- Gaza ? Gaza !Jean-Michel Asselin
pour Help Doctors>>
- Dictionnaire des racismes, de l'exclusion et des discriminations
d'Esther Benbassa.
Larousse, 728p. 28€ >>
- Dictionnaire des mondes juifs de Jean-Christophe
Attias
et Esther Benbassa.
Larousse, 656p. 28€ >>
- Être juif après Gaza d'Esther
Benbassa
aux Editions CNRS, 80p. 4 € >>
- Arabesque Américaine d'Ahmed
Bensaada
aux Editions Michel Brûlé>>
- Sarkozy Israël et les Juifs de Paul Eric
Blanrue
aux Editions Oser Dire. 208 p. 16€ >>
- Sans concessions de Pascal Boniface et Gilles William
Goldnadel aux Editions David Reinharc 340 p. 19€ >>
- Comprendre le Monde de Pascal
Boniface
aux Editions Armand Colin 290 p. 19 € >>
- Qui arme Israël et le Hamas ? de
P. Bouveret,
P. Fenaux, C. Pailhe et C. Poitevin 136 p. 9,90€
>>
- Le grand aveuglement de Charles
Enderlin
chez Albin Michel 384p. 20,90€ >>
- Rhapsodie méditerranéenne de Jean-Marie
Lamblard aux
Editions Loubatières 334p. 25€ >>
- Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais de
Salim Lamrani
aux éditions Estrella 300 p. 18€ >>
- Double moralede Salim Lamrani
aux éditions Estrella, 135p.10€ >>
- Palestine
141 de François Legeait
aux Editions de Juillet>>
- Témoin au Liban avec le Hezbollah de
Thierry Levy-Tadjine
aux éditions L'Harmattan 130 p. 13€ >>
- J'enseigne la paix à Gaza de Ziad
Medoukh
- L'AUTRE Editions >>
- De notre envoyé spécial de René
Naba
aux éditions L'Harmattan 296 p. 27,50€
>>
- Libye. La révolution comme alibi de René Naba
aux éditions du Cygne 108p. 13€ >>
- Liban.
Chroniques d'un pays en sursis de Roger Naba'a
et René Naba
aux éditions du Cygne 165p. 18€ >>
- PALESTINIEN mais presque de
Pierre-Alexandre Orsoni,
Colonna Edition 224p. 20€ >>
- Yasser Arafat, intime de Isabel
Pisano
aux éditions Demi Lune 416p. 20€ >>
- Mon intime conviction de Tariq
Ramadan
aux Presses du Châtelet. 17€95 >>
- Palestine : assez d'injustice !
Revue Relations n° 732>>
- Comment le peuple juif fut inventé de
Shlomo Sand
aux éditions fayard 450 p. 23€
>>
- Le
marché de Dieu de Philippe Simonnot
aux éditions Denoël, 336 p. 22€ >>
Arabesque
Américaine :
Le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe
Ahmed Bensaada
Editions Michel Brûlé
Tunisie,
Égypte, Lybie, Yémen, Bahreïn… Des marées humaines
ont défilé dans les rues de plusieurs pays arabes
depuis janvier 2011, maniant avec véhémence une
parole si longtemps confisquée, arborant une dignité
outrageusement bafouée. Ces scènes étaient
impensables il y a quelques mois à peine. En peu de
temps, des lieux urbains très communs sont devenus
le théâtre d’une colère si longtemps refoulée que
son débordement a provoqué la chute de régimes que
l’on croyait immuables.
S’il n’y a rien de plus émouvant que
de voir un peuple recouvrer sa liberté après avoir
subi le joug du despotisme et retrouver sa fierté
après des années d’humiliation, le modus operandi de
ces révoltes, leurs conséquences sur la vie
politique actuelle et la gesticulation singulière de
la diplomatie américaine qui les a entourées
laissent perplexes. Un vent de liberté souffle, mais
d’où souffle-t-il donc ?
Formation de cyberactivistes,
utilisation des nouvelles technologies, implication
de politiciens de haut rang, intervention
d’organismes spécialisés dans « l’exportation » de
la démocratie… Le présent ouvrage se veut une étude,
le plus objective possible, sur le rôle des
États-Unis dans les révoltes de la rue arabe.
Titulaire d’un doctorat en physique
de l’Université de Montréal, Ahmed Bensaada fut
enseignant à l’Université d’Oran, chercheur à
l’École polytechnique de Montréal, enseignant à la
Commission scolaire de Montréal, auteur de manuels
scolaires, consultant scientifique, conseiller
pédagogique, et plus encore. Il écrit régulièrement
dans les journaux et les médias électroniques,
notamment dans Le Quotidien d’Oran, un des
plus grands quotidiens algériens, ainsi que,
récemment, dans l’édition francophone du fameux
journal égyptien
Al-Ahram.
Sa carrière a été ponctuée par de nombreux prix,
dont le Prix du premier ministre du Canada pour
l’excellence dans l’enseignement.
Sans concessions Conversations avec David
Reinharc Israël-Palestine, Antisémitisme,
communautarisme, Sarkozy, Obama, l’Islam en France, la
guerre de Gaza, l’ONU, l’Iran, le terrorisme, la IIIème
guerre mondiale,
le foot…
Pascal Boniface & Gilles William
Goldnadel
(Editions David Reinharc - 340 pages
- 19 €)
À ma droite, Gilles-William
Goldnadel, célèbre avocat pénaliste,
auteur d'essais bénéficiant d’une
reconnaissance intellectuelle et
médiatique, ami de Benyamin
Netanyahou, invité personnel de
Nicolas Sarkozy lors du voyage de ce
dernier en Israël en juin 2008, est
un homme engagé.
