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Palestine - Solidarité

 

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Invitation à la lecture

  Archives 2007


- Gaza ? Gaza ! Jean-Michel Asselin pour Help Doctors >>
- Dictionnaire des racismes, de l'exclusion et des discriminations d'Esther Benbassa. Larousse, 728p. 28€ >>
- Dictionnaire des mondes juifs de Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa. Larousse, 656p. 28€ >>
- Être juif après Gaza d'Esther Benbassa aux Editions CNRS, 80p. 4 €  >>
- Arabesque Américaine d'Ahmed Bensaada aux Editions Michel Brûlé >>
- Sarkozy Israël et les Juifs de Paul Eric Blanrue aux Editions Oser Dire. 208 p. 16€ >>
- Sans concessions de Pascal Boniface et Gilles William Goldnadel aux Editions David Reinharc 340 p. 19€ >>
- Comprendre le Monde de Pascal Boniface aux Editions Armand Colin 290 p. 19 € >>
- Qui arme Israël et le Hamas ? de P. Bouveret, P. Fenaux, C. Pailhe et C. Poitevin 136 p. 9,90€ >>
- Le grand aveuglement de Charles Enderlin chez Albin Michel 384p. 20,90€ >>
- Rhapsodie méditerranéenne de Jean-Marie Lamblard aux Editions Loubatières 334p. 25€ >>
- Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais de Salim Lamrani aux éditions Estrella 300 p. 18€ >>
- Double morale de Salim Lamrani aux éditions Estrella, 135p.10€ >>

- Palestine 141 de François Legeait aux Editions de Juillet  >>
- Témoin au Liban avec le Hezbollah de Thierry Levy-Tadjine aux éditions L'Harmattan 130 p. 13€  >>
- J'enseigne la paix à Gaza de Ziad Medoukh - L'AUTRE Editions  >>
- De notre envoyé spécial de René Naba aux éditions L'Harmattan 296 p. 27,50€  >>
- Libye. La révolution comme alibi de René Naba aux éditions du Cygne 108p. 13€  >>
- Liban. Chroniques d'un pays en sursis de Roger Naba'a et René Naba aux éditions du Cygne 165p. 18€ >>
- PALESTINIEN mais presque de Pierre-Alexandre Orsoni, Colonna Edition 224p. 20€ >>
- Yasser Arafat, intime de Isabel Pisano aux éditions Demi Lune 416p. 20€  >>
- Mon intime conviction de Tariq Ramadan aux Presses du Châtelet. 17€95  >>
- Palestine : assez d'injustice ! Revue Relations n° 732 >>
- Comment le peuple juif fut inventé de Shlomo Sand aux éditions fayard 450 p. 23€  >>
- Le marché de Dieu de Philippe Simonnot aux éditions Denoël, 336 p. 22€ >>




Arabesque Américaine :
Le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe


Ahmed Bensaada

Editions Michel Brûlé

 

Tunisie, Égypte, Lybie, Yémen, Bahreïn… Des marées humaines ont défilé dans les rues de plusieurs pays arabes depuis janvier 2011, maniant avec véhémence une parole si longtemps confisquée, arborant une dignité outrageusement bafouée. Ces scènes étaient impensables il y a quelques mois à peine. En peu de temps, des lieux urbains très communs sont devenus le théâtre d’une colère si longtemps refoulée que son débordement a provoqué la chute de régimes que l’on croyait immuables.

S’il n’y a rien de plus émouvant que de voir un peuple recouvrer sa liberté après avoir subi le joug du despotisme et retrouver sa fierté après des années d’humiliation, le modus operandi de ces révoltes, leurs conséquences sur la vie politique actuelle et la gesticulation singulière de la diplomatie américaine qui les a entourées laissent perplexes. Un vent de liberté souffle, mais d’où souffle-t-il donc ?

Formation de cyberactivistes, utilisation des nouvelles technologies, implication de politiciens de haut rang, intervention d’organismes spécialisés dans « l’exportation » de la démocratie… Le présent ouvrage se veut une étude, le plus objective possible, sur le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe.

Titulaire d’un doctorat en physique de l’Université de Montréal, Ahmed Bensaada fut enseignant à l’Université d’Oran, chercheur à l’École polytechnique de Montréal, enseignant à la Commission scolaire de Montréal, auteur de manuels scolaires, consultant scientifique, conseiller pédagogique, et plus encore. Il écrit régulièrement dans les journaux et les médias électroniques, notamment dans Le Quotidien d’Oran, un des plus grands quotidiens algériens, ainsi que, récemment, dans l’édition francophone du fameux journal égyptien Al-Ahram. Sa carrière a été ponctuée par de nombreux prix, dont le Prix du premier ministre du Canada pour l’excellence dans l’enseignement.

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Sans concessions
Conversations avec David Reinharc
Israël-Palestine, Antisémitisme, communautarisme, Sarkozy, Obama, l’Islam en France, la guerre de Gaza, l’ONU, l’Iran, le terrorisme, la IIIème guerre mondiale,
le foot…

Pascal Boniface & Gilles William Goldnadel

(Editions David Reinharc - 340 pages - 19 €)


À ma droite, Gilles-William Goldnadel, célèbre avocat pénaliste, auteur d'essais bénéficiant d’une reconnaissance intellectuelle et médiatique, ami de Benyamin Netanyahou, invité personnel de Nicolas Sarkozy lors du voyage de ce dernier en Israël en juin 2008, est un homme engagé.
À ma gauche, Pascal Boniface, géopolitologue faisant autorité, auteur d’une quarantaine d’ouvrages ayant pour thème les relations internationales, les questions nucléaires et de désarmement, les rapports de force entre les puissances, ou encore la politique étrangère française est, lui aussi, très connu pour ses convictions ; il publie de nombreux articles dans des revues internationales de géopolitique et intervient régulièrement dans les médias, qu’ils soient nationaux ou internationaux, écrits ou audiovisuels.
Les deux intellectuels sont à l’opposé sur l’échiquier politique mais cette différence, loin de léser le débat, l’enrichit. Car il s’agit là de renouer un dialogue dans une commune exigence de vérité.
Ce livre conjugue, sur des terrains minés et passionnés, une analyse géopolitique clinique et complète, sans chercher pour autant à éviter la polémique, motivée par la seule nécessité de mieux comprendre des questions qui sont la clé de notre stabilité.
Livre écrit à quatre mains par deux intellectuels engagés dont la « prise de bec » exigeante reste un échange réalisé dans une reconnaissance mutuelle.
Le catch rhétorique est ouvert mais il a ses règles.
Pascal Boniface, géopolitologe, est Directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et enseignant à l’Institut d’Études européennes de l’Université Paris VIII.
Gilles-William Goldnadel, célèbre avocat pénaliste, est le président-fondateur de Avocats sans Frontières et le président de l’Association France-Israël. Il vient d’être élu triomphalement au CRIF (Conseil représentatif des Institutions Juives de France).
EN VENTE EN LIBRAIRIE

