Marche internationale pour Gaza
Marche pour la liberté,
dernière minute
Mardi 29 décembre 2009 Nous apprenons à
l’instant de l’AFPS en Egypte qu’une délégation des marcheurs
pour la liberté vient de rencontrer le dirigeant palestinien
Nabil Shaat. Cette délégation, composée notamment de
parlementaires, d’un représentant de Code Pink (Etats-Unis) d’un
Canadien, d’un Thailandais, d’un Belge, de Luisa Morgantini
(Italie) et de militants français, dont Jean-Claude Lefort,
président de l’AFPS, a fait part de la solidarité des marcheurs
envers le peuple palestinien assiégé par Israël dans la bande de
Gaza et de leur exigence de levée du siège et de la fin de
l’impunité d’Israël. Ils ont aussi fait part de leur volonté de
se rendre à Gaza pour témoigner de leur solidarité.
Comme le rappelle Jean-Claude Lefort, les
marcheurs "attendent des autorités égyptiennes qu’elles prennent
la décision politique de les laisser passer à Gaza (...) et les
autorités françaises ou européennes ont une lourde
responsabilité dans cette situation pour n’avoir pas – à notre
connaissance – effectué les démarches nécessaires auprès des
responsables égyptiens ; (...) alors qu’Israël est bien le
principal responsable du blocus de Gaza, voilà qu’aux yeux de
l’opinion publique, cette responsabilité se déplacerait vers
d’autres, qui sont pourtant à la tête d’un pays qui, l’an
dernier, a manifesté avec force et massivement sa solidarité
avec les Palestiniens.
En maintenant leur interdiction, les
autorités égyptiennes créeraient elles-mêmes les conditions d’un
déplacement du débat dans leur propre société – ce que nous nous
sommes toujours refusé à faire" Nabil Shaat devait, de son côté,
tenter une médiation pour permettre aux citoyens du monde de
traverser la frontière et d’apporter notre solidarité aux
Palestiniens.
Le siège doit cesser. La France et l’Europe
doivent agir en ce sens urgemment.
Paris, Le 29 décembre 2009, 13 heures 45
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