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DOSSIER 
DROIT AU RETOUR

 

 

Le Droit au retour des Palestiniens est réalisable
Laila El-Hadda

 
"Al-Jazeera a questionné Salman Abu-Sitta, coordinateur général du Congrès pour le Droit au retour et fondateur de la « Palestine Land Society » fondé sur les objectifs liés à la Nakba et au sort des réfugiés. Abu-Sitta a travaillé sans relâche pour le Droit au retour des Palestiniens depuis plusieurs dizaines d’années, et il a à son actif près d’une cinquantaine de publications."

Mai 2005 marque le 57e anniversaire de la Nakba (la Catastrophe), moment où les juifs déclarèrent leur Etat en Palestine et où des centaines de milliers de Palestiniens furent chassés de leur patrie.

Aujourd’hui, le nombre de réfugiés palestiniens est supérieur à six millions, représentant près d’un tiers de la population totale des réfugiés dans le monde.

Al-Jazeera a questionné Salman Abu-Sitta, coordinateur général du Congrès pour le Droit au retour et fondateur de la « Palestine Land Society » ( www.plands.org ) fondé sur les objectifs liés à la Nakba et au sort des réfugiés. Abu-Sitta a travaillé sans relâche pour le Droit au retour des Palestiniens depuis plusieurs dizaines d’années, et il a à son actif près d’une cinquantaine de publications.

La Nakba a été, nous dit Abu-Sitta, « le plus grand nettoyage ethnique planifié et réalisé dans l’histoire moderne ».

Abu-Sitta est un réfugié lui-même : il avait neuf ans lorsqu’il a été forcé avec le reste de sa famille à quitter sa maison à Beir al-Saba (Beersheba) en 1948. Il a documenté chaque détail concernant l’exode de 1948 et l’histoire de la Palestine. Ses recherches ont démontré qu’il y a un large espace disponible dans l’Israël d’aujourd’hui pour satisfaire tous les réfugiés palestiniens.

Dans cette interview réalisée à son bureau au Koweit, Abu-Sitta réaffirme que le Droit au retour est inaliénable, non négociable et réalisable.

***

Aljazeera.net : Les politiciens israéliens, comme quelques politiciens palestiniens, argumentent sur le fait que la mise en oeuvre du Droit au retour signifierait un suicide démographique pour Israël, et qu’il est irréaliste et non praticable.

Abu-Sitta : Il n’y a rien dans la loi internationale ni dans notre sens de la moralité qui justifierait que des considérations racistes et d’exclusion sur des bases ethniques pourraient prendre le dessus sur les principes de justice.

Ensuite, d’un point de vue pratique, les Palestiniens seront bientôt majoritaires dans la Palestine historique. Ils ont maintenant déjà atteint la parité.

Si nous appliquons le principe souhaité par les Israéliens, cela signifierait leur donner toute licence pour annihiler les Palestiniens ou pour les expulser en masse, au moment où ils estimeront que les juifs sont devenus une minorité. Les Israéliens, et ceux qui les soutiennent en Occident, doivent se rendre compte qui si ce principe était appliqué, ils ne pourraient pas bénéficier des droits qui sont les leurs en Amérique ou en Europe où, comme minorité, ils peuvent se développer et s’épanouir, et où personne ne dit que si leur nombre dépasse une certaine valeur à certains endroits ils devraient être expulsés.

De plus, comme je l’ai déjà dit, il n’y a rien qui fasse référence à un « Etat juif », même dans le plan de partition des Nations Unies en 1947. Il peut y avoir un Etat dans lequel une communauté peut être dominante ou la plus visible, mais il n’y a aucune loi dans le monde qui ferait d’une communauté particulière une communauté qui dominerait les autres et les relégueraient dans une position de second ordre.

Aljazeera.net : Parlons maintenant de ce qui serait praticable. Comment le Droit au retour pourrait-il être réalisé ?