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Jean-Marie Lamblard


 Rhapsodie méditerranéenne

334 pages, 25 €

Editions Loubatières


Après un an et plus de silence, un petit mot de fin d’été. Un an et plusieurs mois ne furent pas de trop pour achever et éditer ce dernier livre « Rhapsodie méditerranéenne ».

Avec l’ouvrage qu’elles vous proposent aujourd’hui, les Nouvelles Editions Loubatières lancent un nouveau domaine littéraire, « Libre parcours » ; d’autres écrits sont sous presse.

Chanson de geste pour notre temps, si l’on peut dire, Rhapsodie méditerranéenne porte en sous-titre « Essai métissé ».

Par la succession de brefs récits, entrelacés sur le mode des conteurs antiques, le narrateur nous fait entrer dans la longue épopée des peuples méditerranéens.

Tissage des cultures et métissage des hommes contribuent à relativiser la différence mais aussi, par un heureux paradoxe, à réintroduire, au hasard de la génétique ou de l’histoire, une part de diversité au coeur même du monde métissé.

Venus de tous les horizons, Francs, Arabes, Berbères, Wisigoths, Vandales, Maures, Byzantins, Occitans, chrétiens, juifs et musulmans… tous, aimantés par ce centre liquide, se visitent, se battent, échangent, s’aiment, s’assemblent et finissent parfois par se ressembler.

Une foule de personnages familiers ou méconnus forment alors le choeur, répondant au présent aux interrogations des jeunes générations, témoins étonnés du libre parcours des hommes.

—Mon frère Mustapha a les cheveux blonds et les yeux bleus, pourquoi ?
—J’en sais rien, viens, donne-moi la main.


La main tendue pour trouver ensemble le chemin et raisonner.
Main tendue pour une invitation au voyage le long de la mer des Deux Rives, où l’on ne s’interdit pas de rechercher la Chèvre d’or des Sarrazins, ni de s’interroger sur l’éclosion de la lyrique des troubadours. Le rôle capital des Africains du Nord dans le miracle d’al-Andalous est partout souligné. Ce sera un périple sans frontières, au temps où ni les Pyrénées, ni le détroit de Gibraltar, ne séparaient les hommes.

Rhapsodie méditerranéenne, dans les librairies aux premiers jours d’octobre 2010, (334 p., 25 euros). Ed. Loubatières.

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Pierre-Alexandre Orsoni


PALESTINIEN mais presque

Sortie : Août 2010

244 pages - 16x24 cm

20 €uros

220 Dirhams marocains

ISBN : 978-2-915922-27-1

Colonna Edition


L’AUTEUR - Journaliste freelance, Pierre-Alexandre Orsoni est un spécialiste du Proche-Orient, et plus particulièrement de la Palestine. Il aime à se définir comme un franco-palestinien : "français par son père et sa mère, palestinien par sa fille Sirine". Il travaille depuis plus de vingt ans, sur le traitement politico-médiatique de la Palestine et de son peuple. Fondateur, Directeur exécutif et Rédacteur en chef de La Maison d’Orient. Ce livre est un patchwork israélo-palestinien, observé à travers un kaléidoscope occidental.

 

L’ÉDITEUR - Colonna Edition est un éditeur basé à Ajaccio en Corse. La maison d'édition a été fondée par Jean-Jacques Colonna d'Istria, qui est aussi Administrateur du Lazaret Ollandini et Membre du Conseil Economique, Social et Culturel de la Corse. Jean-Jacques Colonna d'Istria a reçu des mains de Jack Lang l'insigne de Chevalier des Arts et des Lettres.

 

BON DE COMMANDE

 

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Nous vous remercions de bien vouloir effectuer le règlement par chèque bancaire en Euros (uniquement de banques françaises ou domiciliées en France)

à l’ordre de :

Pierre-Alexandre Orsoni

Quartier Casanova - 20172 Véro (Corse du sud) FRANCE

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Pascal Boniface


 Comprendre le Monde

290 pages - 19 €

Armand Colin


Le monde a changé, les clés de sa compréhension également: nouvelles références, nouveaux défis, nouveaux acteurs. Il n'oppose plus deux blocs rivaux et ne correspond pas non plus à l'image trop simpliste d'un monde dominé par la seule puissance américaine.
Ce monde est aussi le nôtre - notre horizon de vie- un peu comme l'était le village pour nos grands-parents. Désormais, les questions internationales ne peuvent plus être uniquement l'affaire des diplomates ni de quelques experts éclairés. À l'heure où la frontière entre le national et l'international est brouillée, pour ne pas dire largement effacée, il est un impératif citoyen d'aider à mieux comprendre les affaires mondiales. Dans quel monde vivons-nous? Quelles sont les conséquences du monde extérieur sur notre vie quotidienne? Quels sont les rapports de force internationaux qui se modèlent sous nos yeux? Quels sont les grands défis globaux à relever et les menaces auxquelles faire face? Et quels sont les débats d'idée à l'échelle internationale?
Pascal Boniface donne dans cet ouvrage toute la mesure de son talent et montre qu'il est possible de parler de relations internationales, sans jargon ni raccourcis simplistes.

Pascal Boniface est directeur de l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) et enseignant à l'Institut d'études européennes de l'Université paris 8.

En vente en librairie et sur IRIS-FRANCE

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Sous la direction d'Esther Benbassa


Dictionnaire
des
racismes, de l'exclusion
et des
discriminations

 

Larousse, collection "à présent"

 

Ce dictionnaire est une première en France. Il présente et analyse les préjugés racistes et les pratiques discriminatoires des origines à nos jours, dans notre pays et dans le monde.

