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Centre Palestinien d'Information

Rapport

La sainte ville d'Al-Quds, qui va la libérer ?


Photo CPI

Jeudi 5 novembre 2009

Al-Quds occupée – CPI

La ville d'Al-Quds se situe quasiment au centre de la Palestine, sur une série de montagnes d’une hauteur de 750 mètres par rapport au niveau de la mer méditerranée. Elle est située à 35° de latitude et 31° 52" nord de longitude.

La ville se trouve à 52 kilomètres seulement de la mer méditerranée. Elle est à 22 kilomètres de la mer morte, 88 kilomètres d’Amman, la capitale jordanienne, 388 kilomètres de Beyrouth, la capitale libanaise, et 290 kilomètres de la capitale syrienne Damas.

Position géographique stratégique

La ville d'Al-Quds garde une importance particulière, étant située sur des collines et sur une série de montagnes, sur la ligne médiane entre la vallée du Jordain à l’est et la mer méditerranée à l’ouest. Elle est liée aux autres parties de la Palestine par un réseau de routes principales et d’autres secondaires qui relient à leur tour la vallée du Jordain à la plage palestinienne.

Des montagnes sacrées

Jadis, la terre de cette ville était désertique, entourée par des vallées, dans ses côtés est-ouest et sud. Elle était également entourée pas des séries de montagnes dont Moria (choisi), d’une hauteur de 770 mètres. C’est sur cette dernière que la sainte mosquée d’Al-Aqsa se trouve, avec son Dôme du Rocher, comme étant son cœur.

Il y a aussi la montagne Aker où se trouve l’église d’Al-Qiyama, de la Résurrection ou du Saint Sépulcre en grec. Il y a également la montagne de David, au sud-ouest de l’ancienne ville d'Al-Quds.

La superficie du terrain sur lequel la ville est installée est estimée à un kilomètre carré. Elle est entourée d’un rempart carré d’une hauteur de 40 pieds, hissé de 34 tours. Il contient sept portes : Al-Khalil, Jedid, Amoud, Al-Sahira, Al-Maghariba, Al-Asbatt et la porte du Prophète David.

L’ancien bourg

Le premier noyau de la ville d'Al-Quds s’est installé sur la colline Aufil, surplombant le village de Salwan. Une source d’eau la servait. Et c’est en 1542 que le sultan ottoman Soliman le magnifique a entouré la ville de l’enceinte actuelle déterminant l’ancienne ville.

La nouvelle Quds

A la fin du dix-neuvième et au début du vingtième siècles, l’ancienne ville ne pouvant plus contenir le nombre croissant d’habitants, de nouveaux quartiers commencèrent alors à se répandre à l’extérieur de la muraille de l’ancienne ville. Ces quartiers constituent la nouvelle ville d'Al-Quds qui s’allonge au nord-ouest et au nord.

Des villages arabes

Petit à petit, des colonies juives voyaient le jour dans la zone arabe, notamment durant le mandat, ou plutôt la mainmise britannique. Les Britanniques démarquaient les frontières de la ville en privilégiant l’existence juive et en fermant la porte devant les zones arabes. Les lignes de démarcation s’arrêtent à la porte des grands villages arabes, en les laissant à l’extérieur de la ville.

La démarcation

C’est en 1921 que la démarcation a été réalisée pour contenir les quartiers d’Al-Sahira, Wadi Al-Joz et Cheikh Jarrah, du quartier nord. Du côté sud, la ligne prend fin vers le rempart. Cependant, sur le côté ouest, elle a entouré tous les groupes résidentiels juifs et quelques groupes arabes.

La division de la ville

L’idée de diviser et d’internationaliser la ville d'Al-Quds n’est pas nouvelle. En effet, la commission britannique dite Bell avait suggéré que la ville d'Al-Quds soit une zone indépendante se trouvant entre un Etat juif et un autre arabe. Elle profiterait d’une position spéciale et d’une direction particulière de l’ONU.

Mais la guerre de 1948 a mis fin à toutes ces idées. La ville a été divisée en deux parties. La partie orientale est restée entre les mains des Arabes, dont la mairie a travaillé pour élargir ses terrains pour pouvoir recevoir la population dont le nombre ne cessait d’augmenter.

En 1952, un plan a été ratifié. Il comprenait le village de Salwan, Ras Al-Amoud, Al-Sawana, Ard Al-Smar et la partie sud du village de Chafatt.

Elargissement

En 1957 et 1964, des idées d’élargissement de la ville ont été le sujet d’étude. Mais cette fois aussi, la guerre de 1967 a tout arrêté. La partie orientale de la ville a été occupée. Aussitôt occupée, aussitôt les Israéliens ont déclaré leur intention d’unifier la ville et d’élargir son territoire, avec une politique de mainmise sur un maximum de terres avec un minimum d’Arabes. Ils continuent l’élargissement, parfois de façon peu anodine, jusqu’à ce que sa superficie ait atteint 123 kilomètres carrés, la superficie actuelle.

L’importance de la ville

Les Musulmans de monde entier considèrent la ville sainte d'Al-Quds comme le cœur de la terre. Ils s’inquiètent maintenant de voir leur ville en danger. Les dangers se succèdent, surtout les creusements qui menacent la ville et sa sainte mosquée d’Al-Aqsa. En effet, les autorités de l’occupation israélienne et les Sionistes extrémistes creusent des dizaines de tunnels en dessous de la fondation de la mosquée, dans l’intention de la détruire et de bâtir leur prétendu temple à sa place.

On voit des rêves sionistes, soutenus par des pays et des entreprises d’argent et d’armement, complotant contre cette ville arabo-islamique. Le problème, c’est que le monde arabo-islamique garde un silence terrifiant. Les occupants israéliens en profitent pour s’emparer de la ville. La ville n’a que ses habitants d’origine pour la sauver. Ils appellent le monde entier à leur venir en aide pour les sauver et sauver leur ville que les occupants israéliens ne cessent de judaïser, en déportant ses habitants, en retirant leurs cartes d’identité, en démolissant leurs maisons et leurs biens.

La ville garde finalement l’œil braqué sur un nouveau conquérant, venant la sauver, à l’instar d’Omar et de Saladin. Qui sera-t-il cette fois ?


Source : CPI
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