Rapport du CPI
250 Palestiniens de la ville
d'Al-Quds souffrent le martyre dans les
prisons de l’occupation
CPI
Photo: CPI
Mercredi 11 juillet 2012
Al-Quds occupée – CPI
Les occupants
sionistes continuent à enfermer des
milliers de Palestiniens dans leurs
prisons, des milliers de Palestiniens
qui ne cherchent que la liberté pour
leur patrie, peur leur peuple, pour leur
terre, pour leurs lieux saints. Parmi
ces milliers, il y a plus de deux cent
cinquante Palestiniens originaires de la
sainte ville d’Al-Quds. Ils payent la
facture de leur résistance contre
l’occupant, leur volonté de défendre
leur ville et son ancien bourg, le cœur
de la ville, de défendre leur mosquée,
la mosquée de tous les Musulmans, le
troisième lieu le plus sacré de l’Islam.
Deux cent cinquante Palestiniens sont
enfermés pour leur cause dont des
jeunes, des enfants et même des députés
du Conseil Législatif Palestinien et un
ministre, le ministre palestinien des
affaires de la ville sainte l’ingénieur
Khaled Abou Arfa. Ils sont enfermés dans
plusieurs prisons et sont traités de
façon discriminatoire.
Défendre Al-Quds
occupée
Amjad Abou Assab,
président du comité des familles des
captifs de la ville d'Al-Quds, dit à
notre Centre Palestinien d’Information
(CPI) : « Plus de deux cent cinquante
Palestiniens sont internés dans les
prisons de l’occupation israélienne
dispersés dans plusieurs zones de la
ville sainte dont le village de Salwan,
au sud d’Al-Quds, les quartiers d’Al-Aysawiyya,
Jabal Al-Makbar et Al-Tor. Les
arrestations sont condensées dans les
quartiers d’Al-Bostane, Ras Al-Amoud,
Wadi Ar-Rababa, Wadi Holwa, surtout pour
les enfants ».
Trente-sept
Palestiniens de la ville d'Al-Quds sont
dans les prisons de l’occupation
israélienne pour purger des
condamnations à vie. Il y a des
Palestiniens qui y ont passé plus de
vingt ans de leur vie dont les captifs
Samir Abou Nima et Bilal Abou Hossein.
Abou Assab est cependant heureux de voir
que toutes les femmes ont été libérées
grâce à la transaction conclue au mois
de novembre 2011.
Abou Assab continue :
« Quelque quatorze enfants de moins de
seize ans sont enfermés comme criminels
et non comme accusés de troubles
sécuritaires. Ils se trouvent
actuellement dans la prison d’Aft, à
côté de la prison de Hidarim. Les
bourreaux sionistes les traitent comme
des criminels, tout simplement pour
briser tout sens de nationalisme chez
ces adolescents… Et pour ce qui de la
"Détention administrative", deux
Palestiniens sont enfermés sous ce
régime : le député Mohammed Abou Tayr et
Asmar Al-Asmar ».
Racisme
Les habitants de la
sainte ville d’Al-Quds sont visés, pris
en cible, malmenés par les occupants
sionistes. Ils sont l’objet de toutes
sortes de mesures, de pratiques et
d’agressions. La discrimination a poussé
les occupants sionistes à aller jusqu’à
la détention d’enfants et de députés, à
l’encontre des droits de l’homme et des
traités internationaux.
Fakhri Abou Diyab,
membre du comité de la défense du
village de Salwan, précise à notre
Centre Palestinien d’Information (CPI)
que les occupants sionistes ont arrêté
plus de 720 habitants de son village,
majoritaire des enfants, depuis le début
de cette année 2012. Beaucoup n’ont été
relâchés qu’après le paiement d’amendes
exorbitantes, d’autres sont chassés de
leur ville. Les enfants sont
délibérément visés, dans le but de
stopper toutes protestations contre les
violations des colons et des soldats de
l’occupation sioniste.
Les captifs
originaires de la sainte ville d’Al-Quds
se trouvent enfermés dans les prisons de
Jalbou et Nafha. Ils ont le droit à de
lourdes peines et sont coupés de leurs
semblables de la Cisjordanie et de la
bande de Gaza.
Notons que dans les
prisons de l’occupation israélienne se
trouvent le député Mohammed Abou Tayr,
dans la prison d’Ofer, à l’ouest de
Ramallah, le député Mohammed Tottah et
le ministre Khaled Abou Arafa, dans la
prison de Jalbou, à l’intérieur des
territoires occupés en 1948.
Et notons enfin que
la transaction susmentionnée a pu briser
la règle établie par les occupants
sionistes, en imposant la libération de
46 captifs originaires de la sainte
ville.
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