Il va toutefois au-delà.

L'idée de l'Autre étranger, objet de peur et de rejet, est certes aussi vieille que l'humanité elle-même. Couleur de peau, origine ethnique ou géographique, religion, genre, pauvreté, orientation sexuelle, handicap, toute différence sensible ou imaginée peut devenir prétexte au déchaînement de la haine et de la violence.

Pourtant, loin d'en être simplement les victimes passives, ceux qui ont subi cette haine et cette violence ont résisté. Ils ont produit des cultures plurielles, qui ont marqué la civilisation. Ils ont lutté sans relâche pour enrayer ces fléaux, épaulés par les défenseurs des libertés et de la dignité humaine.

C'est aussi à ces combats, et sans esquiver les questions brûlantes de l'actualité immédiate, que ce dictionnaire entend rendre justice.

Pour acheter le livre en ligne, cliquer au choix sur:
amazon.fr - chapitre.com - fnac.com

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Charles Enderlin


Le grand aveuglement

ISBN-10: 2226193103 - ISBN-13: 978-2226193100

Albin Michel

 

La quatrième de couverture:

En encourageant le développement à Gaza de la branche la plus extrémiste des Frères musulmans, Israël a joué avec le feu pendant près de deux décennies. Les gouvernements successifs à Jérusalem n’ont-ils pas longtemps cru que le cheikh Yassine, fondateur du Hamas, pouvait être « l’antidote à l’OLP » ? Il est vrai qu’à l’époque les États-Unis eux-mêmes, en finançant et en armant les moudjahidine afghans, avaient grandement sous-estimé la menace islamiste. Ni la CIA ni les services de renseignements israéliens n’ont alors prisla peine d’analyser – voire de traduire – les textes diffusés par ces organisations. Ils découvriront trop tard qu’ils ont, de fait, participé à la création du Hamas et d’Al-Qaida.
Dans ce nouveau document d’enquête, l’auteur du Rêve brisé (2002) et des Années perdues (2006), correspondant permanent de France 2 à Jérusalem, raconte, à partir de sources exceptionnelles et souvent exclusives, l’incompréhension, l’aveuglement, le double jeu parfois des services de renseignements et des politiques à Jérusalem, à Tel-Aviv et à Washington. Il décrit aussi comment l’occupation israélienne, le développement de la colonisation dans les territoires palestiniens et la politique américaine au Proche-Orient ont fait le lit de l’islam radical. Autant de leçons d’histoire à méditer pour tous ceux qui prétendent oeuvrer à une paix juste et durable dans la région.

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Isabel PISANO


Yasser Arafat, intime

N° ISBN : 978-2-917112-06-9
N° EAN : 9782917112069
Prix indicatif : 20 €

Editions Demi Lune


Célèbre journaliste de la presse espagnole, Isabel PISANO a interviewé de nombreux hommes d’État, politiciens, artistes, intellectuels et personnalités du show-biz. Elle a été correspondante dans des zones de conflit, couvrant les guerres du Liban, du Tchad, d’Irak, de Bosnie, de Somalie. Elle fut la seule journaliste présente pendant les bombardements de Mossoul et Bassora (Irak) en 1993. Considérée en Espagne comme la « meilleure journaliste de l’année 2002 » par l’Association des magazines d’information (ARI) pour la qualité de ses reportages internationaux, spécialement ceux réalisés en Palestine, au Nigeria et en Afghanistan, elle est également l’auteur de plusieurs ouvrages publiés en espagnol, comme Moi, terroriste, les protagonistes parlent et Moi, pute, les prostituées parlent, best-seller qui a donné lieu à la réalisation d’un film.
Préface de Tariq RAMADAN
Postface de Thierry MEYSSAN

Commander sur Editions Demi Lune - Voltairenet

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Esther Benbassa


Être juif après Gaza

 

CNRS Éditions


« Comment être juif après l’offensive israélienne contre Gaza ? Mais peut-on cesser d’être juif ? Juif, en tout état de cause, probablement le reste-t-on, si du moins être juif relève d’abord d’une posture fondatrice, celle du regard constant porté sur soi et sur autrui pour établir invariablement la balance entre soi et le monde. À ce Juif-là, Gaza, de toute évidence, lance plus d’un défi. »

E. B.

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Ziad Medoukh


J'ENSEIGNE LA PAIX A GAZA
Poèmes de la paix palestinienne

L'AUTRE Editions


Ziad Medoukh, professeur de français à l'université Al-Aqsa de Gaza en Palestine, coordinateur du centre de la paix à cette université, vient de sortir un livre de poésie en France sous le titre: J'enseigne la paix à Gaza-poèmes de la paix palestinienne.
publié par la maison d'édition :l'Autres édition à Montpellier, ce recueil de poèmes regroupe plus de 60 poèmes qui parlent de la Palestine, Gaza, les jeunes, les femmes et les enfants palestiniens, il chante la paix, l'espoir et la liberté pour la Palestine et pour la région.

Présentation :

Ziad Medoukh est professeur de français à l’université Al-Aqsa à Gaza
Il participe aux rencontres de la Palestine,Gaza,la francophonie, la non violence et la paix partout dans le monde.
Il est attaché aux principes de la démocratie, des droits de l’homme, Militant engagé pour la paix et pour des solutions pacifiques dans la région, il a créé  en 2006 un centre de la paix à son université de Gaza.
Ziad Medoukh  est écrivain, poète, chercheur, intellectuel, mais se définit souvent comme simple citoyen palestinien
Il chante dans ses poèmes  l’amour de la Palestine, l’attachement à sa ville natale, Gaza, la résistance sur la terre de Palestine, l’engagement des femmes palestiniennes, le rôle de la jeunesse dans la société palestinienne
Il évoque souvent   l’espoir  dans ses écrits, l’espoir d’un lendemain meilleur à Gaza et en Palestine
Surtout il répète toujours dans ses  poèmes le mot  paix.
C’est la voix de la paix palestinienne pour le monde francophone.