À ma gauche, Pascal Boniface,
géopolitologue faisant autorité,
auteur d’une quarantaine d’ouvrages
ayant pour thème les relations
internationales, les questions
nucléaires et de désarmement, les
rapports de force entre les
puissances, ou encore la politique
étrangère française est, lui aussi,
très connu pour ses convictions ; il
publie de nombreux articles dans des
revues internationales de
géopolitique et intervient
régulièrement dans les médias,
qu’ils soient nationaux ou
internationaux, écrits ou
audiovisuels.
Les deux intellectuels sont à
l’opposé sur l’échiquier politique
mais cette différence, loin de léser
le débat, l’enrichit. Car il s’agit
là de renouer un dialogue dans une
commune exigence de vérité.
Ce livre conjugue, sur des terrains
minés et passionnés, une analyse
géopolitique clinique et complète,
sans chercher pour autant à éviter
la polémique, motivée par la seule
nécessité de mieux comprendre des
questions qui sont la clé de notre
stabilité.
Livre écrit à quatre mains par deux
intellectuels engagés dont la «
prise de bec » exigeante reste un
échange réalisé dans une
reconnaissance mutuelle.
Le catch rhétorique est ouvert mais
il a ses règles.
Pascal
Boniface,
géopolitologe, est Directeur de
l’Institut de relations
internationales et stratégiques
(IRIS) et enseignant à l’Institut
d’Études européennes de l’Université
Paris VIII. Gilles-William Goldnadel,
célèbre avocat pénaliste, est le
président-fondateur de Avocats sans
Frontières et le président de
l’Association France-Israël. Il
vient d’être élu triomphalement au
CRIF (Conseil représentatif des
Institutions Juives de France).
Après un an et plus de
silence, un petit mot de fin d’été. Un an et plusieurs mois
ne furent pas de trop pour achever et éditer ce dernier
livre « Rhapsodie méditerranéenne». Avec l’ouvrage
qu’elles vous proposent aujourd’hui, les Nouvelles Editions
Loubatières lancent un nouveau domaine littéraire, «
Libre parcours » ; d’autres écrits sont sous
presse. Chanson de geste pour
notre temps, si l’on peut dire,
Rhapsodie méditerranéenne porte en sous-titre «
Essai métissé ». Par la succession de
brefs récits, entrelacés sur le mode des conteurs antiques,
le narrateur nous fait entrer dans la longue épopée des
peuples méditerranéens. Tissage des cultures
et métissage des hommes contribuent à relativiser la
différence mais aussi, par un heureux paradoxe, à
réintroduire, au hasard de la génétique ou de l’histoire,
une part de diversité au coeur même du monde métissé. Venus de tous les
horizons, Francs, Arabes, Berbères, Wisigoths, Vandales,
Maures, Byzantins, Occitans, chrétiens, juifs et musulmans…
tous, aimantés par ce centre liquide, se visitent, se
battent, échangent, s’aiment, s’assemblent et finissent
parfois par se ressembler. Une foule de
personnages familiers ou méconnus forment alors le choeur,
répondant au présent aux interrogations des jeunes
générations, témoins étonnés du libre parcours des hommes.
—Mon
frère Mustapha a les cheveux blonds et les yeux bleus,
pourquoi ?
—J’en sais rien, viens, donne-moi la main.
La main tendue
pour trouver ensemble le chemin et raisonner.
Main tendue pour une invitation au voyage le long de la mer
des Deux Rives, où l’on ne s’interdit pas de rechercher la
Chèvre d’or des Sarrazins, ni de s’interroger sur l’éclosion
de la lyrique des troubadours. Le rôle capital des Africains
du Nord dans le miracle d’al-Andalous est partout souligné.
Ce sera un périple sans frontières, au temps où ni les
Pyrénées, ni le détroit de Gibraltar, ne séparaient les
hommes. Rhapsodie
méditerranéenne,
dans les librairies aux premiers jours d’octobre 2010, (334
p., 25 euros). Ed. Loubatières.
L’AUTEUR
- Journaliste freelance, Pierre-Alexandre Orsoni
est un spécialiste du Proche-Orient, et plus
particulièrement de la Palestine. Il aime à se définir comme
un franco-palestinien : "français par son père et sa mère,
palestinien par sa fille Sirine". Il travaille depuis plus
de vingt ans, sur le traitement politico-médiatique de la
Palestine et de son peuple. Fondateur, Directeur exécutif et
Rédacteur en chef de La Maison d’Orient. Ce livre
est un patchwork israélo-palestinien, observé à travers un
kaléidoscope occidental.
L’ÉDITEUR - Colonna Edition est un éditeur basé à
Ajaccio en Corse. La maison d'édition a été fondée par
Jean-Jacques Colonna d'Istria, qui est aussi
Administrateur du Lazaret Ollandini et Membre du Conseil
Economique, Social et Culturel de la Corse. Jean-Jacques
Colonna d'Istria a reçu des mains de Jack Lang
l'insigne de Chevalier des Arts et des Lettres.
BON DE COMMANDE
Nom :
_________________________________ Prénom :
________________________________
Le monde a changé, les clés de sa compréhension également:
nouvelles références, nouveaux défis, nouveaux acteurs. Il
n'oppose plus deux blocs rivaux et ne correspond pas non
plus à l'image trop simpliste d'un monde dominé par la seule
puissance américaine.
Ce monde est aussi le nôtre - notre horizon de vie- un peu
comme l'était le village pour nos grands-parents. Désormais,
les questions internationales ne peuvent plus être
uniquement l'affaire des diplomates ni de quelques experts
éclairés. À l'heure où la frontière entre le national et
l'international est brouillée, pour ne pas dire largement
effacée, il est un impératif citoyen d'aider à mieux
comprendre les affaires mondiales. Dans quel monde
vivons-nous? Quelles sont les conséquences du monde
extérieur sur notre vie quotidienne? Quels sont les rapports
de force internationaux qui se modèlent sous nos yeux? Quels
sont les grands défis globaux à relever et les menaces
auxquelles faire face? Et quels sont les débats d'idée à
l'échelle internationale?