Abu-Sitta : L’autre jour, j’ai reçu un courrier électronique d’un ami britannique qui me disait : « Il me semble que le JNF (Jewish National Fund) a volé un extrait de vos écrits ». « Comment ? » lui ai-je alors demandé. « Allez sur leur site Web », m’a-t-il répondu, « et vous trouverez qu’ils reprennent vos déclarations selon lesquelles 80% des juifs vivent dans seulement 15% de l’espace israélien, et le site appelle les juifs du monde entier à venir et à peupler la Galilée et le Negev car ils sont quasi vides ».

J’avais effectivement découvert que 80% des juifs vivaient dans environ 15% du territoire israélien. Ce qui signifie que la terre des réfugiés palestiniens est contrôlée par seulement 1,5 % de la population israélienne.

Et nous avons constaté en regardant les cartes, aussi bien les anciennes que les nouvelles, que 90% des villages d’origine étaient encore vides aujourd’hui. Nous avons aussi complété nos informations pour situer les réfugiés - c’est-à-dire leur localisation d’aujourd’hui - leurs anciens villages en Palestine et la localisation et la taille de leurs propriétés.

Si maintenant ils admettent ce fait et appellent à plus d’immigration pour venir occuper les maisons et les propriétés des Palestiniens, en 2005, alors c’est se moquer de la justice, et aucune personne civilisée se respectant elle-même ne peut admettre cela dans le monde d’aujourd’hui.

Comment pourrait-on justifier que les réfugiés vivent à Gaza à seulement cinq kilomètres de leurs maisons où ils ne peuvent retourner, et que les Israéliens soient en train de chercher à entraîner d’obscures tribus d’Inde ou du Guatemala à venir rapidement peupler une terre qui appartient aux réfugiés ?

Aljazeera.net : Donc, si c’est réaliste et faisable, qui empêche que cela soit effectif et pourquoi ?

Abu-Sitta : Laissez-moi vous rappeler que partout les réfugiés sont rentrés chez eux, en Bosnie, au Kosovo, à Timor-Est, en Afghanistan, au Rawnda, en Iraq et très récemment à Chypre. Les Palestiniens sont la seule et unique exception.

Pourquoi ? La raison est évidente : les Etats-Unis soutiennent Israël de façon aveugle et lui fournissent soutien politique, financier et militaire. Il n’est pas difficile de comprendre que, à cause de son double langage, la politique extérieure des Etats-Unis soit détestée par les musulmans et les arabes en général.

Il n’est pas étonnant que leurs appels pour la démocratie au Moyen-Orient ne soient pas pris au sérieux - car si c’est la démocratie qui doit prévaloir, alors de façon immédiate le droit de ceux qui ont été opprimés doit être soutenu par ce même pouvoir qui invoque la démocratie.

En fait, c’est le contraire qui se produit. Les droits des Palestiniens ont été escamotés et ignorés par les Etats-Unis et Israël. Dans le cas de l’Afrique du Sud, les pressions internationales à travers les années ont forcé le régime d’Apartheid à disparaître.

Je suis maintenant confiant, même si cela va prendre du temps. Le poids de l’opinion et la vague montante de boycott et d’isolement d’Israël vont tôt ou tard remettre en cause la capacité du régime israélien à poursuivre sa politique raciste, si cet Etat veut rester acceptable pour le monde.

Ceci prendra du temps par la faute des Etats-Unis et de leur politique constante de censure, mais je n’ai aucun doute qu’à la fin la justice prévaudra et que les Palestiniens recouvreront leurs droits.

Aljazeera.net : Dans le discours préenregistré lors du jour de commémoration de la Nakba, le président palestinien Mahmud Abbas a dit au peuple palestinien : « La Paix, la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient sont conditionnées par une solution acceptée des deux côtés au problème des réfugiés et basée sur la résolution 194 ». Il a aussi rejeté la naturalisation comme option.