Si ses poèmes ponctuent les évènements qui ont marqué Gaza et  impressionné le monde, c’est que Ziad Medoukh s’identifie à  la  Palestine, à ses compatriotes, dont chaque geste, chaque  livre ouvert, est au quotidien  un acte de résistance à l’occupation et au blocus israéliens citoyen palestinien de Gaza, il tente de réparer les déchirures du  drapeau palestinien, il sait que la paix est la seule solution pour le conflit. La paix est le nom de notre Dieu qui nous demande de vivre en paix sur sa terre sacrée .

Il émane de ces poèmes une générosité, celle d’un homme qui dit merci, merci à la culture française, merci aux militants solidaires de la Palestine. On y lit le désir de n’oublier personne, et surtout aucun de ceux qui souffrent et auxquels il voudrait redonner espoir.

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Tariq Ramadan


MON INTIME CONVICTION

ISBN  978-2-84592-290-7 Prix : 17.95€ TTC/span>

Presses du Châtelet


Comment analyser les défis et les difficultés liés à la « nouvelle visibilité des citoyens occidentaux de confession musulmane » ? Comment appréhender, lorsqu’elles ne sont pas périmées, les délicates notions de racines, d’identité, d’intégration, d’immigration et de sécurité ? Comment penser posément le fait musulman sans agiter ces outils de « politique émotionnelle » que sont aujourd’hui le foulard, le niqab ou la burqa ?Telles sont quelques-unes des questions auxquelles Tariq Ramadan, fort d’un engagement de plus de vingt ans contre le « clash des perceptions », apporte ici des réponses franches, accessibles et dépassionnées. Dépassant les préjugés et l’incompréhension, il appelle en particulier les musulmans d’Occident à rejeter les réflexes minoritaires et la tentation victimaire, afin d’être des citoyens engagés connaissant leurs responsabilités et leurs droits. À charge, pour les non-musulmans, de les reconnaître comme voisins et citoyens à part entière, afin d’élaborer une vision commune de l’avenir et de favoriser l’avènement d’un vrai pluralisme. Échapper aux « ghettos » mentaux, sociaux, culturels et religieux pour accéder à une nouvelle ère de l’islam occidental : telle est l’« intime conviction » et la chance que Tariq Ramadan invite chacun à saisir, sans distinction de culture ou de foi.

Le livre sera disponible officiellement le 29 septembre et exceptionnellement en vente dans les librairies musulmanes pendant le mois de Ramadan

                                                   Sur amazon.fr

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Salim Lamrani

Prologue de Nelson Mandela

CUBA

Ce que les médias
ne vous diront jamais

Éditions Estrella

Pour se procurer le livre, contacter :
Salim Lamrani


Nouveau livre de Salim Lamrani : "Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais"

Chers amies et amis,

Le 1er septembre 2009 sort mon ouvrage intitulé Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais aux Editions Estrella. Il s’agit d’un livre de 300 pages. Les principales problématiques de la réalité cubaine y sont analysées pour illustrer le gouffre qui sépare la réalité d’un pays complexe de l’image véhiculée par les médias occidentaux. Cet ouvrage contient également un extraordinaire prologue de Nelson Mandela qui m’a fait l’immense honneur d’associer sa plume à mon travail.

            Vous n’êtes pas sans savoir que les médias censurent toute pensée alternative au sujet de la problématique cubaine. Cet ouvrage n’y échappera probablement pas d’autant plus qu’il pointe du doigt les graves manquements de notre presse à son devoir d’information, ainsi que ses violations réitérées de l’éthique journalistique.

C’est la raison pour laquelle je fais appel à vous pour participer activement à la diffusion de ce livre et faire circuler cette information à tous les amis de Cuba ainsi qu’à celles et ceux qui s’intéressent à ce pays, et souhaitent sortir de la pensée unique.

L’ouvrage n’est pas encore distribué en librairie mais il est disponible dès à présent auprès de l’auteur au prix de 18€. Des tarifs spéciaux sont réservés aux associations.

N’hésitez pas à me contacter pour toute information supplémentaire. Je suis, bien entendu, à la disposition de tous celles et ceux (personnes, associations, librairies…) qui souhaiteraient m’inviter pour une présentation de ce livre ou un débat.

Je serai présent à la Fête de l’Humanité le 11, 12 et 13 septembre 2009 pour y dédicacer mon livre. Une présentation est prévue sur les stands de Granma (le 12 septembre à 14h), de Cuba Si et de France Cuba (date et heure à définir).

Je compte sur votre soutien.

Amicalement,

Salim Lamrani.

lamranisalim@yahoo.fr


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Jean-Michel Asselin


Gaza ? Gaza !

Par Help Doctors

Liste des points de vente en librairie sur Paris, Lille, St Etienne, Grenoble...
Les bénéfices de la vente du livre seront reversés aux missions de Help Doctors


Pour commander les deux tomes du livre "Gaza? Gaza!", merci d'envoyer un chèque bancaire de 26 € (frais de port compris) à l'ordre de Help Doctors à Help Doctors BP 10745 59034 Lille Cedex. N'oubliez pas de mettre votre adresse afin que nous puissions vous envoyer le livre.

Ce recueil exclusif de 22 témoignages de vie pendant les 22 jours de guerre a été réalisé par Help Doctors et est édité grâce à nos donateurs. Nous comptons sur vous pour nous aider à diffuser ce travail humanitaire au plus grand nombre.

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Patrice Bouveret, Pascal Fenaux, Caroline Pailhe et Cédric Poitevin


Qui arme Israël et le Hamas ?

ISBN 978-2-87291-025-0
136 pages - 9,90€

Commander ce livre


«La guerre la plus brutale qu’Israël ait jamais entreprise». C’est ce qu’écrivait le 20 janvier 2009 le quotidien israélien Haaretz au lendemain de l’opération Plomb durci. Après cette « guerre de Gaza », bien des questions se posent. D’où viennent ces armes qui offrent à l’Etat hébreu son écrasante supériorité militaire ? Pourquoi un tel recours à la force ? Qu’en est-il du respect des lois de la guerre ?
Le présent ouvrage cible les questions militaires et humanitaires – au-delà des événements de Gaza – et tout particulièrement la problématique des transferts d’armements vers Israël. Premier fournisseur : les Etats-Unis dont l’incommensurable aide militaire est inscrite dans des accords solides. Suit l’Union européenne qui reste une source d’approvisionnement secondaire – avec la France en numéro un et la Belgique en quatrième place – mais dont la signification politique ne peut être éludée. Il évoque également les armes du Hamas, artisanales pour la plupart, dont l’utilisation indiscriminée contre des populations civiles israéliennes est à la fois condamnable et contre-productive.

