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Centre Palestinien d'Information

Rapport

Ahmed Asfour, double souffrance : blessure et captivité


Photo CPI

Samedi 14 mars 2010

Gaza – CPI

Les souffrances des familles de la bande de Gaza sont nombreuses et diverses. Celles des familles des captifs sont les plus marquantes. La captivité représente une pression très forte non seulement sur le captif, mais également sur sa famille. L’ennemi sioniste a pris goût à ses souffrances infligées aux familles palestiniennes. Il veut se venger de ces gens de qui les bombes au phosphore blanc n’ont pu entamer la volonté. Le peuple palestinien reste vivant, en dépit de toutes ces tentatives de meurtre et de pressions, accentuées surtout depuis quatre ans.

Nombreux sont ceux qui sont tombés en martyre, qui ont perdu leurs maisons, leurs usines, leurs sources de vie et surtout de survie. Des milliers ont perdu des mains, des pieds, des organes ; ils continuent cependant leur chemin.

Chaque lundi matin, les femmes de Gaza se rassemblent devant le siège de la Croix-Rouge pour protester contre l’emprisonnement de leurs filles et garçons par les occupants israéliens. Om Ahmed Asfour et son mari Samir Asfour y participent, depuis que leur garçon blessé Ahmed a été enfermé par les occupants.

L’histoire

Ahmed Asfour, 21 ans, est un étudiant à la faculté de journalisme électronique. Au début de la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, le 8 janvier 2009 plus exactement, deux missiles, tirés par l’aviation israélienne qui bombardait tout ce qui bougeait, l’ont touché, ainsi que deux de ses cousins.

Ahmed a été blessé partout dans son corps. Il a perdu le bras droit et le poignet gauche. Il a aussi perdu un œil. Son estomac a également été touché.

La gravité de ses blessures ont poussé les médecins de Gaza à décider de l’envoyer se soigner à l’étranger. Il a été en Egypte, où il a été soigné pendant six mois.

Il est revenu à Gaza et a décidé d’aller se soigner dans la ville d'Al-Quds. Mais sur le passage de Beit Hanoun (Erez), les soldats israéliens l’interpellent et renvoient son père d’où il était venu. Ils le laissent dans les prisons d’enquêtes pendant trente jours durant, lui le malade, lui qui est grièvement blessé !

Juger la victime !

Les occupants israéliens avaient décidé de juger Ahmed, la victime de leurs bombes. Mais vu son état, ils n’ont organisé son jugement. Les enquêteurs lui disaient, pour plus de pressions, que son père l’avait dénoncé et qu’il avait dit qu’il cachait des armes.

La mère d’Ahmed ne peut parler dès qu’elle prononce le nom d’Ahmed. Elle ne peut lui envoyer des lettres pour lui remonter un peu le moral. Elle souhaite que la chaîne satellite d’Al-Aqsa diffuse un appel d’elle pour que son garçon l’entende, pour qu’il entende la voix de sa mère.

Une nourriture spéciale

La mère d’Ahmed dit qu’ils envoient un millier de shekels à leur enfant de temps à autres, malgré la difficulté économique. Une somme nécessaire pour ses médicaments et sa nourriture spéciale.

Le père ajoute pour sa part que son fils a besoin d’une opération chirurgicale. Il était sur le passage de Beit Hanoun (Erez) pour cette raison. Depuis, son état ne cesse de s’aggraver, surtout que les fragments de bombes qui parsèment son corps ne le laissent pas tranquille ; des champignons commencent à prendre forme.

Le Centre Palestinien d'Information - © 2010

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...


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