Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
La déclaration universelle des droits de l'homme et l'injustice
de l'occupation israélienne
Photo: CPI
Lundi 13 décembre 2010
Gaza – CPI
Voilà soixante-deux ans que l’Assemblée
Générale de l’Organisation des Nations Unies a adopté la
déclaration universelle des droits de l’homme, le 1er décembre
1948 plus exactement. Voilà aussi soixante-deux ans que les
occupants israéliens continuent leurs agressions contre le
peuple palestinien, dans toutes ses tranches, en particulier
contre les captifs internés dans leurs cellules. Ces derniers
n’ont le droit qu’à la torture et la privation de tous leurs
droits, assurés pourtant par toutes les conventions
internationales.
Violation de toutes les conventions
Justement, les occupants israéliens
pratiquent contre les captifs palestiniens et arabes tous les
actes criminels, des actes qui viennent à l’encontre des droits
de l’homme, dit le conseiller Mohammed Al-Ghol, ministre des
affaires des captifs et des libérés, à l’occasion de la journée
internationale des droits de l’homme.
Les occupants israéliens ne respectent
aucunement les droits des captifs à des conditions de vie
décentes, au soin médical, à des lieux adéquats aux humains.
La torture
En fait, les occupants israéliens appliquent
une politique programmée pour tuer à petit feu les captifs
palestiniens, physiquement comme psychologiquement, en
appliquant par exemple la négligence médicale, dit le ministre.
L’occupant pratique toutes sortes de torture
prohibée mondialement. Les journaux israéliens eux-mêmes en
parlent, document à l’appui.
Le problème, c’est que le monde ne fait rien
pour alléger les souffrances de plus de 7500 captifs internés
derrière les barreaux de l’occupation israélienne, qui donne aux
équipes d’enquêteurs le feu vert afin qu’ils pratiquent la
torture contre les captifs palestiniens. Même la jurisprudence
n’interdit pas la torture.
Nouvelles injustices
Pour sa part, Ismaël Al-Thawabita, directeur
du centre palestinien pour la défense des captifs, dit que la
62ème commémoration de la publication de la déclaration
universelle des droits de l’homme représente une occasion pour
le monde de regarder de près ce qui se passe en Palestine et les
pratiques oppressives israéliennes pratiquées contre les
Palestiniens, surtout contre les captifs enfermés dans les
prisons israéliennes.
Parmi les 7500 captifs palestiniens, il y a
1600 malades, plus de 330 mineurs, 33 femmes, 26 handicapés. Il
y a aussi des centaines d’anciens captifs pour qui l’occupant ne
respecte pas les accords signés pour les libérer. Cela fait 33
ans que Naïl Al-Bargouthi (Abou Al-Nour) souffre dans les
cellules israéliennes.
L’Organisation des Nations Unies et les pays
du monde entier devront pratiquer toutes les pressions possibles
pour libérer les captifs palestiniens.
L’activiste juridique Al-Thawabita a appelé
toutes les organisations internationales officielles comme
officieuses à travailler pour faire connaître les violations de
l’occupation israélienne et pour libérer les captifs
palestiniens. Il faut préparer les documents servant la cause
des captifs.
Et les familles
Notons que les familles de la bande de Gaza
se voient interdire toute visite auprès de leurs proches
internés dans les prisons israéliennes, depuis des années.
Et soulignons enfin que des dizaines de
Palestiniens sont internés sous ce régime illégal de « Détention
administrative ».
Le Centre Palestinien d'Information - © 2010
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