Pensez-vous que ceci représente de la part d’Abbas une position nouvelle et ferme concernant les réfugiés, ou est-ce une façon diplomatique de dire « nous ne pouvons promettre le plein exercice du Droit au retour ? »

Abu-Sitta : Aucun dirigeant palestinien ne resterait en place s’il évacuait les droits des Palestiniens, en tête duquel se trouve le Droit au retour. S’il est le président des Palestiniens, alors il doit faire connaître et défendre leurs droits, et pour les Palestiniens le Droit au retour domine tous les autres. Je ne peux pas plus imaginer un responsable palestinien abandonnant ce droit que Sharon rejoignant le Hamas.

Ceci dit, je dois souligner le fait que le vocabulaire de l’initiative de paix présentée lors du Sommet arabe [de 2002] est quelque chose de confus - il propose « de trouver une solution juste et négociée au problème des réfugiés palestiniens en conformité avec la résolution 194 des Nations Unies ». Parler d’une « une solution juste » comme d’une solution négociée est contradictoire dans les termes, car il n’est nul besoin de trouver une solution juste - elle est toujours présente.

La résolution 194 a aussi déterminé quelle était la solution, et la communauté internationale a confirmé l’interprétation de cette solution, à savoir le retour des réfugiés, d’où l’inutilité de rechercher « une solution juste ».

Lorsque nous disons « solution juste », ceci signifie que nous allons nous asseoir et négocier sur le sens de « solution juste » et penser à toutes les alternatives possibles pour décrire cette solution. Et bien évidemment, connaissant la capacité des Israéliens à déformer les faits depuis des années, nous n’arriverons jamais au moindre résultat.

Mais le pire est atteint avec le terme « acceptée ». Acceptée par qui ? Probablement par Israël. Or depuis 1948 la politique israélienne a été : nous n’autoriserons jamais les réfugiés palestiniens à revenir chez eux, car nous voulons leurs maisons pour y placer nos immigrants [les colons].

Donc si nous attendons une acceptation israélienne du droit au retour des réfugiés, nous ne ferons que donner une fausse impression au peuple arabe.

La déclaration [d’Abbas] devrait être limpide : il a été répété 135 fois par le communauté internationale : les réfugiés palestiniens doivent rentrer chez eux. Un point c’est tout.

Il n’est pas besoin d’inventer des formules alambiquées qui sont bien tournées mais sans signification.

Aljazeera.net : Et si Israël n’accepte pas cette solution ?

Abu-Sitta : La réponse devrait être la même que celle qui a été faite au Kosovo et en Bosnie. Dans tous ces cas, les Nations-Unies ont mis en œuvre leurs résolutions y compris plusieurs fois par la force, utilisant pour ce faire les soldats de l’OTAN sous la bannière des Nations Unies.

Mais je ne suis pas un rêveur - ceci n’est pas possible vu la position des Etats-Unis. Mais je suis certain que maintenir et développer une pression de l’opinion mondiale et de quelques gouvernements fera d’Israël en Etat paria comme cela a été fait pour le régime de l’Apartheid sud-africain.

Aljazeera.net : Le conseiller juridique de l’OLP, Michael Tarazi , nous a une fois déclaré : « Nous ne négocions pas à propos des droits des réfugiés ; nous négocions simplement les conditions de la réalisation de ces droits. Nous n’insistons pas sur le fait que tous doivent rentrer ; nous insistons sur le fait que tous doivent avoir le choix ». Est-ce que des compensations ou des relogements sont acceptables comme alternatives au droit au retour ?

Abu-Sitta : Lorsque les gens discutent au sujet de ces options, et spécialement du côté palestinien, je ne pense pas qu’ils veulent faire du troc avec des droits qui sont inaliénables. Les droits humains ne peuvent être mis aux enchères, et lorsque vous avez un droit, vous êtes autorisé à vous en servir. Que vous vous en serviez ou non, ce choix est le vôtre. Mais vous ne pouvez pas dire « Vous avez cette possibilité-là ou celle-là » et demander en même temps tout de suite laquelle nous choisissons.