Pascal Boniface donne dans cet ouvrage toute la mesure de
son talent et montre qu'il est possible de parler de
relations internationales, sans jargon ni raccourcis
simplistes.
Pascal Boniface est directeur de l'IRIS (Institut de
relations internationales et stratégiques) et enseignant à
l'Institut d'études européennes de l'Université paris 8.
Dictionnaire
des racismes, de l'exclusion
et des discriminations
Larousse, collection "à présent"
Ce dictionnaire est une
première en France. Il présente et analyse les préjugés racistes
et les pratiques discriminatoires des origines à nos jours, dans
notre pays et dans le monde.
Il va toutefois
au-delà.
L'idée de l'Autre
étranger, objet de peur et de rejet, est certes aussi vieille
que l'humanité elle-même. Couleur de peau, origine ethnique ou
géographique, religion, genre, pauvreté, orientation sexuelle,
handicap, toute différence sensible ou imaginée peut devenir
prétexte au déchaînement de la haine et de la violence.
Pourtant, loin d'en être simplement les
victimes passives, ceux qui ont subi cette haine et cette
violence ont résisté. Ils ont produit des cultures plurielles,
qui ont marqué la civilisation. Ils ont lutté sans relâche pour
enrayer ces fléaux, épaulés par les défenseurs des libertés et
de la dignité humaine.
C'est aussi à ces combats, et sans esquiver
les questions brûlantes de l'actualité immédiate, que ce
dictionnaire entend rendre justice.
En encourageant le développement à Gaza de la branche la plus
extrémiste des Frères musulmans, Israël a joué avec le feu
pendant près de deux décennies. Les gouvernements successifs à
Jérusalem n’ont-ils pas longtemps cru que le cheikh Yassine,
fondateur du Hamas, pouvait être « l’antidote à l’OLP » ? Il est
vrai qu’à l’époque les États-Unis eux-mêmes, en finançant et en
armant les moudjahidine afghans, avaient grandement sous-estimé
la menace islamiste. Ni la CIA ni les services de renseignements
israéliens n’ont alors prisla peine d’analyser – voire de
traduire – les textes diffusés par ces organisations. Ils
découvriront trop tard qu’ils ont, de fait, participé à la
création du Hamas et d’Al-Qaida.
Dans ce nouveau document d’enquête, l’auteur du Rêve brisé
(2002) et des Années perdues (2006), correspondant permanent de
France 2 à Jérusalem, raconte, à partir de sources
exceptionnelles et souvent exclusives, l’incompréhension,
l’aveuglement, le double jeu parfois des services de
renseignements et des politiques à Jérusalem, à Tel-Aviv et à
Washington. Il décrit aussi comment l’occupation israélienne, le
développement de la colonisation dans les territoires
palestiniens et la politique américaine au Proche-Orient ont
fait le lit de l’islam radical. Autant de leçons d’histoire à
méditer pour tous ceux qui prétendent oeuvrer à une paix juste
et durable dans la région.
Célèbre journaliste de la presse espagnole, Isabel PISANO a
interviewé de nombreux hommes d’État, politiciens, artistes,
intellectuels et personnalités du show-biz. Elle a été
correspondante dans des zones de conflit, couvrant les guerres
du Liban, du Tchad, d’Irak, de Bosnie, de Somalie. Elle fut la
seule journaliste présente pendant les bombardements de Mossoul
et Bassora (Irak) en 1993. Considérée en Espagne comme la «
meilleure journaliste de l’année 2002 » par l’Association des
magazines d’information (ARI) pour la qualité de ses reportages
internationaux, spécialement ceux réalisés en Palestine, au
Nigeria et en Afghanistan, elle est également l’auteur de
plusieurs ouvrages publiés en espagnol, comme Moi,
terroriste, les protagonistes parlent et Moi, pute, les
prostituées parlent, best-seller qui a donné lieu à la
réalisation d’un film.
Préface de Tariq RAMADAN
Postface de Thierry MEYSSAN
« Comment être juif après l’offensive
israélienne contre Gaza ? Mais peut-on cesser d’être juif ?
Juif, en tout état de cause, probablement le reste-t-on, si du
moins être juif relève d’abord d’une posture fondatrice, celle
du regard constant porté sur soi et sur autrui pour établir
invariablement la balance entre soi et le monde. À ce Juif-là,
Gaza, de toute évidence, lance plus d’un défi. »
Ziad Medoukh, professeur de français à l'université Al-Aqsa de Gaza en
Palestine, coordinateur du centre de la paix à cette université,
vient de sortir un livre de poésie en France sous le titre:
J'enseigne la paix à Gaza-poèmes de la paix palestinienne.
publié par la maison d'édition :l'Autres édition à Montpellier,
ce recueil de poèmes regroupe plus de 60 poèmes qui parlent de
la Palestine, Gaza, les jeunes, les femmes et les enfants
palestiniens, il chante la paix, l'espoir et la liberté pour la
Palestine et pour la région.
Présentation :
Ziad
Medoukh est professeur de français à l’université Al-Aqsa à Gaza
Il participe aux rencontres de la Palestine,Gaza,la francophonie,
la non violence et la paix partout dans le monde.
Il est attaché aux principes de la démocratie, des droits de
l’homme, Militant engagé pour la paix et pour des solutions
pacifiques dans la région, il a créé en 2006 un centre de la
paix à son université de Gaza.
Ziad Medoukh est écrivain, poète, chercheur, intellectuel,
mais se définit souvent comme simple citoyen palestinien
Il chante dans ses poèmes l’amour de la Palestine,
l’attachement à sa ville natale, Gaza, la résistance sur la
terre de Palestine, l’engagement des femmes palestiniennes, le
rôle de la jeunesse dans la société palestinienne
Il évoque souvent l’espoir dans ses écrits,
l’espoir d’un lendemain meilleur à Gaza et en Palestine
Surtout il répète toujours dans ses poèmes le mot
paix.
