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François Bayrou à Saint-Denis : « La
France, c’est réunir et pas diviser »
Photo Bayrou.fr
Mardi 13 mars, François Bayrou a passé toute la journée en
banlieue parisienne, dans le département de la Seine-Saint-Denis.
De Saint-Denis à Epinay, de Rosny à Drancy, il a passé de
longues heures à rencontrer et écouter les habitants de ces
villes et de ces quartiers. Partout, il a reçu un accueil
particulièrement chaleureux prenant le temps de répondre à
chacune des interrogations, recevant avec émotion les nombreux
encouragements des passants. Il était accompagné tout au long de
la journée par Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy.
A son arrivée à la Gare du nord, François Bayrou est
d’emblée accueilli par une foule de curieux au milieu d’une
meute impressionnante de journalistes. Le trajet le conduisant
jusqu’au quai du RER – plus d’une demi-heure ! - donne
lieu à d’innombrables rencontres spontanées avec les voyageurs
qui sont surpris et heureux de découvrir ainsi le candidat dans
les transports en commun. En Gare de Saint-Denis, l’accueil est
encore plus impressionnant. C’est presque une haie d’honneur
spontanée qui se forme pour l’encourager.
Pendant plus de deux heures, il va arpenter à
pied la rue de la République dans le centre-ville de Saint-Denis,
répondant aux innombrables sollicitations des commerçants, des
passants à qui ils n’hésitent à répondre sur des sujets
aussi divers que l’immigration, le logement, l’emploi.
Sensibles à sa vision humaine de la société et déçus de
l’alternance droite/gauche, nombreux sont ceux qui souhaitent
simplement lui faire part de leur enthousiasme pour sa
candidature. Des cris « Bayrou Président ! » émaillent
son parcours.
À Epinay, François Bayrou a rendez-vous avec
des femmes et des jeunes de la ville, en présence du maire Hervé
Chevreau. Ils sont venus lui témoigner leurs difficultés au
quotidien et leur malaise quand on habite « en banlieue ».
Nicole habite à Epinay depuis quarante ans, malgré les efforts
de la municipalité, elle voit sa ville « perdre de la vie
et de son identité » : l’activité, les commerces
disparaissent. Gaëlle, qui considère appartenir à la classe
moyenne, fait part de ses difficultés pour acheter un logement
avec son mari. Un jeune, d’origine africaine, s’étonne du
traitement qui est réservé aux immigrés alors qu’ils « paient
leurs impôts, participent au développement du pays et
contribuent à nourrir des villages en Afrique ».
Pour François Bayrou, il y a une question
fondamentale : « Veut-on vivre ensemble ou vivre séparés ? ».
Pour assurer notre avenir, « on va devoir faire la France
tous ensemble. » considère le candidat, ce qui implique
d’intégrer pleinement les immigrés au développement du pays.
Il a également rappelé que la meilleure solution « pour
rétablir l’égalité des chances, c’est l’école ! »
C’est la meilleure politique de prévention. « Il est
moins cher de réparer avant que de réparer après. ».
François Bayrou se rend ensuite au centre
commercial de Rosny 2 pour une séance de dédicaces de son livre,
Projet d’espoir, paru aux éditions Plon. Il y est
accueilli par Claude Pernès, maire de Rosny-sous-Bois. La journée
se termine par une cérémonie officielle avec les nouveaux
naturalisés de Drancy, organisée par Jean-Christophe Lagarde, et
au cours de laquelle chacun se voit remettre une médaille de l’Assemblée
nationale et un livret citoyen, pour participer à la vie
municipale, par les élus locaux. A l’occasion de cette cérémonie,
Jean-Christophe Lagarde regrette le « parcours du
combattant, trop long, trop compliqué » pour acquérir la
nationalité française.
François Bayrou a rappelé que l’immigration
avait toujours suscité des craintes de prime abord. Autrefois,
c’étaient les Polonais et les Italiens, puis les Espagnols et
les Portugais. Aujourd’hui, ce sont les Africains. Mais « tous,
ils ont fait et font la France aussi bien que les autres. » Car
« la vraie identité de la France c’est : Liberté,
Egalité, Fraternité », ce sont ses valeurs. « Les
valeurs de la France, quelquefois, on y croit plus quand on les a
choisies que quand on en a héritées. » Pour François
Bayrou, « la France c’est construire, et pas détruire,
c’est réunir et pas diviser. »
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