adolescente Fidaa Abou Aycha, 16 ans, la dame Kifah Bahach, 23 ans, l’étudiante Randa Al-Chahatit, 25 ans, l’étudiante Samah Smida, l’étudiante Amal Abidi, et la dame Zahwa Abou Aycha, 50 ans.

Conditions d’incarcération

Al-Achqar souligne que les captives vivent dans des conditions de plus en plus difficiles, surtout en cette saison hivernale. La pluie et le vent pénètrent dans les cellules. Les barreaux d’acier ne peuvent en aucun cas les gêner.

De plus, elles n’ont pas de couvertures suffisantes, ni de vêtements. Les fenêtres des cellules sont couvertes de moreaux de fer-blanc. Ces morceaux métalliques ne font qu’interdire au soleil d’entrer dans les cellules et ne permettent pas de laisser entrer suffisamment d’oxygène. Ces cellules sont très froides et humides en hiver. Très chaudes et insupportables en été.

Leurs souffrances ne s’arrêtent pas là. Les insectes parcourent les prisons pour répandre des maladies et en aggraver d’autres. Les autorités pénitentiaires ne fournissent jamais aucun produit aux captives pour lutter contre ces bêtes.

Le ministère palestinien des affaires des captifs et des libérés indique que l’administration des prisons a refusé la quête de l’institution Mandela consistant à voir les conditions difficiles dans les cellules. L’administration répond que les conditions ne sont pas si mauvaises que cela et qu’il n’y a aucune raison pour songer à les améliorer.

Négligence médicale

Les souffrances des captives palestiniennes ne s’arrêtent pas là encore. Les captives malades souffrent toujours de cette négligence médicale. Chaque prison israélienne n’a qu’un infirmer. Les captives n’ont même pas un seul médecin, un dentiste encore moins.

Le ministère exprime son inquiétude pour la vie de la captive Nawal As-Saadi, habitante du camp de réfugiés palestiniens de Jénine et enfermée actuellement dans la prison israélienne de Talmond. Auparavant, elle avait subi une enquête musclée dans la prison israélienne Al-Jalma. Les différentes tortures lui ont causé différents maux : hypertension, sinusite…

Et pour ce qui est de la captive Lattifa Abou Draa, elle endure toujours cet isolement de la division 13 de la prison israélienne de Talmond. Les pieds toujours ligotés, elle se voit toujours interdite de recréation quotidienne. Et pour le mal d’estomac chronique, elle n’a eu qu’un médicament inutile de la part d’un infirmier.

La captive Amal Jomaa souffre depuis longtemps d’un cancer de l’utérus. Son état de santé ne cesse de s’empirer, faute de soin. Sa vie est vraiment en danger.

Le droit de visite bafoué

Al-Achqar note que l’administration pénitentiaire israélienne prive les captives palestiniennes de la bande de Gaza de leur droit de visite, depuis plus de vingt mois. Enfin, dernièrement, elles en ont une d’une dizaine de minutes seulement.

Avant de terminer ce petit rapport, il ne faut oublier le traitement humiliant infligé aux captives pendant leur transfert vers les tribunaux et vers d’autres centres pénitentiaires. La captive Sanabol Brik, de la ville de Naplouse, a été frappée au visage, notamment au nez. Les mains ont été ligotées trop fortement pour y laisser des traces. Le cas de Brik n’est bien évidemment qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.



Source : Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...


Avertissement
Palestine - Solidarité a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Moyen-Orient, de l'Amérique latine et de la Corse.
L' auteur du site travaille à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui lui seraient signalées.
Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas Palestine - Solidarité ne saurait être tenue responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.
D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont elle n'a pas la gestion, Palestine - Solidarité n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.
Pour contacter le webmaster, cliquez < ici >

Retour  -  Accueil Ressources  -  Analyses  -  Communiques  -  Originaux