C’est la voix de la paix palestinienne pour le monde
francophone.
Si ses
poèmes ponctuent les évènements qui ont marqué Gaza et
impressionné le monde, c’est que Ziad Medoukh s’identifie à la
Palestine, à ses compatriotes, dont chaque geste, chaque
livre ouvert, est au quotidien un acte de résistance à
l’occupation et au blocus israéliens citoyen palestinien de
Gaza, il tente de réparer les déchirures du drapeau
palestinien, il sait que la paix est la seule solution pour le
conflit. La paix est le nom de notre Dieu qui nous demande de
vivre en paix sur sa terre sacrée .
Il émane de ces poèmes une générosité, celle d’un homme qui dit merci,
merci à la culture française, merci aux militants solidaires de
la Palestine. On y lit le désir de n’oublier personne, et
surtout aucun de ceux qui souffrent et auxquels il voudrait
redonner espoir.
Comment analyser les défis et les
difficultés liés à la « nouvelle visibilité des citoyens
occidentaux de confession musulmane » ? Comment appréhender,
lorsqu’elles ne sont pas périmées, les délicates notions de
racines, d’identité, d’intégration, d’immigration et de
sécurité ? Comment penser posément le fait musulman sans agiter
ces outils de « politique émotionnelle » que sont aujourd’hui le
foulard, le niqab ou la burqa ?Telles sont quelques-unes des
questions auxquelles Tariq Ramadan, fort d’un engagement de plus
de vingt ans contre le « clash des perceptions », apporte ici
des réponses franches, accessibles et dépassionnées. Dépassant
les préjugés et l’incompréhension, il appelle en particulier les
musulmans d’Occident à rejeter les réflexes minoritaires et la
tentation victimaire, afin d’être des citoyens engagés
connaissant leurs responsabilités et leurs droits. À charge,
pour les non-musulmans, de les reconnaître comme voisins et
citoyens à part entière, afin d’élaborer une vision commune de
l’avenir et de favoriser l’avènement d’un vrai pluralisme.
Échapper aux « ghettos » mentaux, sociaux, culturels et
religieux pour accéder à une nouvelle ère de l’islam
occidental : telle est l’« intime conviction » et la chance que
Tariq Ramadan invite chacun à saisir, sans distinction de
culture ou de foi.
Le livre sera disponible
officiellement le 29 septembre et exceptionnellement en vente
dans les librairies musulmanes pendant le mois de Ramadan
Pour se procurer le livre, contacter : Salim Lamrani
Nouveau livre de Salim
Lamrani : "Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais"
Chers amies et amis,
Le 1er septembre
2009 sort mon ouvrage intitulé Cuba. Ce que les médias ne
vous diront jamais aux Editions Estrella. Il s’agit d’un
livre de 300 pages. Les principales problématiques de la réalité
cubaine y sont analysées pour illustrer le gouffre qui sépare la
réalité d’un pays complexe de l’image véhiculée par les médias
occidentaux. Cet ouvrage contient également un extraordinaire
prologue de Nelson
Mandela qui m’a fait l’immense honneur d’associer sa plume à
mon travail.
Vous n’êtes pas sans savoir que les médias censurent toute
pensée alternative au sujet de la problématique cubaine. Cet ouvrage
n’y échappera probablement pas d’autant plus qu’il pointe du doigt
les graves manquements de notre presse à son devoir d’information,
ainsi que ses violations réitérées de l’éthique journalistique.
C’est la raison pour laquelle
je fais appel à vous pour participer activement à la diffusion de ce
livre et faire circuler cette information à tous les amis de Cuba
ainsi qu’à celles et ceux qui s’intéressent à ce pays, et souhaitent
sortir de la pensée unique.
L’ouvrage n’est pas encore
distribué en librairie mais il est disponible dès à présent auprès
de l’auteur au prix de 18€. Des tarifs spéciaux sont réservés aux
associations.
N’hésitez pas à me contacter
pour toute information supplémentaire. Je suis, bien entendu, à la
disposition de tous celles et ceux (personnes, associations,
librairies…) qui souhaiteraient m’inviter pour une présentation de
ce livre ou un débat.
Je serai présent à la Fête de
l’Humanité le 11, 12 et 13 septembre 2009 pour y dédicacer mon
livre. Une présentation est prévue sur les stands de Granma (le 12
septembre à 14h), de Cuba Si et de France Cuba (date et heure à
définir).
Liste des points de vente en librairie sur Paris, Lille, St
Etienne, Grenoble...
Les bénéfices de la vente du livre seront reversés aux missions de
Help Doctors
Pour commander les deux tomes du livre "Gaza? Gaza!", merci
d'envoyer un chèque bancaire de 26 € (frais de port compris) à
l'ordre de Help Doctors à Help Doctors BP 10745 59034 Lille
Cedex. N'oubliez pas de mettre votre adresse afin que nous
puissions vous envoyer le livre.
Ce recueil exclusif de 22 témoignages de vie pendant les 22
jours de guerre a été réalisé par Help Doctors et est édité
grâce à nos donateurs. Nous comptons sur vous pour nous aider à
diffuser ce travail humanitaire au plus grand nombre.
«La guerre la plus brutale qu’Israël ait jamais entreprise».
C’est ce qu’écrivait le 20 janvier 2009 le quotidien israélien
Haaretz au lendemain de l’opération Plomb durci. Après cette «
guerre de Gaza », bien des questions se posent. D’où viennent
ces armes qui offrent à l’Etat hébreu son écrasante supériorité
militaire ? Pourquoi un tel recours à la force ? Qu’en est-il du
respect des lois de la guerre ?
