UNITA NAZIUNALE

LA PRESSE ANTICIPE ?
"Acte raciste ou bien conflit de voisinage qui tourne mal, il est trop tôt pour le dire" selon le Procureur de la République d'Ajaccio

Le 4 octobre 2008 : (21:31 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  Un fait divers, raciste ou non, reste un fait divers sauf quand celui ci se passe en Corse. D'ailleurs tout ce qui se passe en Corse est généralement traité d'une façon différente.

En Corse depuis les faux chiffres de 2004 des actes "racistes", la presse n'hésite plus à la moindre implication de magrébins dans un fait divers de parler d'acte raciste aussitôt relayé par les associations humanistes anti racistes de France et de Navarre, et in fine, ce sont les structures politiques qui s'en emparent avant même qu'une enquête ne détermine l'acte raciste dans ce fait divers.

Depuis ce matin, sur internet, dans les médias en général, la Corse est de nouveau montrée du doigt pour acte raciste et chacun y va de sa condamnation avant même de connaitre les raisons de ce fait divers. Tous rappellent le penchant naturel à la xénophobie des corses

Le mot raciste apparait dans chaque article de presse associé à magrébin et corse, l'un opposé le plus souvent à l'autre. Et pourtant le Procureur de la République reconnait ne pas savoir encore le motif de ce fait divers.

Même France 3 Corse tombe dans le raccourci, sauf à donner une information "OFF" sur le caractère raciste de ce fait divers. Alors dans ce cas là il faut donner un peu plus d'arguments à l'affirmation initiale d'acte raciste. non ?

A force de crier au loup depuis 4 ans, de faire passer les corses pour des racistes en puissance, d'ignorer les problèmes sociétales des grandes villes, nous allons droit dans le mur à force de monter en épingle ce qui parfois n'est qu'un fait divers.

Au forum de RCFM depuis des mois, nous assistons à une déliquescence de la société, des mœurs, des pratiques, des attitudes de vie en collectivité.

De plus en plus de personne se plaignent des comportements de la jeunesse en Corse, non pas de la jeunesse corse, mais des jeunes insulaires qui reproduisent à l'identique tous les défauts de la banlieue française. L'impolitesse, l'irrespect, les agressions, les insultes, l'insécurité, les menaces, les pressions physiques sont légions dans les quartiers populaires des grandes villes de Corse, sans parler des problèmes de "deal" qui impose souvent aux "anciens" de baisser les yeux.

Des jeunes auraient taguer le véhicule d'un des tireurs au fusil de chasse présumé il y a quelques jours. Celui ci aurait donc réagit verbalement dans un premier temps.

Avant d'en arriver à gérer des situations de type banlieue française, il serait temps que les acteurs de la société civile et politique prennent les bonnes décisions.

Le Paceri a disparu depuis bien longtemps, faudra t il avoir recours à son homologue français dans les quartiers populaires ? Allo le médiateur ?

Un fait divers qui va devenir une affaire nationale afin de faire oublier le cafouillage Clavier

SOS RACISME, Le PS, l'UMP montent au créneau.

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
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Publié le 4 octobre 2008 avec l'aimable autorisation d'Unita Naziunale