Rapport du CPI
Les fidèles en
jeûne en masse dans la sainte mosquée
d'Al-Aqsa
CPI
Photo: CPI
Jeudi 2 août 2012
Al-Quds occupée – CPI
Abdou Al-Jabbar Abou
Nadjma travaille comme garde dans la
sainte mosquée d’Al-Aqsa. Et
aujourd’hui, un jour du mois béni de
Ramadan de l’année 1433 de l’hégire, il
est parti vers la grande mosquée. Il
s’est mis à côté d’un de ses portails,
son mobile avec lui pour contacter ses
collègues. Dans sa position, il
observait les fidèles entrer dans la
mosquée et les alentours.
Abou Nadjma adore sa
mission, bien qu’elle ne soit pas
facile. C’est un travail dangereux,
mortel. Mais cela ne lui fait pas peur.
Tout au contraire, mourir dans un des
sanctuaires de la grande mosquée, la
première Kaaba des Musulmans, lui serait
un honneur. Le travail devient encore
plus difficile pendant le mois béni de
Ramadan, vu le nombre de fidèles venant
y accomplir leur prière.
Accueillir les
fidèles
Abou Nadjma dit au
correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI) que le nombre de
fidèles venant prier dans la sainte
mosquée d’Al-Aqsa est en augmentation.
Les Musulmans aiment beaucoup leur
mosquée et aiment venir y faire leur
prière. Quotidiennement, ils viennent
par milliers, et jusqu’à un quart de
million les vendredis.
Les fidèles
accomplissent leur prière dans les
esplanades de la mosquée d’Al-Aqsa, puis
ils y resteront jusqu’à l’aube où ils
font leur prière du matin avant de
retourner chez eux, ajoute Abou Nadjma.
Puis dans la journée, des groupes
viendront réciter le saint Coran et des
invocations, sous les arbres de la
mosquée.
Et pour ce qui est de
la mission des gardes de la mosquée, en
particulier dans ce mois béni de
Ramadan, elle consiste à assurer la
sécurité des fidèles et à vérifier la
décence de leurs vêtements, souligne
Abou Nadjma.
Dans le mois de
Ramadan, leur travail est un peu
compliqué, mais les gardes sont
contents, explique-t-il : « J’ai passé
14 ans de ma vie à faire ce travail,
sans me lasser. Nous avons le sentiment
que notre travail dans ce mois béni de
Ramadan sera mieux rémunéré auprès
d’Allah (le Tout Puissant), car nous
préservons le lieu où il y a eu le
voyage nocturne du Messager d’Allah (P)
».
Une autre mission
difficile des gardes consiste à
interdire aux colons sionistes
d’investir les places de la grande
mosquée. Le problème, c’est que la
police de l’occupation sioniste mate les
gardes et les laisse y entrer par la
force. Et cette année, en dépit du grand
nombre de fidèles, les colons y sont
entrés en nombre. Est-ce un message de
défi de ces groupes extrémistes
sionistes qui tentent de mettre la main
sur la mosquée ?
Repas collectifs
Pour sa part, Mahmoud
Abou Atta, coordinateur de la Fondation
Al-Aqsa des legs et du patrimoine,
confirme à notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) que les repas au
moment de la rupture du jeûne offrent de
belles scènes de solidarité embellissant
les places de la sainte mosquée
d’Al-Aqsa.
La Fondation s’est
donné pour mission d’offrir des repas
pendant le mois béni de Ramadan, ainsi
que de l’eau fraîche, des dattes et des
produits.
Au moment de
commencer le jeûne et au moment de le
rompre, la Fondation Al-Aqsa des legs et
du patrimoine essaie d’assurer des repas
pour les fidèles, environ soixante mille
repas cette année.
Abou Atta indique
enfin que les gênes causées par les
occupants sionistes ne jouent en rien
sur le nombre de fidèles. Tout au
contraire, les agissements des colons ne
font que renforcer l’attachement des
Musulmans à leur grande mosquée, à ne
pas la laisser aux sionistes.
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