Le présent ouvrage cible les questions militaires et
humanitaires – au-delà des événements de Gaza – et tout
particulièrement la problématique des transferts d’armements
vers Israël. Premier fournisseur : les Etats-Unis dont
l’incommensurable aide militaire est inscrite dans des
accords solides. Suit l’Union européenne qui reste une
source d’approvisionnement secondaire – avec la France en
numéro un et la Belgique en quatrième place – mais dont la
signification politique ne peut être éludée. Il évoque
également les armes du Hamas, artisanales pour la plupart,
dont l’utilisation indiscriminée contre des populations
civiles israéliennes est à la fois condamnable et
contre-productive.
Le livre explore ensuite les origines de ce qu’on est bien
obligé de nommer la « violence d’Etat » israélienne. Et
d’expliquer qu’une certaine culture de la forteresse
assiégée a fini par produire une société convaincue de sa
vulnérabilité face à un environnement hostile et donc du
bien-fondé de ses guerres.
Viennent enfin plusieurs rapports d’organisations
internationales (Amnesty International, Human Rights
Watch, Comité international de la Croix-Rouge) qui
jugent sévèrement les pratiques de Tsahal, et aussi
celles du Hamas.
Aujourd’hui, en France, parler d’Israël avec sérénité et
franchise est devenu impossible. La question est taboue. Quiconque
se permet de critiquer l’État juif risque d’être qualifié
d’antisémite. Dans la « patrie des Droits de l’Homme et de la
liberté d’expression », un délit d’opinion, en politique et en
histoire, est établi. En lieu et place de la discussion libre, une
dictature de la pensée unique a été instaurée…
C’est en 1967, par la voix du président Charles de Gaulle, que la
France prit pour la première fois ses distances avec Israël. Sous le
régime précédent, ce pays avait bénéficié de grands privilèges,
puisque c’est grâce à la IVe République que l’État juif avait acquis
la bombe atomique. Les présidents français qui succédèrent au
général s’efforcèrent, à son image, de maintenir l’équilibre entre
les parties en présence, palestiniennes comme israéliennes.
Mais tout changea soudain en 2007, avec l’élection à la présidence
de la République de Nicolas Sarkozy. Celui-ci avait longtemps été à
la tête d’un parti qualifié de « gaulliste ». Mais, sur la question
d’Israël, il tourna résolument le dos à la position défendue par le
général. Prônant désormais la défense quasi inconditionnelle
d’Israël, Sarkozy met aujourd’hui en oeuvre une politique qui est
l’image inversée de celle du fondateur de la Ve République. Pour
lui, toute critique d’Israël serait un signe d’antisémitisme.
Historien spécialisé dans les mystifications, Paul-Éric Blanrue
refuse de verrouiller sa pensée. L’objectif de son livre est de
participer à la prise de conscience du danger que représente la
nouvelle politique étrangère française.
Paul-Éric Blanrue nous ouvre les yeux sur les aspects déjà périmés
des choix étranges de Nicolas Sarkozy.
Il dévoile pourquoi le président français s’est engagé dans une voie
qui va contre les intérêts de son pays et risque d’entraîner bientôt
la France dans des conflits majeurs, au Liban, en Iran ou ailleurs.
Il décrit un par un les réseaux pro-israéliens qui servent cette
stratégie, démontre leur puissance, signale leur aveuglement et
fournit les noms des principales personnalités qui en font partie.
Il récuse l’assimilation faite systématiquement entre judaïsme et
sionisme. Il appelle les juifs de France à se défaire d’urgence de
leurs porte-voix officiels, qui ne représentent tout au plus qu’un
sixième d’entre eux, et les encourage à se rebeller contre une
politique qui, à terme, se révélera désastreuse pour eux comme pour
tous les Français.
L’auteur avance enfin des propositions qui font revivre la hardiesse
traditionnelle de la pensée critique française et qui peuvent à
nouveau souder les Français dans un projet généreux, pour en finir
avec le communautarisme imprudemment importé des États-Unis.
De notre
envoyé spécial Un
correspondant sur le théâtre du monde 1969-2009
ISBN : 978-2-296-08202-1 • 27.50 € • 296
pages
Fruit d'une gestation de quarante ans, au gré des reportages dictés
par l'actualité, De notre envoyé
spécial, un
correspondant sur le théâtre du monde traite de sujets
qui demeurent de la plus brûlante actualité, du jeu régional des
puissances grandes et petites au Moyen-Orient, des guerres qui s'y
déroulent au Liban, en Irak et en Palestine avec en point de mire
l'Iran.
L'ouvrage offre en outre une lecture de « la Palestine en
contre-champ », de la France, du « rôle positif » de la colonisation
et « de l'accusation d'antisémitisme comme arme de dissuasion ».
Compilation des articles les plus significatifs, De notre envoyé spécial, un
correspondant sur le théâtre du monde vous restitue dans
leur intégralité des dépêches à l'état brut. Un tableau d'époque en
somme.
L'auteur : René Naba
Correspondant tournant au bureau régional de l'Agence France Presse
à Beyrouth (1969-1979).
Responsable du Monde arabo-musulman au
service diplomatique de l'AFP (1980-90).
Conseiller du Directeur général de RMC Moyen-Orient, chargé de
l'information (1989-1994).
Il est notamment l'auteur des ouvrages suivants :
Guerre des Ondes, Guerre des Religions, la bataille hertzienne dans
le ciel méditerranéen
(Harmattan-1998) Rafic Hariri, un
homme d'affaires, Premier ministre
(Harmattan-2000) Du Bougnoule au
sauvageon, voyage dans l'imaginaire français
(Harmattan-2002) Aux origines de la
tragédie arabe (Bachari-2006) Liban : Chroniques
d'un pays en sursis (Editions du Cygne-2008) Libye : La
révolution comme alibi (Editions du Cygne-2008)
Après plus de quarante ans d'occupation par Israël et de violence
multiforme, le territoire palestinien se trouve réduit à une peau de
chagrin, annexé de fait, enfermé par un mur qui fera plus de 700 km
une fois complété. Situation d'apartheid pour les uns, colonialisme
pour les autres, l'asphyxie sociale et économique de la Palestine
nourrit le radicalisme islamique que l'on prétend combattre. Quelle
issue politique et pacifique est encore possible après la guerre
récente contre Gaza? Que sait-on des politiques néolibérales qui
affectent aussi la vie des Palestiniens? Quel est l'état du
mouvement de paix? Quelles initiatives de solidarité sont porteuses
de solutions et d'espoir?
