Rapport du CPI
A Hébron, les
montagnes sont interdites d'accès
aux randonneurs palestiniens
CPI
Photo: CPI
Mercredi 10 avril 2013
Al-Khalil – CPI
Au sud de la
Cisjordanie, la nature et le temps sont
beaux, les brousses et les arbres
attirants, le printemps et le soleil
séduisants. C’est l’éclat ; c’est
l’espoir ; c’est la vie. En revanche,
les occupants sionistes ne laissent
guère aux habitants palestiniens, qui
sont de la région, en profiter. Soit ils
les déclarent zones protégées, soit
zones militaires fermées, selon leur
humeur.
Sécurité
étouffante
Il s’agit
d’Al-Khalil, riche en montagnes, en
vignes, en brousses, en arbres, en
oliviers. Cependant, la région est
malade à cause de ces champignons
toxiques qui poussent partout : les
colonies et les points militaires de
l’occupation sioniste.
Abdou Al-Hadi Hantech,
expert en colonisation, dit au
correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI) que plus de 65% des
terrains du département d’Al-Khalil se
trouvent sous la dominance sioniste.
Entre casernes militaires, terrains
d’entraînement, colonies et zones
protégées, le Palestinien ne se sent
plus en sécurité. Il vit en prison.
Des brousses entières
ont été confisquées pour le compte du
mur de séparation discriminatoire. Les
brousses restantes, les colons y ont
libre accès, et les Palestiniens n’ont
rien, se plaint Abou Mohammed Amro, du
village de Dir Razeh, à notre Centre
Palestinien d’Information (CPI). Les
occupants sionistes font tout pour
isoler le village, et réduisent par
conséquent le plus possible les
excursions printanières familiales.
Danger de mort
Al-Alamiyya, d’Al-Saabia,
Wadi Al-Qaf, Beit Kahel, Al-Fawar,
Hidjra, Al-Samou font partie des belles
brousses de la région, sans parler de
ces larges brousses de l’ouest de Dir
Al-Assal, Beit Awwa et des villages
avoisinants dévorés par le mur de
séparation discriminatoire.
« Avant la
construction du mur de séparation
discriminatoire, toujours nous allions,
les jours de printemps et d’été, nous
promener dans les brousses du côté ouest
de nos terrains. Des lieux de détente en
dépit des jours interdits. Mais après le
mur, le soldat (de l’occupation
sioniste) nous menace de tirer si nous
nous approchons du lieu », dit Ahmed Al-Chawarima,
de l’ouest de la ville d’Al-Khalil.
Les brousses étaient
des lieux de détente, qui se sont
transformées en sources d’inquiétude, en
devenant des terrains d’entraînement
militaire, dit Al-Chawarima.
Dans les brousses
d’Al-Fawar et Dora, les gens n’ont même
pas le droit de s’arrêter sur les côtés
de la rue, ni les voitures de tomber en
panne !
Non seulement les
familles n’ont pas le droit d’aller en
excursion printanière dans cette belle
nature palestinienne, mais elles ne sont
pas non plus autorisées à s’arrêter sur
la route principale, pour ne pas gêner
les habitants de la colonie sioniste de
Beit Hadjay, installée sur les
territoires palestiniens.
Les occupants
sionistes mettent la main sur les
brousses, mais aussi sur les sources
d’eau, sur tout le patrimoine, sur
toutes les montagnes. Le Palestinien n’a
même pas le droit d’y faire une
excursion. Les occupants sionistes le
poussent à obtenir une autorisation de
voyage à l’intérieur des territoires
occupés en 1948 dans le but d’y dépenser
son argent. Quelles idées abjectes ont
ces occupants !
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