Le livre explore ensuite les origines de ce qu’on est bien obligé de nommer la « violence d’Etat » israélienne. Et d’expliquer qu’une certaine culture de la forteresse assiégée a fini par produire une société convaincue de sa vulnérabilité face à un environnement hostile et donc du bien-fondé de ses guerres.
Viennent enfin plusieurs rapports d’organisations internationales (Amnesty International, Human Rights Watch, Comité international de la Croix-Rouge) qui jugent sévèrement les pratiques de Tsahal, et aussi celles du Hamas.

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Paul Eric Blanrue

Sarkozy Israël et les Juifs

  • Éditeur : Oser Dire (Marco Pietteur Eds)
  • Langue : Français
  • Format : Broché - 208 pages
  • ISBN : 978-2-919937-12-7
  • Dimensions (en cm) : 15 x 23

Commander sur Oser Dire
Diffusé par le Réseau Voltaire

 

L'auteur

Historien, Paul-Éric BLANRUE a fondé en 1993 le Cercle zététique, association promouvant l'esprit critique et se proposant d'enquêter avec méthode sur tous les sujets relevant de l'extraordinaire, tant en science qu'en histoire. Collaborateur régulier de la revue Historia, il a récemment écrit Le monde contre soi : Anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme (avec Yann Moix, 2007), Carla et Nicolas, Chronique d'une liaison dangereuse (avec Chris Lafaille, 2008), et Le Joueur : Jérôme Kerviel, seul contre tous (aussi avec Chris Lafaille, 2008). Partageant sa vie entre Paris et Venise, Blanrue aime ouvrir les dossiers brûlants...

Résumé

Aujourd’hui, en France, parler d’Israël avec sérénité et franchise est devenu impossible. La question est taboue. Quiconque se permet de critiquer l’État juif risque d’être qualifié d’antisémite. Dans la « patrie des Droits de l’Homme et de la liberté d’expression », un délit d’opinion, en politique et en histoire, est établi. En lieu et place de la discussion libre, une dictature de la pensée unique a été instaurée…

C’est en 1967, par la voix du président Charles de Gaulle, que la France prit pour la première fois ses distances avec Israël. Sous le régime précédent, ce pays avait bénéficié de grands privilèges, puisque c’est grâce à la IVe République que l’État juif avait acquis la bombe atomique. Les présidents français qui succédèrent au général s’efforcèrent, à son image, de maintenir l’équilibre entre les parties en présence, palestiniennes comme israéliennes.

Mais tout changea soudain en 2007, avec l’élection à la présidence de la République de Nicolas Sarkozy. Celui-ci avait longtemps été à la tête d’un parti qualifié de « gaulliste ». Mais, sur la question d’Israël, il tourna résolument le dos à la position défendue par le général. Prônant désormais la défense quasi inconditionnelle d’Israël, Sarkozy met aujourd’hui en oeuvre une politique qui est l’image inversée de celle du fondateur de la Ve République. Pour lui, toute critique d’Israël serait un signe d’antisémitisme.

Historien spécialisé dans les mystifications, Paul-Éric Blanrue refuse de verrouiller sa pensée. L’objectif de son livre est de participer à la prise de conscience du danger que représente la nouvelle politique étrangère française.

Paul-Éric Blanrue nous ouvre les yeux sur les aspects déjà périmés des choix étranges de Nicolas Sarkozy.

Il dévoile pourquoi le président français s’est engagé dans une voie qui va contre les intérêts de son pays et risque d’entraîner bientôt la France dans des conflits majeurs, au Liban, en Iran ou ailleurs.

Il décrit un par un les réseaux pro-israéliens qui servent cette stratégie, démontre leur puissance, signale leur aveuglement et fournit les noms des principales personnalités qui en font partie.

Il récuse l’assimilation faite systématiquement entre judaïsme et sionisme. Il appelle les juifs de France à se défaire d’urgence de leurs porte-voix officiels, qui ne représentent tout au plus qu’un sixième d’entre eux, et les encourage à se rebeller contre une politique qui, à terme, se révélera désastreuse pour eux comme pour tous les Français.

L’auteur avance enfin des propositions qui font revivre la hardiesse traditionnelle de la pensée critique française et qui peuvent à nouveau souder les Français dans un projet généreux, pour en finir avec le communautarisme imprudemment importé des États-Unis.

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René Naba

De notre envoyé spécial
Un correspondant sur le théâtre du monde 1969-2009

ISBN : 978-2-296-08202-1 • 27.50 €  296 pages

 

Fruit d'une gestation de quarante ans, au gré des reportages dictés par l'actualité, De notre envoyé spécial, un correspondant sur le théâtre du monde traite de sujets qui demeurent de la plus brûlante actualité, du jeu régional des puissances grandes et petites au Moyen-Orient, des guerres qui s'y déroulent au Liban, en Irak et en Palestine avec en point de mire l'Iran.

L'ouvrage offre en outre une lecture de « la Palestine en contre-champ », de la France, du « rôle positif » de la colonisation et « de l'accusation d'antisémitisme comme arme de dissuasion ».

Compilation des articles les plus significatifs, De notre envoyé spécial, un correspondant sur le théâtre du monde vous restitue dans leur intégralité des dépêches à l'état brut. Un tableau d'époque en somme.

L'auteur : René Naba

Correspondant tournant au bureau régional de l'Agence France Presse à Beyrouth (1969-1979).
Responsable du Monde arabo-musulman au service diplomatique de l'AFP (1980-90).
Conseiller du Directeur général de RMC Moyen-Orient, chargé de l'information (1989-1994).
Il est notamment l'auteur des ouvrages suivants :
Guerre des Ondes, Guerre des Religions, la bataille hertzienne dans le ciel méditerranéen (Harmattan-1998)
Rafic Hariri, un homme d'affaires, Premier ministre (Harmattan-2000)
Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l'imaginaire français (Harmattan-2002)
Aux origines de la tragédie arabe (Bachari-2006)
Liban : Chroniques d'un pays en sursis (Editions du Cygne-2008)
Libye : La révolution comme alibi (Editions du Cygne-2008)

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Palestine : assez d'injustice!

