Centre Palestinien
d'Information
Rapport
En "Israël" :
Appels à des solutions politiques pour les opérations de
résistance à Al-Quds
Photo CPI
9 octobre
2008
Al-Quds occupée – CPI
Les opérations de résistance
sont en forte augmentation, dans la ville d’Al-Quds,
s’inquiètent des sources israéliennes de sécurité. Il y a ces
opérations d’écrasement pratiquées par des habitants de la
sainte ville avec leurs bulldozers ou avec toutes sortes de
véhicules. Il y a aussi ces soldats visés par des tirs
palestiniens. L’Israélien ne se sent plus en sécurité.
Peur dans
les rues
L’écrivain israélien Fishman,
dans un article écrit dans le journal hébreu Yediot Ahronot,
montre son mécontentement envers l’armée de l'occupation et les
services de sécurité israéliens. Pour lui, ils ne font pas leur
travail. Ils ne trouvent aucune solution pour faire face à de
telles opérations. Pour lui, la réussite d’une telle opération
permet ensuite la réussite d’autres opérations, jusqu’à ce que
l’existence des Israéliens soient menacée. Les gens auront peur
d’emprunter les rues, comme ils avaient, il y a quelques temps,
peur de prendre les bus.
Depuis le début de l’année,
six opérations de ce genre ont été menées, tuant treize
Israéliens, s’inquiètent des sources de la sécurité israélienne.
En fait, les politiciens et
les hommes israéliens de la sécurité sont inquiets de ces
opérations pour plusieurs raisons.
La
résistance individuelle
Tout d’abord, durant les neuf
mois qui viennent de s’écouler, les opérations ont connu une
continuité constante, bien qu’on ne trouve aucun lien entre
leurs exécuteurs. On parle désormais du « phénomène du
terroriste (du résistant) individuel ».
En effet, on ne trouve aucun
lien entre les exécuteurs desdites opérations et les factions
palestiniennes. Ils ne reçoivent aucune instruction venant de la
Cisjordanie ou de la bande de Gaza, tranche le Shabak.
La deuxième raison de cette
inquiétude reste la facilité de la pratique de tels actes. Les
Palestiniens d’Al-Quds (Jérusalem) connaissent bien leur ville.
En outre, si la procuration d’une arme était difficile et
pouvait attirer l’attention des services de sécurité, une
opération effectuée avec un bulldozer ou avec n’importe quel
véhicule serait facile et ferait peut-être plus de mal qu’une
arme réelle.
Les Israéliens ont peur que
de telles opérations soient imitées partout dans les territoires
palestiniens occupés.
Il y a peu de temps, un
chauffeur palestinien a pu, avec sa propre voiture, blesser
dix-neuf soldats israéliens, avant qu’il ne soit exécuté. Suite
à cet évènement, Olmert, le premier ministre israélien, a
reconnu l’inexistence d’une méthode facile pour lutter contre ce
phénomène.
Pourquoi ?
Le journaliste israélien
Amous Har’il croit que l’échec des négociations avec l’autorité
palestinienne de Ramallah est la cause principale de telles
opérations.
La cause réelle reste celle
présentée par le Shabak, les services de renseignements
israéliens. Les Palestiniens qui habitent dans la ville d’Al-Quds
(Jérusalem) ne veulent en aucun cas laisser tomber leur ville,
croient le Shabak.
Pour ces raisons et pour
beaucoup d’autres, désormais, le service du Shabak appelle à une
solution politique pour traiter de telles opérations, au lieu de
renforcer encore plus l’oppression pratiquée contre le peuple
palestinien.
En tout cas, ces opérations
font partie de la résistance menée par tout le peuple
palestinien, partout où il se trouve, sans distinction
quelconque entre les territoires occupés en telle année ou en
telle autre, exprime le mouvement de la résistance islamique
Hamas. Les Palestiniens trouveront toujours le moyen de montrer
leur résistance, en dépit de tous les obstacles, malgré toutes
les difficultés, au mépris de toute l’oppression israélienne.
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