Rapport du CPI
Les souffrances
des habitants de la
sainte ville d'Al-Quds sous l'occupation
CPI
Photo: CPI
Mercredi 6 mars 2013
Al-Quds occupée – CPI
Dès la sortie de
l’enfant de la maison pour aller à son
école, jusqu’à son retour, toute la
famille, la mère en tête, reste sur le
qui-vive, dans une forte inquiétude. Une
mort à petit feu. On compte les heures,
les minutes, les secondes, en priant son
retour sain et sauf, sans qu’il ne soit
arrêté par les forces sionistes
d'occupation.
Par ailleurs, le
danger ne guette pas les enfants que sur
la route. L’autre jour, les forces
sionistes d'occupation ont même donné
l’assaut à l’école de Salwan. Les
familles palestiniennes ont retenu leur
souffle : les forces de l’occupation ne
se privent pas d’arrêter leurs enfants.
La mère de l’écolier Sahib attendait son
enfant la peur au ventre.
Elle a confié au
correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI) que ces assauts
donnés à l’école deviennent quotidiens,
tout comme ces interpellations faites
aux écoliers. Son enfant Sahib n’a que
treize ans. Les forces sionistes
d'occupation ne donnent aucun égard à
son âge. Il est frappé, humilié, arrêté.
La famille se trouve souvent obligée de
payer une lourde amende pour le
récupérer.
A sa première
arrestation, la famille a dû payer 500
shekels.
Puis il a été
interpellé sur le seuil de sa maison,
5000 mille shekels ont été payés et
l’enfant ne devait plus quitter la
maison !
La famille a payé
plus de 25 mille dollars comme amende.
L’enfant est privé de son école,
humilié, frappé : « Les soldats de
l’ennemi sioniste l’ont frappé avec de
leurs lourdes chaussures partout dans
son corps, sans merci », dit la mère en
colère et les larmes aux yeux.
En plus des écoliers,
les instituteurs, le directeur et tout
le personnel sont le sujet de tous ces
mauvais traitements.
De lourdes taxes
La mère de Sahib se
plaint de ces taxes bien trop lourdes
pour une famille palestinienne. Le
moindre retard à payer la taxe
audiovisuelle, la télévision sera
confisquée, la taxe sera majorée, la
famille sera interdite de voyage.
La taxe d’habitation
annuelle est encore plus lourde. Si la
surface de la maison dépasse une
certaine surface, une forte amende sera
imposée.
Pire, toute excuse
est bonne pour démolir la maison et
rendre la famille palestinienne sans
domicile. Il est difficile pour une
famille de décider de construire un
balcon.
Les factures d’eau et
d’électricité sont d’autres fardeaux. Au
moins 500 shekels.
Tout est bon pour les
occupants sionistes pour chasser les
Palestiniens de leur patrie.
Mais rien à faire,
ils s’attachent à leur terre coûte que
coûte. « Je ne quitterai jamais Al-Quds.
Nous ne la quitterons jamais. Toutes les
souffrances, nous les supportons pour
garder notre ville de Qalqilia », dit la
mère avec fierté, amour pour la ville et
forte détermination.
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