Rapport du CPI
Al-Jaabari, un
grand résistant
et libérateur des captifs palestiniens
CPI
Photo: CPI
Vendredi 16 novembre
2012
Gaza, Safa – CPI
Ahmed Saïd Al-Jaabari,
commandant adjoint des brigades d’Al-Qassam,
bras armé du mouvement de la résistance
islamique Hamas, était en tête de liste
des Palestiniens recherchés par les
occupants sionistes. Ces derniers
l’accusent d’être le responsable de
plusieurs opérations menées contre leurs
crimes. Déjà, il a survécu à plusieurs
de leurs tentatives d’assassinat.
Les services
israéliens des renseignements
l’appelaient le « chef d’Etat-major du
Hamas ». Cette qualification montre la
position particulière qu’il avait à la
tête des brigades d’Al-Qassam, le bras
armé le plus fort et le plus organisé de
toutes les factions palestiniennes.
Cette position donnée
au fils de la ville de Gaza a mis sa
tête haute en tête des Palestiniens
recherchés. En raison de ce statut, il
était devenu le sujet à liquider par les
forces sionistes d'occupation.
La lutte contre
l’occupation sioniste, Al-Jaabari l’a
entamée en rejoignant le mouvement du
Fatah. Et pour sa participation dans une
opération de résistance contre
l’occupation, en 1982, il a passé
quelque treize ans de sa vie dans les
prisons de l’occupation sioniste.
A l’intérieur de la
prison, il a commencé à s’intéresser à
la religion, à l’Islam. Il a alors
rejoint le groupe des Frères Musulmans,
puis le mouvement de la résistance
islamique Hamas en 1987. Il était
influencé par certaines personnalités du
Hamas, les premiers fondateurs, en
particulier le martyr Dr. Abdou Al-Aziz
Ar-Rantissi, le martyr l’ingénieur
Ismaël Abou Chanab, le martyr Dr. Nazar
Ar-Rayyan, le martyr Dr. Ibrahim Al-Maqadima,
le martyr Dr. Ibrahim Al-Moqadima, le
martyr le fondateur de la première
cellule militaire Salah Chahada. Une
amitié a lié notre martyr au chef Al-Moqadima,
qui s’est poursuivie après la prison.
Cette amitié l’a aidé à avancer
rapidement vers le haut de la direction
des brigades d’Al-Qassam.
En 1995, Al-Jaabari a
quitté les prisons de l’occupation
sioniste. A cette époque, il concentrait
son attention à la direction des
institutions du mouvement du Hamas qui
s’intéressaient aux affaires des captifs
et des libérés.
Un an plus tard, en
1997, la relation entre Al-Jaabari,
Mohammed Al-Daïf, chef général des
brigades d’Al-Qassam, les deux chefs
Adnan Al-Ghol et Saad Al-Arabid s’est
renforcée. Cette relation lui a fallu
une arrestation de la part des services
de sécurité de l’autorité palestinienne
de Ramallah, en 1996. Ils l’ont accusé
d’être le maillon reliant la direction
politique à la direction militaire du
mouvement du Hamas.
Au déclenchement de
l’Intifada d’Al-Aqsa, en 2000, il a
quitté les prisons de l’autorité
palestinienne bombardées par forces
sionistes d'occupation. Avec les chefs
Chahada et Daïf, il ta travaillé pour
reconstruire les brigades d’Al-Qassam et
pour développer leurs compétences.
Puis Al-Jaafari est
devenu le véritable chef du conseil
militaire des brigades d’Al-Qassam. En
fait, les forces sionistes d’occupation
ont assassiné le chef Chahada en 2002.
Elles ont grièvement blessé le chef Al-Daïf,
en 2003. Bien que ce dernier reste le
chef général, Al-Jaabari est devenu chef
effectif.
Al-Jaabari a été le
sujet de plusieurs tentatives
d’assassinat. En 2004, il a été
légèrement blessé, mais il a perdu son
fils aîné Mohammed, son frère et trois
de ses proches, lorsque des hélicoptères
militaires israéliens ont bombardé sa
maison, à l’est du quartier d’Al-Chojayya.
Le nom d’Al-Jaabari
est venu à l’avant de la scène durant
les négociations d’échange de
prisonniers.
Al-Jaabari, on le
voyait rarement dans les médias. Il est
apparu majestueusement le jour où il a
délivré le soldat israélien Shalit sur
le point de passage de Rafah, le 18
octobre 2011, le jour de l’exécution de
l’échange de prisonniers.
Rapport paru sur le site
www.safa.ps
le 14 novembre 2012, traduit et résumé
par le
département français du Centre
Palestinien d’Information (CPI)
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