Rapport du CPI
Al-Khidir :
Histoire de l'usurpation sioniste
de la terre palestinienne !
CPI
Photo: CPI
Mardi 2 octobre
2012
Al-Khalil – CPI
La fatigue, le temps
et surtout l’occupation et ses pressions
et ses actes d’usurpation ont rendu ses
mains trop ridées pour son âge. Ces
mains visiblement très ridées, le
fermier palestinien les a tendues vers
une étendue de terrains verts. On dirait
le paradis sur terre, dit-il l’amertume
aux yeux, mais ces terrains se
transforment petit à petit en terre
brûlée par le feu de la colonisation,
par les occupants sionistes et leur
désir, leur envie, leur convoitise, leur
concupiscence.
L’homme palestinien
d’un certain âge Abdallah Attallah
regardait une feuille laissée sur sa
terre, dans le village d’Al-Khidir, au
sud de la ville Bethléem, en Cisjordanie
occupée. La feuille était un préavis de
la part des occupants sionistes lui
ordonnant de la démolir et de la
quitter, car c’est une terre confisquée.
Il faut qu’il quitte sa terre pour
laquelle il a mis tout son temps et tous
ses efforts. Cette notification n’est
pas la première que le village Al-Khidir
reçoit.
C’est notre terre
Attallah a confié à
notre Centre Palestinien d’Information
(CPI) qu’il avait travaillé sa terre
d’environ un hectare, qu’il avait
préparée pour le prochain hiver. Mais la
notification israélienne a tué son
travail et anéanti son rêve.
Hadj Abdallah
confirme cependant qu’il n’obéira pas
aux ordres de l’occupation sioniste. La
terre est la sienne. De plus, elle est
loin de ces colonies qui dévorent son
village, les occupants sionistes n’ont
aucun prétexte pour la confisquer.
La terre est la
sienne et il y restera, confirme-t-il :
« L’occupant fait cela pour que nous
quittions nos terres et pour que lui et
ses colons y mettent la main. Je sais
que je ne suis pas plus fort que ses
engins et ses bulldozers dévastateurs,
j’appelle cependant toute personne ayant
le sens des responsabilités à me
soutenir et annuler ladite décision ».
L’agression coloniale
contre le terrain du village d’Al-Khidir
s’intensifie ces dernier temps, dit
Attallah. Pas un jour ne passe sans
confiscation et vol de terrains par les
soldats et les colons sionistes.
Toutefois, confirme-t-il : « Nous ne
quitterons jamais notre terre, nous la
défendrons jusqu’à la mort ».
Confiscations
accélérées
Le village Al-Khidir
est un exemple de ces villages et
localités de la Cisjordanie dont les
terrains sont dévorés par la
colonisation. Les occupants sionistes
mettent les bouchées doubles pour
l’exécution de leurs projets de
judaïsation en transformant ces villages
en des frontières sud de ce qu’ils
appellent « Le grand Jérusalem ».
Ahmed Salah,
coordinateur du Comité de la résistance
contre le mur de séparation
discriminatoire dans le village d’Al-Khidir,
dit que plus de deux mille hectares des
terrains du village ont été annexés, une
grande partie au profit de la colonie d’Ifrat,
une partie au profit de la colonie de
Daniel et une autre pour Kfar Atsion.
Les Sionistes volent
les terrains palestiniens non seulement
pour construire des colonies, mais de
plus ils confisquent des terrains pour
leur élargissement. Ils interdisent
cependant au village de s’élargir,
toujours dans l’application de leur
politique de judaïsation accélérée.
La région la plus
convoitée est Khillat Al-Faham, dont des
dizaines d’hectares de terrains sont
confisqués. De plus, les occupants
interdisent aux Palestiniens de
travailler leurs terres, et viennent
souvent détruire les puits et les terres
agricoles.
Les occupants
sionistes travaillent dans le but de
lier les colonies du nord d’Al-Khalil à
celles du sud de Bethléem afin de
constituer une ceinture coloniale. Tout
cela fait partie du projet « L’année de
l’objectif » de 2020, l’année du « Grand
Jérusalem » !
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