Rapport CPI
Des détenus
libérés poursuivraient les enquêteurs
sionistes devant les tribunaux
Photo: CPI
Jeudi 7 décembre 2011
Gaza – CPI
Des centaines de
captifs palestiniens avaient été libérés
grâce à la transaction d’échange de
prisonniers effectuée par la résistance
palestinienne, le mouvement de la
résistance islamique Hamas en tête. Les
détenus libérés se rappellent des
conditions inhumaines de leur
emprisonnement, des bourreaux, des
enquêteurs sionistes. Ils ont décidé de
mener une campagne sous le titre «
Libérés au service des captifs et de la
cause palestinienne ». Une délégation de
ces détenus en visite en Algérie a cours
pénales internationales.
Poursuivre les
criminels israéliens
Le détenu libéré
Aymen Qafcha dit : « Nous avons déjà
commencé à préparer nos dossiers pour
poursuivre les Sionistes qui avaient
participé à notre torture. Nous avons
engagé plusieurs avocats algériens pour
mettre en document les différentes
méthodes de torture utilisées par les
Sionistes à l’encontre des captifs
palestiniens, sous l’égide du juge
Achraf Nasrallah ».
« Nous irons vers les
tribunaux français pour les juger »,
ajoute-t-il.
Le captif libéré
Qafcha fait partie de la délégation en
visite en Algérie, répondant présente à
l’invitation du mouvement algérien
d’appel et du changement. Il insiste sur
la nécessité de poursuivre les criminels
sionistes devant les tribunaux
internationaux, en France ou en
Grande-Bretagne ou même aux Etats-Unis :
« Nous n’avons pas l’intention de
laisser passer notre droit de lutter
contre l’occupation sioniste qui
pratique contre nous les plus affreuses
tortures ».
« Le pire dans cette
affaire, c’est que ces tortures sont
pratiquées au nom de la convention de
Genève pour la protection des détenus de
guerre. »
Mise en document
Dans le même
contexte, le détenu libéré Tawfiq
Abdallah indique qu’il travaille avec un
groupe d’avocats algériens pour mettre
en document les crimes de torture. Bien
sûr, les Sionistes essaient de détruire
tout document, toute photo ou toute
image qui pourrait les inculper. Ils
empêchent les organisations juridiques
et humanitaires internationales
d’atteindre les lieux où la torture est
pratiquée de façon systématique. Ils se
jouent des lois internationales ; par
exemple, ils interdisent la visite de la
famille d’un détenu, l’accusant de faire
du bruit nocturne, tout simplement.
Les captifs libérés
devront avoir une endurance plus forte
que les Sionistes ; il faut continuer la
poursuite, même si cela prend des
années. Il faut prendre les Juifs en
exemple, dit-il : « Les Juifs
continuent, aujourd’hui encore, à
poursuivre les Nazis, en les accusant
d’avoir commis des crimes de guerre
contre eux », plusieurs décennies après
la fin de la seconde guerre mondiale.
Appels
Le détenu libéré
Tawfiq Abdallah a appelé le peuple
algérien à venir en aide aux détenus
palestiniens libérés, en leur
fournissant la chance d’étudier, de
continuer leurs études, à titre
d’exemple.
Enfin, les
Palestiniens qui sont encore dans les
prisons israéliennes ont besoin de plus
de soutien, afin qu’ils sachent qu’ils
ne sont pas seuls face aux occupants
israéliens et leurs prisons.
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