Un droit humain est quelque chose d’inhérent à la dignité humaine et à l’être humain. Par exemple, un adolescent peut avoir le choix d’aller dans une école supérieure ou non. S’il n’exerce pas ce droit, cela ne signifie pas que ce droit disparaît.

Il y a des millions de résidents turcs en Allemagne, et chacun d’entre eux peut décider à tout moment de rentrer chez lui. Il en est de même avec les millions de Grecs aux Etats-Unis, et les millions de Libanais au Brésil. Ils peuvent tous décider de rentrer chez eux à tout instant.

Retourner chez soi n’est pas un billet à la validité limitée dans le temps. C’est un droit qui peut être exercé au moment que je veux. Il ne peut pas être proposé pour une durée déterminée ou remplacé par d’autres choix, comme des compensations. Il n’y a aucune équivalence entre le Droit au retour et les compensations.

Les lois habituelles sur les compensations sont claires : si vous causez du mal à qui que ce soit, vous devez lui donner des compensations proportionnelles au dommage subi, les Palestiniens insistent sur ce fait. En plus de tout ceci, des réparations suite aux crimes de guerre devront être payées. De ces trois éléments le droit au retour est le premier.

Ce que les Palestiniens sont prêts à faire après que leur Droit au retour et des compensations aient été garantis, c’est la préparation d’un plan sur la façon de rentrer et sur les destinations retenues. J’ai mis en avant plusieurs propositions dans mon livre « From Refugees to Citizens at Home » [Des réfugiés aux citoyens dans leur patrie].

Aljazeera.net : Vous avez aussi récemment publié un atlas qui a demandé plus de 10 ans de travail. Pourquoi l’avez-vous écrit, et pourquoi est-il si significatif ?

Abu-Sitta : En 1949, immédiatement après les hostilités et la Nakba, le premier ministre israélien Ben Gourion a mis en place un comité chargé de faire disparaître tous les noms palestiniens, arabes, et historiques, et de les remplacer par des noms hébraïques.

Je dis même anéantir les noms palestiniens et arabes et les autres noms historiques pour signifier que toutes les appellations utilisées par les Palestiniens pendant 5000 ans ont disparu... Cela faisait partie de la tentative de réduire au silence l’histoire des Palestiniens après que leur terre ait été volée puis vidée de sa population.

L’objectif de l’atlas est de réaffirmer ce droit et d’enregistrer et documenter 40 000 noms qui étaient en usage en Palestine en 1948 et auparavant. Nous montrons dans cet atlas les noms et emplacements de 1 300 villes et villages, de 10 000 sites religieux, culturels et historiques et de 20 000 noms de lieux. Ces noms sont le vocabulaire de la vie en Palestine.

Vous pouvez y voir les noms des puits, des rivières, des vallées avant 1948, ainsi que les lieux où des évènements historiques se sont déroulés. L’atlas est si détaillé que même le jardin d’un individu peut y être identifié. C’est donc un de ses objectifs.

L’autre objectif de cet atlas est de regarder aussi en avant. Cet atlas peut être le plan de la Palestine de demain, lorsque les Palestiniens rentreront chez eux et que la jeune génération qui n’a pas connu sa patrie mais qui en a entendu parler, pourra la parcourir et trouver où sont leurs villages et leurs terres ; ils pourront ainsi reconstruire la Palestine.

Aljazeera.net : Le commentateur d’Haaretz, Ari Shavit, dans un article daté du 19 mai, disait : « Il n’y a qu’une seule voie pour parvenir à la paix entre Israéliens et Palestiniens : 1948 en échange de 1967. Le droit à l’autodétermination en échange du droit au retour. Les Etats-Unis doivent mettre Abu Mazen face au choix suivant : un Etat ou un rêve ; la paix ou le retour ». Quelle est votre réponse ?