Dans ce dossier :
Palestine : assez d'injustice! par Jean-Claude Ravet
à lire sur le site de
Relations;
Une tragédie historique, entrevue avec Gilbert Achcar;
Occupation coloniale par Robert Fisk;
Tensions entre le Fatah et le Hamas par Fadi Hammoud;
Développement ou dépossession? par Dawood Hammoudeh;
L'autre Israël par David Neuhaus;
Déroute du mouvement de la paix par Anne Latendresse;
Article paru dans Points Critiques,
mensuel de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique, n° 293,
février 2009, pp. 16-17.
Un livre important
Comment le peuple juif fut
inventéde Shlomo Sand[1]
Dès l’avant-propos, cet « essai à caractère
historique », comme le définit Sand lui-même, m’est apparu comme
l’oeuvre d’un chercheur rigoureux et honnête, qui « annonce la
couleur » en montrant au lecteur « d’où il parle » : il le fait au
travers de portraits de personnages ayant compté dans sa vie
personnelle au point d’avoir joué un rôle dans la genèse de ce
livre. Suit une analyse historique approfondie des origines des
concepts de peuple, d’ethnie et de nation. Puis vient le « plat de
résistance » : Sand s’attaque à des questions le plus souvent
ignorées par les historiens israéliens spécialisés en « histoire du
peuple juif »[2]
telles que : « un peuple juif a-t-il réellement existé pendant
plusieurs millénaires là où tous les autres «peuples» se sont fondus
et ont disparu ? Comment et pourquoi la Bible (…) dont
personne ne sait vraiment quand ses parties ont été rédigées et
ordonnées, est-elle devenue un livre d’histoire crédible qui décrit
la naissance d’une nation ? Dans quelle mesure le royaume des
Hasmonéens[3]
de Judée, dont les différents sujets ne parlaient pas la même langue
et, pour la plupart, ne savaient ni lire ni écrire, pouvait-il
constituer un Etat-nation ? Les habitants de Judée ont-ils vraiment
été exilés après la destruction (…) ? Ets’il n’y a
pas eu d’exil du peuple, qu’est-il advenu des habitants locaux et
qui sont ces millions de juifs apparus sur la scène de l’histoire en
des lieux si inattendus ? Si les juifs disséminés de par le monde
constituent un même peuple, quelles composantes communes pourra-t-on
trouver, aux plans culturel et ethnographique (laïc), entre un juif
de Kiev et un juif de Marrakech, si ce n’est la croyance religieuse
et certaines pratiques rituelles ? (…) A défaut de
dénominateur commun culturel profane entre les communautés
religieuses, les juifs seraient-ils unis et distingués par les
« liens du sang » ? Les juifs forment-ils un « peuple-race
étranger», comme les antisémites se le représentaient et ont voulu
le faire croire depuis le XIXe siècle ? »[4].
La fin d’un mythe
Thèse centrale du livre : « les juifs ont
toujours formé des communautés religieuses importantes qui sont
apparues et ont pris pied dans diverses régions du monde, mais ne
constituent pas un « ethnos » porteur d’une même origine, unique,
qui se serait déplacé au cours d’une errance et d’un exil permanents ».[5]
Cette thèse s’oppose à celle qui s’est imposée, en Israël et
ailleurs,surtout depuis les années 1970 mais qui trouve son
origine dans les conceptions essentialistes élaborées principalement
à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Selon celle-ci, la
grande majorité des juifs d’aujourd’hui sont les descendants des
Hébreux des temps bibliques qui, malgré leur dispersion, ont
toujours réussi à préserver les « liens du sang » entre leurs
communautés pourtant très éloignées géographiquement.
Sand démonte un à un les mythes « historiques »
constitutifs de cette vision d’un peuple préservé miraculeusement
« malgré l’histoire ». Pour lui la Bible ne peut être considérée
comme un livre d’histoire. Il établit de manière convaincante
l’impossibilité historique du grand exode des Hébreux d’Egypte. Il
met en doute l’importance du royaume de David et de Salomon. L’exil
à Babylone ? Il n’aurait concerné que les élites politiques et
intellectuelles. Celui de l’an 70 de notre ère n’aurait tout
simplement pas eu lieu : à l’époque de la domination romaine, seule
une minorité de prisonniers réduits en esclavage auraient été forcés
de quitter la Palestine. Ses recherches le mènent à la conclusion
que l’écrasante majorité des habitants de la Judée continuèrent à
vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.
Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle,
tandis que la majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe
au VIIe siècle.
Mais d’où proviennent alors les nombreuses
communautés juives qui se sont développées en dehors de la
Palestine ?
Une religion prosélyte
Du IIe siècle avant J.C. au IIe siècle après
J.C., le judaïsme fut la première religion prosélyte. C’est ainsi
qu’il se répandit sur tout le pourtour de la Méditerranée. Au
premier siècle de l’ère chrétienne apparut, sur le territoire de
l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène. Malgré la victoire
du christianisme au IVe siècle dans l’empire romain, le judaïsme
continua à se répandre aux marges du monde chrétien : naissance, au
Ve siècle, du royaume juif d’Himyar sur le territoire de l’actuel
Yémen et conversion de tribus berbères au VIIe siècle dont certaines
prendront ensuite part à la conquête de la péninsule ibérique. Au
VIIIe siècle, le judaïsme se répandit dans l’immense royaume khazar
qui s’étendait du Caucase à l’Ukraine actuelle. A partir du XIIIe
siècle de nombreux juifs issus de ce royaume auraient été refoulés
vers l’est de l’Europe du fait des conquêtes mongoles. Ce serait là
qu’avec des juifs venus des régions slaves du sud et d’autres issus
des actuels territoires allemands, ils auraient posé les bases de la
culture yiddish.