No 732, mai 2009

http://www.revuerelations.qc.ca/...

Commandes :
Ginette Thibault
Tél.: 514-387-2541
relations@cjf.qc.ca

 

Après plus de quarante ans d'occupation par Israël et de violence multiforme, le territoire palestinien se trouve réduit à une peau de chagrin, annexé de fait, enfermé par un mur qui fera plus de 700 km une fois complété. Situation d'apartheid pour les uns, colonialisme pour les autres, l'asphyxie sociale et économique de la Palestine nourrit le radicalisme islamique que l'on prétend combattre. Quelle issue politique et pacifique est encore possible après la guerre récente contre Gaza? Que sait-on des politiques néolibérales qui affectent aussi la vie des Palestiniens? Quel est l'état du mouvement de paix? Quelles initiatives de solidarité sont porteuses de solutions et d'espoir?

Dans ce dossier :

  • Palestine : assez d'injustice! par Jean-Claude Ravet à lire sur le site de Relations;
  • Une tragédie historique, entrevue avec Gilbert Achcar;
  • Occupation coloniale par Robert Fisk;
  • Tensions entre le Fatah et le Hamas par Fadi Hammoud;
  • Développement ou dépossession? par Dawood Hammoudeh;
  • L'autre Israël par David Neuhaus;
  • Déroute du mouvement de la paix par Anne Latendresse;
  • Solidarité Québec-Palestine par Zahia El-Masri.

Le numéro est illustré par les oeuvres de Philippe Ducros.

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Shlomo Sand

COMMENT
LE PEUPLE JUIF
FUT INVENT
É

IBSN 978-2-213-63778-5
450 pages- 23€

fayard

Article paru dans Points Critiques,
mensuel de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique, n° 293, février 2009, pp. 16-17.

Un livre important

Comment le peuple juif fut inventé de Shlomo Sand[1]

Dès l’avant-propos, cet « essai à caractère historique », comme le définit Sand lui-même, m’est apparu comme l’oeuvre d’un chercheur rigoureux et honnête, qui « annonce la couleur » en montrant au lecteur « d’où il parle » : il le fait au travers de portraits de personnages ayant compté dans sa vie personnelle au point d’avoir joué un rôle dans la genèse de ce livre. Suit une analyse historique approfondie des origines des concepts de peuple, d’ethnie et de nation. Puis vient le « plat de résistance » : Sand s’attaque à des questions le plus souvent ignorées par les historiens israéliens spécialisés en « histoire du peuple juif »[2] telles que : « un peuple juif a-t-il réellement existé pendant plusieurs millénaires là où tous les autres «peuples» se sont fondus et ont disparu ? Comment et pourquoi la Bible (…) dont personne ne sait vraiment quand ses parties ont été rédigées et ordonnées, est-elle devenue un livre d’histoire crédible qui décrit la naissance d’une nation ? Dans quelle mesure le royaume des Hasmonéens[3] de Judée, dont les différents sujets ne parlaient pas la même langue et, pour la plupart, ne savaient ni lire ni écrire, pouvait-il constituer un Etat-nation ? Les habitants de Judée ont-ils vraiment été exilés après la destruction (…) ? Et s’il n’y a pas eu d’exil du peuple, qu’est-il advenu des habitants locaux et qui sont ces millions de juifs apparus sur la scène de l’histoire en des lieux si inattendus ? Si les juifs disséminés de par le monde constituent un même peuple, quelles composantes communes pourra-t-on trouver, aux plans culturel et ethnographique (laïc), entre un juif de Kiev et un juif de Marrakech, si ce n’est la croyance religieuse et certaines pratiques rituelles ? (…) A défaut de dénominateur commun culturel profane entre les communautés religieuses, les juifs seraient-ils unis et distingués par les « liens du sang » ? Les juifs forment-ils un « peuple-race étranger», comme les antisémites se le représentaient et ont voulu le faire croire depuis le XIXe siècle ? »[4].

La fin d’un mythe

Thèse centrale du livre : « les juifs ont toujours formé des communautés religieuses importantes qui sont apparues et ont pris pied dans diverses régions du monde, mais ne constituent pas un « ethnos » porteur d’une même origine, unique, qui se serait déplacé au cours d’une errance et d’un exil permanents ».[5] Cette thèse s’oppose à celle qui s’est imposée, en Israël et ailleurs, surtout depuis les années 1970 mais qui trouve son origine dans les conceptions essentialistes élaborées principalement à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Selon celle-ci, la grande majorité des juifs d’aujourd’hui sont les descendants des Hébreux des temps bibliques qui, malgré leur dispersion, ont toujours réussi à préserver les « liens du sang » entre leurs communautés pourtant très éloignées géographiquement.  

Sand démonte un à un les mythes « historiques » constitutifs de cette vision d’un peuple préservé miraculeusement « malgré l’histoire ». Pour lui la Bible ne peut être considérée comme un livre d’histoire. Il établit de manière convaincante l’impossibilité historique du grand exode des Hébreux d’Egypte. Il met en doute l’importance du royaume de David et de Salomon. L’exil à Babylone ? Il n’aurait concerné que les élites politiques et intellectuelles. Celui de l’an 70 de notre ère n’aurait tout simplement pas eu lieu : à l’époque de la domination romaine, seule une minorité de prisonniers réduits en esclavage auraient été forcés de quitter la Palestine. Ses recherches le mènent à la conclusion que l’écrasante majorité des habitants de la Judée continuèrent à vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple. Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. 

Mais d’où proviennent alors les nombreuses communautés juives qui se sont développées en dehors de la Palestine ?

Une religion prosélyte

Du IIe siècle avant J.C. au IIe siècle après J.C., le judaïsme fut la première religion prosélyte. C’est ainsi qu’il se répandit sur tout le pourtour de la Méditerranée. Au premier siècle de l’ère chrétienne apparut, sur le territoire de l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène. Malgré la victoire du christianisme au IVe siècle dans l’empire romain, le judaïsme continua à se répandre aux marges du monde chrétien : naissance, au Ve siècle, du royaume juif d’Himyar sur le territoire de l’actuel Yémen et conversion de tribus berbères au VIIe siècle dont certaines prendront ensuite part à la conquête de la péninsule ibérique. Au VIIIe siècle, le judaïsme se répandit dans l’immense royaume khazar qui s’étendait du Caucase à l’Ukraine actuelle. A partir du XIIIe siècle de nombreux juifs issus de ce royaume auraient été refoulés vers l’est de l’Europe du fait des conquêtes mongoles. Ce serait là qu’avec des juifs venus des régions slaves du sud et d’autres issus des actuels territoires allemands, ils auraient posé les bases de la culture yiddish.   