Abu-Sitta : C’est comme si la personne qui vous a fait du tort vous disait : « Je vais prendre vos enfants mais en même temps je vous rendrai votre maison », ou « Je vais prendre votre maison et en échange je laisserai vos enfants ».

Il ne peut y avoir de troc si les droits humains vous sont enlevés. Vous ne pouvez pas dire « Vous êtes autorisés à respirer mais vous n’avez pas le droit de manger ». Ce genre d’argument est selon moi raciste, car quelqu’un vous dépouille de l’essentiel de vos droits puis vous dit : « Si je vous en restitue un ou deux, vous faites une croix définitive sur les autres ».

Il n’y a pas de comparaison ou d’équivalence entre un Etat palestinien et le Droit au retour. L’Etat de Palestine a été créé en 1917 par la Ligue des Nations sous le mandat britannique de la Classe 4, lequel reconnaît l’indépendance de la Palestine après une période d’assistance administrative.

Cet Etat n’a pu voir le jour à cause de la déclaration de Balfour et de l’invasion sioniste de la Palestine en 1948. A présent ce droit reste pour les Palestiniens en attente. Le droit à disposer d’un Etat est un droit politique exercé par une autorité sur le peuple sur un espace délimité, tandis que le Droit au retour est un droit de base et inaliénable qui ne peut ni être négocié ni mis aux enchères.

Il s’applique à tout Palestinien qui a été expulsé ou a été forcé de quitter sa maison en 1948 ; ce palestinien a le droit de retourner à la place qui est la sienne sans tenir compte de la souveraineté qui s’y applique, qu’elle soit israélienne, palestinienne, française ou britannique.

Par conséquent la légalité du Droit au retour s’applique sans égard à la composition politique du pays concerné - qu’il s’agisse d’un ou de deux états. Cela a été clairement spécifié dans la résolution sur la partition. C’est une idée tout à fait fausse de vouloir troquer les deux ; c’est moralement répréhensible, invalide du point de vue du droit et politiquement mauvais.

Aljazeera.net : Après toutes ces années, qu’est-ce qui a changé pour les réfugiés Palestiniens ? Le droit au retour est-il plus ou moins réalisable aujourd’hui, en 2005, et a-t-il encore de l’importance ?

Abu-Sitta : Après 57 années, il apparaît clairement que les Israéliens sont militairement trop puissants et ne sont pas prêts de céder sur le Droit au retour, et que les Etats-Unis vont les soutenir dans cette attitude dans le futur immédiat.

De l’autre côté, les Palestiniens n’ont pas fait que se souvenir du Droit au retour, et à présent le mouvement dans le monde autour de ce droit est plus fort que jamais. Il est repris par la troisième génération de réfugiés, lesquels sont confiants, avec un haut niveau d’éducation et tout à fait efficaces dans leurs actions comparés à leurs compagnons d’il y a 50 ans.

Aussi, le monde s’est maintenant réveillé, et spécialement le monde occidental qui n’accorde plus guère de crédit à la propagande sioniste selon laquelle « la Palestine est une terre sans peuple pour un peuple sans terre », ou encore qu’ « il n’y a pas de Palestiniens ».

Si vous comparez ces deux situations vous trouverez qu’il y a une impasse : les Palestiniens ne peuvent défaire Israël militairement, et Israël ne peut faire disparaître les Palestiniens. Que va donc devenir cette impasse dans le futur ?

La force derrière Israël est limitée dans le temps, alors que l’esprit et la détermination des Palestiniens et de ceux qui les soutiennent sont une force montante et non pas descendante. C’est pourquoi je n’ai aucun doute sur le fait qu’un jour, c’est la justice qui va prévaloir.

Laila El-Hadda
Lundi 28 mai - al-Jazeera
Cet article peut être consulté sur : http://english.aljazeera.net/NR/exe...
Traduction : Claude Zurbach (CCIPPP)


Source : CCIPPP
http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=971

 
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