Jusqu’en dans les années 1960, on trouve des
éléments de cette histoire plurielle de l’origine de juifs dans
l’historiographie sioniste. Mais une « normalisation » interviendra
suite à la conquête de la Cisjordanie en juin 1967 : « Les
conquérants de la cité de David (…) se devaient d’être les
descendants directs de son royaume mythique et non (…) les
héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars ! »[6].
A la même époque, à l’appui de la thèse de l’unicitéd’origine du « peuple juif », des biologistes israéliens
commenceront à défendre l’idée d’une « proximité génétique » des
Juifs du monde entier.
Des remises en questions porteuses d’espoir
Depuis la fin des années 1980, les « nouveaux
historiens » israéliens ont fait voler en éclat les mythes sionistes
concernant les conditions de la création de l’Etat d’Israël
[7]. Il en résulte qu’aujourd’hui,
seules des personnes très mal informées ou de mauvaise foi
soutiennent encore que les dirigeants sionistes étaient prêts à
partager la Palestine selon les stipulations de la résolution 181
votée par l’Assemblée générale de l’O.N.U. en novembre 1947 ou que
les Arabes de Palestine ont volontairement quitté leur pays en 1948.
Le fait qu’il soit aujourd’hui scientifiquement établi que les
Palestiniens ont été à cette époque victimes d’un nettoyage ethnique
constitue un argument de poids pour ceux qui demandent la
reconnaissance des droits des exilés.
Avec
l’ouvrage de Sand, c’est un des principaux mythes fondateurs du
sionisme qui s’écroule : celui selon lequel, du début de l’ère
chrétienne au milieu du XXe siècle, les juifs auraient constitué un
peuple en exil ayant toujours aspiré au retour dans sa patrie. Sand
démontre au contraire, de manière convaincante, qu’il n’y a pas eu
d’exil massif et que ce sont par conséquent les Palestiniens
d’aujourd’hui qui sont, pour la plupart, les descendants des Hébreux
de l’Antiquité, majoritairement convertis à l’islam à partir du VIIe
siècle.
Ainsi, s’effondrent une à une les
justifications « historiques » du dessein sioniste de remplacement
des populations autochtones par des juifs venus du monde entier.
Non, la Palestine de la fin du XIXe siècle n’était pas une « terre
sans peuple ». Non, les Arabes de Palestine ne sont pas partis
volontairement en 1948. Non les juifs du monde entier ne constituent
pas un seul peuple et ne sont pour la plupart pas les descendants
des Hébreux de Palestine.
Ces remises en question me semblent porteuses
d’espoir. Car comme l’écrit Shlomo Sand pour terminer son livre : «
Si l’on peut tenter de modifier de façon si radicale l’imaginaire
historique, pourquoi ne pas chercher également à envisager, en
faisant preuve de beaucoup d’inventivité, un avenir totalement
différent ? Si le passé de la nation relève essentiellement du mythe
onirique, pourquoi ne pas commencer à repenser son avenir, juste
avant que le rêve ne se transforme en cauchemar ? ».
Quelle image a-t-on des chiites libanais en
France et en Occident ? Quels sont les points de ressemblance entre
théologies chrétiennes et chiites ? Le Hezbollah
mérite-t-il les diabolisations que lui prête le Gouvernement Bush ?
Quels étaient les enjeux de la guerre d'Israël au Liban à l'été 2006
? Quelles en sont les conséquences au Liban aujourd'hui ? Peut-on
s'appeler Lévy et soutenir le Hezbollah ?
Thierry LEVY-TADJINE dont le nom est évocateur de ses origines
juives et de ses liens avec l’Islam, même s’il est un ancien
séminariste de la Mission de France, a choisu de s’expatrier au
Liban pour y tenter l’aventure et y monter des projets
universitaires. Docteur ès sciences économiques et ès sciences de
gestion, il est professeur-associé à l’Université St-Esprit deKaslik
(USEK) où il dirige un centre de recherches en économie et gestion,
le CIRAME. Il intervient toujours en France et dans d’autres
institutions libanaises comme l’Université Islamique du liban. A
l’été 2006, il a vécu le conflit entre Israël et le Hesbollah et a
choisi de rester au liban comme témoin.
Larousse,
coll. "A présent",
656 pages, 15 cartes en couleurs, 28€.
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Jean-Christophe
Attias et Esther
Benbassasont directeurs d’études à l’École
Pratique des Hautes Études, en Sorbonne, où ils sont
respectivement titulaires des chaires de pensée juive médiévale
et d’histoire du judaïsme moderne. Auteurs de nombreux ouvrages
sur le judaïsme traduits à l’étranger et devenus des
classiques, ils sont aussi des intellectuels présents dans le débat
public et leur engagement citoyen leur a valu le Prix Françoise
Seligmann contre le racisme, l’injustice et l’intolérance
(2006). Parmi leurs publications les plus récentes : E. Benbassa,
La Souffrance comme identité (Fayard, 2007, Prix Guizot
2008 de l’Académie française) ; J.-C. Attias & E. Benbassa
(éds), Des cultures et des dieux. Repères pour une
transmission du fait religieux (Fayard, 2007).