Jusqu’en dans les années 1960, on trouve des éléments de cette histoire plurielle de l’origine de juifs dans l’historiographie sioniste. Mais une « normalisation » interviendra suite à la conquête de la Cisjordanie en juin 1967 : «  Les conquérants de la cité de David (…) se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non (…) les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars ! »[6]. A la même époque, à l’appui de la thèse de l’unicité  d’origine du « peuple juif », des biologistes israéliens commenceront à défendre l’idée d’une « proximité génétique » des Juifs du monde entier.

Des remises en questions porteuses d’espoir

Depuis la fin des années 1980, les « nouveaux historiens » israéliens ont fait voler en éclat les mythes sionistes concernant les conditions de la création de l’Etat d’Israël [7]. Il en résulte qu’aujourd’hui, seules des personnes très mal informées ou de mauvaise foi soutiennent encore que les dirigeants sionistes étaient prêts à partager la Palestine selon les stipulations de la résolution 181 votée par l’Assemblée générale de l’O.N.U. en novembre 1947 ou que les Arabes de Palestine ont volontairement quitté leur pays en 1948. Le fait qu’il soit aujourd’hui scientifiquement établi que les Palestiniens ont été à cette époque victimes d’un nettoyage ethnique constitue un argument de poids pour ceux qui demandent la reconnaissance des droits des exilés.    

 Avec l’ouvrage de Sand, c’est un des principaux mythes fondateurs du sionisme qui s’écroule : celui selon lequel, du début de l’ère chrétienne au milieu du XXe siècle, les juifs auraient constitué un peuple en exil ayant toujours aspiré au retour dans sa patrie. Sand démontre au contraire, de manière convaincante, qu’il n’y a pas eu d’exil massif et que ce sont par conséquent les Palestiniens d’aujourd’hui qui sont, pour la plupart, les descendants des Hébreux de l’Antiquité, majoritairement convertis à l’islam à partir du VIIe siècle.

Ainsi, s’effondrent une à une les justifications « historiques » du dessein sioniste de remplacement des populations autochtones par des juifs venus du monde entier. Non, la Palestine de la fin du XIXe siècle n’était pas une « terre sans peuple ». Non, les Arabes de Palestine ne sont pas partis volontairement en 1948. Non les juifs du monde entier ne constituent pas un seul peuple et ne sont pour la plupart pas les descendants des Hébreux de Palestine.

Ces remises en question me semblent porteuses d’espoir. Car comme l’écrit Shlomo Sand pour terminer son livre : «  Si l’on peut tenter de modifier de façon si radicale l’imaginaire historique, pourquoi ne pas chercher également à envisager, en faisant preuve de beaucoup d’inventivité, un avenir totalement différent ? Si le passé de la nation relève essentiellement du mythe onirique, pourquoi ne pas commencer à repenser son avenir, juste avant que le rêve ne se transforme en cauchemar ? ».  

                                                                                    Michel Staszewski  -  Janvier 2009

[1] Editions Fayard, 2008.

[2] Les universités israéliennes comportent des départements séparés d’« histoire générale », d’« histoire du Moyen-Orient »  et d’« histoire du peuple juif ».

[3] Hasmonéens ou Asmonéens : dynastie fondée par Simon Macchabée qui régna sur la Judée de 140 à 36 av. J.-C.

[4] Comment le peuple juif fut inventé, pp. 34-35.

[5]  Ibidem, p. 36.

[6] SAND, S., « Comment fut inventé le peuple juif », in Le Monde diplomatique, Août 2008, p. 3.

[7] Cf. VIDAL, D., Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949), Editions de l’Atelier, Paris, 2007.

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Thierry Levy-Tadjine


Témoin au Liban
avec le Hezbollah

ISBN 978-2-296-06619-9
130 pages - 13€


Quelle image a-t-on des chiites libanais en France et en Occident ? Quels sont les points de ressemblance entre théologies chrétiennes et chiites ? Le Hezbollah mérite-t-il les diabolisations que lui prête le Gouvernement Bush ? Quels étaient les enjeux de la guerre d'Israël au Liban à l'été 2006 ? Quelles en sont les conséquences au Liban aujourd'hui ? Peut-on s'appeler Lévy et soutenir le Hezbollah ?

Thierry LEVY-TADJINE dont le nom est évocateur de ses origines juives et de ses liens avec l’Islam, même s’il est un ancien séminariste de la Mission de France, a choisu de s’expatrier au Liban pour y tenter l’aventure et y monter des projets universitaires. Docteur ès sciences économiques et ès sciences de gestion, il est professeur-associé à l’Université St-Esprit deKaslik (USEK) où il dirige un centre de recherches en économie et gestion, le CIRAME. Il intervient toujours en France et dans d’autres institutions libanaises comme l’Université Islamique du liban. A l’été 2006, il a vécu le conflit entre Israël et le Hesbollah et a choisi de rester au liban comme témoin.

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Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa

Dictionnaire des mondes juifs

Larousse, coll. "A présent",
656 pages, 15 cartes en couleurs, 28€.

Pour lire la préface et consulter le sommaire, cliquer ici

En vente dans toutes les bonnes librairies.
Pour acheter l'ouvrage sur Amazon.fr, cliquer ici


Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa sont directeurs d’études à l’École Pratique des Hautes Études, en Sorbonne, où ils sont respectivement titulaires des chaires de pensée juive médiévale et d’histoire du judaïsme moderne. Auteurs de nombreux ouvrages sur le judaïsme traduits à l’étranger et devenus des classiques, ils sont aussi des intellectuels présents dans le débat public et leur engagement citoyen leur a valu le Prix Françoise Seligmann contre le racisme, l’injustice et l’intolérance (2006). Parmi leurs publications les plus récentes : E. Benbassa, La Souffrance comme identité (Fayard, 2007, Prix Guizot 2008 de l’Académie française) ; J.-C. Attias & E. Benbassa (éds), Des cultures et des dieux. Repères pour une transmission du fait religieux (Fayard, 2007).

