Rapport du CPI
Au mois béni de Ramadan,
les captifs
palestiniens défient les bourreaux
sionistes
CPI
Photo: CPI
Mercredi 8 août 2012
Palestine – CPI
Les captifs
palestiniens enfermés dans les prisons
de l’occupation israélienne ne laissent
pas le mois béni de Ramadan passer sans
lui donner un goût différent de tous les
mois de l’année. C’est le mois où les
fidèles consacrent leur âme à leur
religion, à leur Islam, à leur Créateur.
Dans ce mois spécial, les captifs
mettent en place des programmes
spéciaux. Cependant, les bourreaux de
l’occupation sioniste n’aiment pas voir
la saveur du mois de Ramadan émaner de
toutes les divisions de leurs prisons.
La saveur de
Ramadan
Le captif palestinien
Mohammed Zakarna est enfermé dans la
prison sioniste de Madjo. Il dit : «
Ramadan est un mois spécial. Pendant ce
mois, les captifs palestiniens préparent
des programmes spéciaux, religieux,
culturels et des desserts particuliers.
Ils font des pressions sur
l’administration pénitentiaire afin
qu’elle améliore la qualité de la
nourriture ».
Quelques captifs
s’engagent à terminer d’apprendre le
saint Coran par cœur, ajoute Mohammed.
Cela crée un esprit religieux, un esprit
de défi. Les fidèles veulent se
dépasser.
Les captifs
organisent des rondes culturelles selon
des programmes organisés d’avance.
Joie en dépit des
souffrances
Ahmed Darghma se
trouve dans la prison sioniste d’Ofer.
Il confirme que les programmes du mois
béni de Ramadan ne sont pas limités aux
cultes, bien qu’ils soient importants et
majoritaires. Les loisirs ont une part
considérable. Il y a une commission
artistique et une autre culturelle.
Elles ont pour mission de préparer des
activités rendant meilleur le temps des
captifs.
Les quiz culturels,
les prix, les soirées artistiques et
littéraires en font partie, dit-il. Il
ajoute que les captifs préparent le
dessert en utilisant le reste du pain et
de la nourriture, s’ils n’arrivent pas à
en avoir de l’extérieur.
Il souligne que les
captifs se préparent depuis un moment en
gardant les affaires et la nourriture
apportées par leurs familles durant leur
visite, afin de les utiliser pendant le
mois béni de Ramadan.
Les repas
collectifs
Vers le coucher du
soleil, la scène des captifs mis en
rangs attendant l’appel à la prière pour
rompre le jeûne avec une datte et un peu
de soupe légère est magnifique. Ils se
mettent ensuite à accomplir la prière du
soir, collectivement.
Ce programme du soir
commence une heure avant l’appel à la
prière. Les captifs se mettent en rond
pour des invocations. Les responsables
de la cuisine se mettent eux à préparer
la nourriture, la soupe du début en
particulier. Avant la prière, c’est la
datte et la soupe ; après, c’est le
repas à proprement parler.
Un autre programme
commencera après le repas : prière,
leçons religieuses, soirée culturelle.
Puis les captifs terminent la nuit,
individuellement et chacun selon ses
capacités, par les prières de la nuit,
par la lecture, notamment du saint
Coran. Le mois béni de Ramadan garde sa
particularité et son importance, en
dépit de l’enfermement et des
souffrances.
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