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Centre Palestinien d'Information

Rapport
L'escalade de l'agression de la droite sioniste contre les citoyens arabes


Photo CPI

1er avril 2008

Palestine – CPI

La police israélienne, épaulée par des forces spéciales, a récemment interpellé dix adolescents originaires des villages de Jisr Az-Zarqaa et d'Al-Firidis (dans les territoires palestiniens occupés en 1948). Elle les suspecte d'avoir jeté des pierres sur des voitures roulant dans la zone de la plage et de l'ancienne route reliant Haïfa à Tel-Aviv. Les médias sionistes rapportent de responsables policiers que plusieurs incidents semblables s'étaient produits dans la même zone, ces derniers mois. Et dans la zone de Chafa Amro, des voitures roulant sur la route express étaient aussi la cible de pierres. Plusieurs adolescents ont été arrêtés. Mais la police s'est vue obligée de les relâcher, lorsqu'un chauffeur a témoigné qu'il avait vu un adulte jetant des pierres en direction de sa voiture.

Le journal hébreu Yadiot Aharanot écrit que la police (israélienne) se montre très inquiète de ces lancements de pierres en direction des voitures passant à proximité des villages arabes. Elle essaie d'y mettre fin avant que cela ne devienne un phénomène dangereux. Selon le même journal, une famille a été transférée à l'hôpital Hillel Yafa, à Al-Khidira, après que sa voiture avait été le sujet de jet de pierres à Jisr Az-Zarqaa.

L'officier Ofar Kanter Wfitch, chef du commissariat de police du village de Zakhrouf Jacob, dit que la division de renseignements de la police besogne pour ramasser des informations sur l'affaire. Quelques adolescents interpellés ont reconnu leur lien avec lesdits incidents, d'autres non, dit-il. L'importance pour lui est de savoir si ces incidents sont planifiés ou tout simplement spontanés. « Nous ne souhaitons guère voir ces incidents comme des signes de l’arrivée d'autres, plus dangereux encore, surtout après l'escalade que Gaza avait récemment connue », a-t-il ajouté.

De tels incidents avaient beau été fréquents à l'intérieur de la ligne verte et dans la partie est de la ville occupée d'Al-Quds (Jérusalem), personne parmi les policiers de haut rang ne croit que ce sont des indications pour le déclenchement d'une troisième Intifada. Ce ne sont que des actes locaux sporadiques. Pas plus loin que lundi dernier, des jeunes de cette ville ont attaqué, avec leurs pierres, une voiture portant des inspecteurs de la mairie d'Al-Quds, brisant les vitres. Des hommes de la sécurité israélienne montrent leur appréhension, de peur de voir s’y mettre les habitants de la ville.

Cependant, même après l'opération de l'institut religieux Markaz Haraf, dans la ville d'Al-Quds, où huit étudiants ont été tués, la police insiste à éloigner toute idée de participation d'habitants dans de tels incidents. Il est difficile de parler d'une troisième intifada. Aucun signe n’indique qu'ils vont augmenter en nombre.

Quant au journal Haaretz, il rapporte de Miky Livi, ancien chef de police dans la zone d'Al-Quds, son propos dans lequel il est dit que les habitants de la ville ne participent pas aux opérations contre "Israël" : « C'est vrai que la majorité des habitants de la partie est de la ville d'Al-Quds ne sont pas des citoyens israéliens, ils respectent cependant la loi ». Toutefois, s'ils participaient aux affrontements ou aux jets de pierres, ils auraient de nombreux avantages à perdre. Assurance sociale. Carte bleue. Droit de voyager à l'étranger. Et surtout des privilèges économiques.

Par ailleurs, les citoyens arabes d'Israël, dont notamment leurs représentants à la Knesset, sont de plus en plus la cible de toute sorte d'attaque de la part de la droite extrémiste israélienne.

A titre d'exemple, Evi Itam, membre du groupe de « l'unité nationale », et Avdigor Libermann, chef du parti « Israël Bitena », ont appelé à chasser des députés arabes du pays. Ils prétextent qu'ils soutiennent le « terrorisme ». En fait, ils n'avaient fait qu'organiser une manifestation de protestation contre l'agression israélienne contre la bande de Gaza qui avait laissé un grand nombre de victimes parmi les civils. Quelques députés de la droite extrémiste israélienne vont encore plus loin dans leurs provocations. Ils accusent des députés arabes d'avoir quelque responsabilité dans l'opération de l'institut religieux Markaz Haraf. Ils exploitent toutes déclarations s’opposant à l'agression et à l'occupation israéliennes.

Enfin, il est à remarquer que les déclarations de la police, concernant ces jets de pierres par des adolescents arabes à l'intérieur de la ligne verte, sont encore relativement modérées. Néanmoins, elles pourraient rapidement prendre une autre tournure en forme d'escalade verbale contre les Arabes. La droite est là pour jeter de l'huile sur le feu.

Rapport publié par le site Al-Mashhad Al-Israïli, la Scène Israélienne, traduit par le CPI.

 



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...


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