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René Naba

Libye
La révolution comme alibi

ISBN : 978-2-84924-094-6
14 x 21 cm
108 pages
13,00 €


Pays méconnu, longtemps mis au ban de la communauté internationale, dirigé par un homme qui a longtemps encombré l'inconscient collectif par ses extravagances, la Libye fait son grand retour sinon sur la scène internationale à tout le moins sur la scène médiatique. Ce livre aurait pu s'intituler « La Libye, l'alibi comme révolution », tant les officiels libyens sont passés maîtres dans l'art de triturer la réalité, de torturer la vérité dans l'unique but de s'exonérer de tout ce gâchis.

Justifiant son virage et ses multiples reniements, Le colonel Kadhafi a confessé dernièrement, en guise d'excuse absolutoire, qu'il s'était trompé durant la première tranche de son règne. Il se murmure à Tripoli, Benghazi, Sebha et Syrte qu'un cauchemar hante les Libyens, celui de se réveiller un jour avec un Kadhafi leur confessant à nouveau qu'il s'est une nouvelle fois trompé les trente années suivantes de son règne.

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&       

François Legeait

Palestine 141

Format 20 x 20 cm
100 pages - Reliure volume.
Parution : 2ème trimestre 2008


141 : c’est le nombre d’enfants tués par l’armée israélienne en 2006 dans les territoires palestiniens.

Comme partout, les enfants sont les premières victimes de l’occupation armée, qui condamne à l’échec toute tentative de solution politique. Comme pour un hypothétique état palestinien que tous appellent pourtant de leurs vœux, elle compromet chaque jour davantage leurs espoirs de se construire, ne leur laissant le choix qu’entre le renoncement et une lutte de plus en plus désespérée.
Auteur de Destins Clandestins, les réfugiés après Sangatte  (Ed. de Juillet, 2006) le photographe François Legeait s’est rendu à plusieurs reprises ces derniers mois en Cisjordanie. Il en rapporte un nouveau carnet de route dans lequel il s’intéresse particulièrement aux jeunes Palestiniens.

Ils incarnent ici l’avenir de leur pays, qui reste en filigrane le sujet réel de son travail. Un témoignage qui nous plonge, sans jamais céder au sensationnalisme, dans une réalité que les média, pourtant friands de cette actualité, nous laissent à peine soupçonner. p> Haut page

 


&        

Roger Naba'a et René Naba

Liban
Chroniques d'un pays en sursis

165 pages - 18,00 €

ISBN : 978-2-84924-066-3

 

Le Liban n’est plus ce qu’il était. Il n’a jamais été ce que son géniteur – la France – s’imaginait qu’il serait ou que les voyagistes en mal d’exotisme en ont propagé l’image : un havre de coexistence et de douceur de vivre. État tampon, il assume avec rudesse sa condition, parfois avec panache comme lors de la dernière guerre destructrice d’Israël contre le Liban, en juillet 2006.

Dans une lecture en contrechamps, à contre-courant des idées reçues, Roger Naba’a et son frère cadet René, procèdent à une déconstruction des mythes fondateurs du Liban, un paradis de bonheur, rarement, un purgatoire de larmes et de sang, plus fréquemment, un pays au bord du collapsus, certainement.
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Philippe Simonnot

Le marché de Dieu

Economie du judaïsme, du christianisme et de l'islam

Médiations

336 pages - 22,00 €

ISBN 9782207257272 - Code SODIS B25727

Editions Denoël

 

Pour la première fois, les textes fondateurs du judaïsme, du christianisme et de l'islam sont lus par un économiste. Une lecture enrichie par un recours aux découvertes les plus récentes des historiens et des archéologues qui permet de rendre compte de la construction et de l'évolution des trois grands monothéismes.
C'est en effet un authentique marché que Dieu aurait conclu avec Abraham, le père fondateur revendiqué par ces trois religions. D'où la constitution de la Terre promise, aujourd'hui encore âprement disputée. Paradoxe : le monothéisme tend à la destruction de la concurrence sur le marché des religions, puisqu'il implique la croyance à un dieu unique, exclusif de tous les autres, donc un monopole.
Ainsi s'est trouvée facilitée la perception des dîmes, dons et offrandes, ces «impôts volontaires» qui financent le quotidien des religieux et leurs investissements parfois somptueux. Est alors apparu le risque que ce monopole religieux, comme tout monopole, abuse de sa position : échappant à la concurrence, il augmente les «prix» de son «produit» alors même que la qualité de ses «services» se dégrade... jusqu'à ce qu'une religion concurrente réussisse à entrer sur le «marché».
L'histoire des croyances se retrouve en fin de compte singulièrement éclairée par cette lecture du phénomène religieux du point de vue de l'économiste.
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Salim Lamrani

Préface de Gianni Minà

DOUBLE MORALE

Cuba, l'Union européenne
et les droits de l'homme

Éditions Estrella

Pour se procurer le livre, contacter a href="mailto:lamranisalim@yahoo.fr">lamranisalim@yahoo.fr


En juin 2003, sous l’impulsion de l’ancien Premier ministre espagnol, José María Aznar, l’Union européenne a décidé d’imposer des sanctions politiques et diplomatiques à Cuba. Cette décision se justifiait, officiellement, en raison de la « situation des droits de l’homme » et suite à l’arrestation de 75 personnes considérées comme des « agents au service d’une puissance étrangère » par la justice cubaine et comme des « dissidents » par Bruxelles.
De leur côté, Les Etats-Unis ont présenté à l’ancienne Commission des droits de l’homme des Nations unies qui siégeait à Genève, chaque année, de 1987 à 2006, une résolution contre Cuba dénonçant les « violations des droits de l’homme ». D’ailleurs, discréditée par ses décisions politisées et partiales, celle-ci a été remplacée en mai 2006 par un nouveau Conseil des droits de l’homme. Durant cette période de près de vingt ans, le seul pays pointé du doigt par les différentes administrations étasuniennes sur le continent américain a été Cuba. Désormais, l’Union européenne a emboîté le pas à Washington en imposant également des sanctions à Cuba.
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