Rapport CPI
Les habitants de la Cisjordanie
mettent tous les efforts pour soutenir
les captifs en grève
CPI
Photo: CPI
Mardi 17 avril 2012
Ramallah – CPI
La rue de la
Cisjordanie parle de plusieurs sujets,
en particulier la grève de la faim que
les captifs palestiniens enfermés dans
les prisons de l’occupation sioniste
entameront demain mardi 17 avril 2012.
Les habitants de la Cisjordanie
cherchent les meilleurs moyens pour
soutenir les captifs dans leur action,
dans leur grève de la faim.
En fait, la grève a
été généralisée depuis qu’Abdallah Al-Barghouthi,
condamné à 5200 ans d’emprisonnement, la
peine la plus longue de l’histoire, a
décidé d’entamer la grève pour mettre
fin à son isolement et à celui de ses
semblables et pour arrêter toutes les
violations que subissent les captifs
dans les prisons de l’occupation
sioniste.
Soutenir les
captifs
Saja Hammouda,
étudiante à l’université d’Al-Najah, a
salué l’appel de l’actuel président
tunisien Moncef Marzouki à organiser une
conférence internationale dans son pays,
une conférence destinée à soutenir les
captifs palestinien, en parallèle de
différentes actions destinées à protéger
les captifs de la sauvagerie du bourreau
de l’occupation sioniste.
Elle croit que
soutenir les captifs est un devoir : «
Tous les arabes et tous les musulmans
doivent soutenir les captifs. Nous, en
Cisjordanie, nous devons être les
premiers à venir en aide aux captifs
avec force et non seulement avec des
actions qui ne sortent pas de la routine
sit-in et appels, comme c’est l’habitude
».
Saleh Al-Arouri est
le responsable du dossier des captifs du
mouvement islamique Hamas. Il appelle à
mettre tous les efforts pour soutenir
les captifs dans leur grève ; il ne faut
épargner aucun effort pour soutenir les
captifs dans leur grève. Il ne faut rien
épargner pour les sauver et les libérer.
Le Palestinien Bachir
Khaled, de la ville de Ramallah, en
Cisjordanie, approuve l’appel d’Al-Arouri
: « Il faut tout faire pour obliger
l’occupation à stopper ses violations à
l’encontre des captifs, à les libérer à
l’instar de la dernière transaction
d’échange de prisonniers ».
Un devoir national
et religieux
Beaucoup d’habitants
de la Cisjordanie cherchent les moyens
de soutien aux captifs dans leur grève
de la faim entamée par le captif
Abdallah Al-Barghouthi, jeudi dernier. «
Soutenir les captifs en grève de la faim
est un devoir national, religieux et
éthique, dit l’habitant de Ramallah en
Cisjordanie Nossi Hossin. Il faut
pratiquer plus de sit-ins et d’appels ;
il faut sortir pour manifester notre
colère, il faut s’engager dans des
affrontements directs avec les occupants
sionistes ».
L’étudiante Taghrid
Nasser, de Ramallah aussi, est sur la
même longueur d’onde que Nasri : « Les
sit-in et manifestations sont
importants, mais il faut agir beaucoup
plus pour soutenir les captifs. Par
exemple, donner l’assaut aux barrages
militaires et fermer les routes pour les
colons qui continuent leurs tapages et
leurs agressions ».
Pour sa part, la
famille du chef captif Abbas As-Saïd, de
Tulkarem, a salué tous les efforts
donnés pour soutenir les captifs qui
endurent les agressions des bourreaux de
l’occupation sioniste.
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