ISBN : 978-2-84924-094-6
14 x 21 cm
108 pages
13,00 €
Pays méconnu, longtemps mis au ban de la communauté
internationale, dirigé par un homme qui a longtemps encombré
l'inconscient collectif par ses extravagances, la Libye fait son
grand retour sinon sur la scène internationale à tout le moins
sur la scène médiatique. Ce livre aurait pu s'intituler « La
Libye, l'alibi comme révolution », tant les officiels libyens
sont passés maîtres dans l'art de triturer la réalité, de
torturer la vérité dans l'unique but de s'exonérer de tout ce gâchis.
Justifiant son virage et ses multiples reniements, Le colonel
Kadhafi a confessé dernièrement, en guise d'excuse absolutoire,
qu'il s'était trompé durant la première tranche de son règne.
Il se murmure à Tripoli, Benghazi, Sebha et Syrte qu'un cauchemar
hante les Libyens, celui de se réveiller un jour avec un Kadhafi
leur confessant à nouveau qu'il s'est une nouvelle fois trompé
les trente années suivantes de son règne.
Format 20 x 20 cm
100 pages - Reliure volume.
Parution : 2ème trimestre 2008
141 : c’est le nombre d’enfants tués par l’armée israélienne
en 2006 dans les territoires palestiniens.
Comme partout, les enfants sont les premières victimes de
l’occupation armée, qui condamne à l’échec toute tentative
de solution politique. Comme pour un hypothétique état
palestinien que tous appellent pourtant de leurs vœux, elle
compromet chaque jour davantage leurs espoirs de se construire, ne
leur laissant le choix qu’entre le renoncement et une lutte de
plus en plus désespérée.
Auteur de Destins Clandestins, les réfugiés après
Sangatte (Ed. de Juillet, 2006) le photographe François
Legeait s’est rendu à plusieurs reprises ces derniers mois en
Cisjordanie. Il en rapporte un nouveau carnet de route dans lequel
il s’intéresse particulièrement aux jeunes Palestiniens.
Ils incarnent ici l’avenir de leur pays, qui reste en filigrane
le sujet réel de son travail. Un témoignage qui nous plonge,
sans jamais céder au sensationnalisme, dans une réalité que les
média, pourtant friands de cette actualité, nous laissent à
peine soupçonner.
p>
Haut
page
&
Roger Naba'a et René Naba
Liban
Chroniques d'un pays en sursis
165 pages - 18,00 €
ISBN : 978-2-84924-066-3
Le Liban n’est plus ce qu’il
était. Il n’a jamais été ce que son géniteur – la France
– s’imaginait qu’il serait ou que les voyagistes en mal d’exotisme
en ont propagé l’image : un havre de coexistence et de douceur
de vivre. État tampon, il assume avec rudesse sa condition, parfois
avec panache comme lors de la dernière guerre destructrice d’Israël
contre le Liban, en juillet 2006.
Dans une lecture en contrechamps, à contre-courant des idées
reçues, Roger Naba’a et son frère cadet René, procèdent à une
déconstruction des mythes fondateurs du Liban, un paradis de
bonheur, rarement, un purgatoire de larmes et de sang, plus fréquemment,
un pays au bord du collapsus, certainement. Haut
page
Philippe Simonnot
Le
marché de Dieu
Economie du judaïsme,
du christianisme et de l'islam
Pour la première fois, les
textes fondateurs du judaïsme, du christianisme et de l'islam
sont lus par un économiste. Une lecture enrichie par un recours
aux découvertes les plus récentes des historiens et des archéologues
qui permet de rendre compte de la construction et de l'évolution
des trois grands monothéismes.
C'est en effet un authentique marché que Dieu aurait conclu avec
Abraham, le père fondateur revendiqué par ces trois religions.
D'où la constitution de la Terre promise, aujourd'hui encore âprement
disputée. Paradoxe : le monothéisme tend à la destruction de la
concurrence sur le marché des religions, puisqu'il implique la
croyance à un dieu unique, exclusif de tous les autres, donc un
monopole.
Ainsi s'est trouvée facilitée la perception des dîmes, dons et
offrandes, ces «impôts volontaires» qui financent le quotidien
des religieux et leurs investissements parfois somptueux. Est
alors apparu le risque que ce monopole religieux, comme tout
monopole, abuse de sa position : échappant à la concurrence, il
augmente les «prix» de son «produit» alors même que la qualité
de ses «services» se dégrade... jusqu'à ce qu'une religion
concurrente réussisse à entrer sur le «marché».
L'histoire des croyances se retrouve en fin de compte singulièrement
éclairée par cette lecture du phénomène religieux du point de
vue de l'économiste. Haut
page
Salim Lamrani
Préface de Gianni Minà
DOUBLE MORALE
Cuba, l'Union
européenne
et les droits de l'homme
Éditions Estrella
Pour se procurer le livre, contacter a href="mailto:lamranisalim@yahoo.fr">lamranisalim@yahoo.fr
En juin 2003, sous l’impulsion de l’ancien Premier
ministre espagnol, José María Aznar, l’Union européenne a décidé
d’imposer des sanctions politiques et diplomatiques à Cuba.
Cette décision se justifiait, officiellement, en raison de la « situation
des droits de l’homme » et suite à l’arrestation de
75 personnes considérées comme des « agents au service
d’une puissance étrangère » par la justice cubaine
et comme des « dissidents » par Bruxelles.
De leur côté, Les Etats-Unis ont présenté à l’ancienne
Commission des droits de l’homme des Nations unies qui siégeait
à Genève, chaque année, de 1987 à 2006, une résolution contre
Cuba dénonçant les « violations des droits de l’homme ».
D’ailleurs, discréditée par ses décisions politisées et
partiales, celle-ci a été remplacée en mai 2006 par un nouveau
Conseil des droits de l’homme. Durant cette période de près de
vingt ans, le seul pays pointé du doigt par les différentes
administrations étasuniennes sur le continent américain a été
Cuba. Désormais, l’Union européenne a emboîté le pas à
Washington en imposant également des sanctions à Cuba. Haut
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