Rapport du CPI
Sans le massacre
de Deir Yassine,
"Israël" n'aurait pas vu le jour
CPI
Photo: CPI
Vendredi 12 avril 2013
Al-Quds occupée – CPI
On ne peut oublier le
village de Deir Yassine, à l’est de la
ville occupée d’Al-Quds. En fait, dès
qu’on entend son nom, on ne pense qu’à
ce massacre perpétré par les
organisations terroristes sionistes, la
veille de la construction de l’entité
sioniste sur les terrains palestiniens,
il y a de cela quelque soixante-quatre
ans. Les occupants sionistes essaient de
le faire oublier ; le garder en mémoire
reste cependant le souci des
Palestiniens. Les Palestiniens restent
attachés à leur terre coûte que coûte.
Le 9 avril de chaque
année, les Palestiniens se rappellent ce
massacre, ce carnage, ce nettoyage
ethnique contre les Palestiniens. Les
Palestiniens se souviennent de ce
massacre et de beaucoup d’autres, sans
lesquels l’entité sioniste n’aurait pas
eu la chance d’exister. Et ce n’est pas
seulement une confirmation
palestinienne, les Israéliens le pensent
également ; l’ancien premier ministre
Menahem Begin envoya un télégramme de
félicitations au chef local de ladite
organisation sioniste terroriste Aragon.
Il lui dit : « Toutes mes félicitations
pour cette grande victoire. Dis à tes
soldats qu’ils viennent de fabriquer
l’Histoire en "Israël" ».
Et dans son livre "La
révolution", Begin lui-même écrivit : «
Le massacre de Deir Yassine et les
autres contribuèrent à vider le pays de
650 mille Arabes ». Il ajoute : « Sans
Deir Yassine, "Israël" n’existerait pas
».
Le massacre en
détails
C’était à minuit du 9
avril 1948 que des membres des
organisations terroristes sionistes
attaquèrent le village de Deir Yassine,
à l’ouest de la ville sainte d'Al-Quds,
par plusieurs axes. A l’époque, le
nombre de ses habitants étaient
d’environ 750 personnes. Ce jour-là, les
hommes du village étaient absents,
partis combattre dans la bataille Al-Qistil.
Ils étaient partis amener le chef Abdou
Al-Qader Al-Hosseini à sa dernière
demeure.
A ce crime contre
l’humanité, deux organisations
terroristes sionistes participèrent. La
première était Aragon, présidée par
Menahem Begin, devenu plus tard premier
ministre d’"Israël". La deuxième était
l’organisation Stern Lehi, présidée par
Isaq Chamir, devenu lui aussi premier
ministre après Begin. Ces deux
organisations attaquèrent le village, en
accord préalable avec une autre
organisation terroriste, Haganah.
Les terroristes de
ces organisations commencèrent à faire
sauter les maisons du village une par
une et à en incendier d’autres. Lorsque
les femmes et les enfants se mirent à
fuir le village, les terroristes
sionistes leur tirèrent dessus. Ils en
tuèrent trois cent soixante, un nombre
confirmé par Dr. Jack de Renais, délégué
de la Croix-Rouge.
Mutilation des
cadavres
Les rescapés du
massacre ont des souvenirs
incroyablement douloureux,
incroyablement inhumains, incroyablement
difficiles à raconter. En effet, ils
furent témoins de scènes terribles. Les
terroristes sionistes mutilaient les
cadavres, coupaient les membres et les
sexes. Pire, ils allèrent jusqu’à tuer
une femme enceinte et parier sur le sexe
de l’embryon, avant d’ouvrir son ventre.
Ils allèrent jusqu’à brûler les gens
vivants. Ils firent même des choses
inracontables avec les fillettes et les
petits garçons, avant de leur couper la
tête. Ils jetèrent trente-cinq enfants
vivants derrière le mur du vieil bourg.
Puis ils mirent
vingt-cinq hommes dans leurs véhicules
pour parcourir la ville d'Al-Quds à
l’instar des anciennes armées
victorieuses, avant de les exécuter.
Leurs cadavres, ils les jetèrent dans le
puits du village ; ils le fermèrent
hermétiquement. Plus tard, les membres
de Haganah occupèrent le village de Deir
Yassine et firent exploser les cadavres,
dans le dessein de duper les délégués
internationaux.
Les sionistes ne
montrent aucune honte à construire leur
entité sur la terre des autres, sur la
terre des Palestiniens. Ils ne montrent
aucune honte non plus devant tous ces
affreux crimes. Trente-deux ans plus
tard, l’Etat d’occupation a donné les
noms de ces organisations sionistes qui
avaient perpétré ces crimes aux rues des
colonies installées sur les ruines du
village martyr de Deir Yassine.
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