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Rapport du CPI

Le village d'Al-Borj, victime de la spoliation et des déchets chimiques sionistes !
CPI


Photo: CPI

Jeudi 4 octobre 2012

Al-Khalil – CPI

Au sud de la ville d’Al-Khalil, le long des frontières des territoires occupés en 1948, se hissent les montagnes du village d’Al-Borj. Ce village a vu ses habitants le quitter pour plusieurs raisons dont les creusements sionistes secrets, les déchetteries d’ordures chimiques et toxiques dans la périphérie du village. De plus, le village se trouve non loin du réacteur sioniste de Dimona. Il y a en outre ces notifications délivrées par les occupants sionistes aux villageois leur interdisant tout élargissement. Et le mur de séparation discriminatoire a dévoré beaucoup de terrains des vallées du village d’Al-Borj, sans parler des terrains volés depuis 1948. Les souffrances du village restent inqualifiables.

Les maladies

Le Palestinien Mohammed Talahima, habitant du village d’Al-Borj, confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants sionistes interdisent aux villageois d’atteindre l’ouest de leur village. En fait, dans cette partie du village, sous une protection renforcée, il y a toujours des creusements de tunnels à l’intérieur de montagnes, pour permettre à de petits camions d’y entrer et d’y confiner des déchets toxiques, chimiques et tous produits nocifs. Tous ces produits sont la source de toutes sortes de maladies. Des dizaines d’habitants du village et des zones avoisinantes en sont les victimes et sont touchés par le cancer.

Le village est habité par quelque quatre mille personnes membres des familles d’Al-Faqih, d’Al-Talahima, d’Al-Awawida, d’Attbich, d’Hantache, d’Al-Amayira, de Hodja et d’autres. Le cancer a emporté beaucoup de leurs membres, jeunes et moins jeunes.

Moins de surface et plus de morts

Pour sa part, Mme Hadja Om Ahmed Al-Faqih dit au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que son village ne connaissait pas de telles maladies durant toutes les décennies dernières. C’est depuis sept ans seulement qu’elles ont fait surface. La superficie du village se rétrécie cependant de jour en jour, dit-elle. Bien que les habitants ne puissent aller à l’est de leur village, vers la centrale nucléaire de Dimona, les maladies sont en augmentation constante à cause des déchets toxiques déversés à côté du village.

La population considère le village d’Al-Borj comme les lignes du front, étant sur les frontières des territoires occupés en 1948 et ceux occupés en 1967. Les deux guerres, les mesures sionistes, le mur de séparation discriminatoire, la confiscation des terrains l’ont complètement déchiré.

Zones de non droit !

Le village d’Al-Borj est exposé à plusieurs formes de discrimination. Toutes ses vastes terres agricoles ont été volées par les colons sionistes et annexées aux territoires occupés en 1948. Parmi ces colons se trouve le grand voleur Tsidak. Il spolie les terrains palestiniens, les transforme en fermes qu’il s’approprie et ramasse leurs fruits pour son compte, laissant les vrais propriétaires palestiniens souffrir du manque de terrains, des routes déviatrices, de la propagation des zones dites militaires desquelles les villageois n’ont le droit de s’approcher.

Al-Borj, symbole du défi

Le village d’Al-Borj reste l’image de la résistance et du défi palestiniens, dit Abou Ibrahim Amayareh à notre Centre Palestinien d’Information (CPI). C’est de ce village que viennent le chef Hassan Al-Qiq, un des principaux fondateurs du mouvement de la résistance islamique Hamas, ainsi que le chef des nrigades d’Al-Qassam en Cisjordanie le martyr Saleh Al-Talahima, que les occupants sionistes ont assassiné en 2004, dans la ville de Ramallah. C’est de ce même village qu’est aussi sorti un chef des Sarayas Al-Quds, bras armé du mouvement du Djihad Islamique, le martyr Abdou Ar-Rahim Al-Talahima.

La seule position du village représente le défi d’endurance de ses habitants qui persistent à ne pas le quitter. Ils relèvent le défi malgré tout, malgré la confiscation des terrains, malgré les mesures impossibles imposées par les occupants sionistes, malgré les déchets toxiques, malgré l’interdiction de travailler la terre, malgré tout.

Il y a aussi ce danger qui menace le cœur du village, un danger venu de toutes ces notifications ordonnant aux villageois de démolir leurs maisons du centre du village. Les occupants sionistes prétextent qu’elles ne sont pas autorisées et qu’elles ont été construites dans la zone C, selon l’accord d’Oslo. La population commence alors un nouveau sentier escarpé, un nouveau chemin ardu, une nouvelle route interminable pour défendre leurs maisons, leurs terrains, leur vie.

Ce danger de démolition s’ajoute aux déchets chimiques, à l’arrogance des colons et soldats sionistes. Ces dangers, parmi tant d’autres, font souffrir le martyre à ce village d’Al-Borj comme à tous ces villages dont le droit international ne s’occupe. La terreur et la discrimination de l’occupation sioniste y sont pratiquées sans aucun contrôle de la part d’aucun observateur, d’aucune institution humanitaire. Les eaux, les terrains, les montagnes sont volés. Les hommes sont arrêtés ou tués. L’agriculture devient de plus en plus difficile, presque impossible avec les déchets toxiques.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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