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UNITA NAZIUNALE

STC Educazione - Conférence de presse

 

Le 1er octobre 2008 : ( Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  Au préalable, Le STC Educazione manifeste sa solidarité fraternelle à son adhérent Gérard DYKSTRA qui doit comparaître au tribunal correctionnel de Bastia le vendredi 3 octobre à 8H30 après une manipulation judiciaire totalement arbitraire. Nous nous interrogeons sur de telles pratiques qui n’ont qu’un seul but : celui de déstabiliser ceux qui œuvrent avec sincérité pour la cause corse.

Nous apportons également un soutien syndical aux ATSEM de la Mairie de Bastia en grève pour le respect de leur statut et le maintien de conditions de travail décentes. En aucun cas elles ne peuvent être considérées comme des agents d’entretien ou des « madame pipi ».La fonction d’animation auprès des élèves est la plus importante de leurs attributions.

I) Les mesures Darcos

1/ Cette rentrée que l’on a annoncé « sans problème » est en fait une année de régression :
11 000 postes en moins, on ne peut que le dénoncer. Ce fait est sans précédent et cela a un retentissement sur la qualité de l’enseignement. La réalité du terrain l’atteste, les classes surchargées sont banalisées. La « norme », aujourd’hui, est par exemple d’avoir plus de 30 élèves par classe en seconde.

Pour la rentrée scolaire 2009 en Corse, les prévisions sont des plus alarmantes. C’est pourquoi, au travers de cette conférence de presse, nous interpellons directement nos représentants politiques, et plus particulièrement le Président de l’Assemblée de Corse, le Président de l’exécutif et les élus de l’Assemblée Territoriale. En effet, dans quelques jours ils seront chargés de négocier les postes pour l’année scolaire à venir. Ils se devront d’être convaincants car ils ont une lourde responsabilité, celle de stopper l’hémorragie que connaît actuellement l’enseignement en Corse et faire ainsi que notre île ne soit pas la zone sinistrée de l’éducation nationale.

2/ Le ministre de l’Education martèle l’idée « du retour aux fondamentaux » à l’école primaire : Politiquement, cette manœuvre démagogique ne peut que rassurer les parents.
Comme si avant M. DARCOS les maîtres se désintéressaient des apprentissages de base qui sont le cœur de leur métier. Cette politique ministérielle consiste à faire croire qu’il suffirait de lire, d’écrire et de compter pour bénéficier d’une instruction suffisante pour être « formater » comme le bon citoyen de demain. Mais, pour nous ce n’est rien d’autre qu’une régression de la philosophie éducative, d’autant plus qu’on nous remet au goût du jour la bonne vieille « instruction morale ».
De plus, il y a une volonté de remettre en valeur une pédagogie exclusivement basée sur la systématisation au détriment de la réflexion. Nous réfutons cette politique car, selon nous, l’Education c’est d’une part former et d’autre part préparer la jeunesse à avoir un esprit libre et critique.
On s’oriente vers une normalisation du système qui laisse peu de place à la différence.

Sur cette question des fondamentaux, il est bien évident que pour le STC Educazione la langue et la culture corses doivent en faire partie intégrante.

3/ le soutien scolaire et les RASED :
On flatte les parents au lieu de prendre à bras le corps les difficultés des élèves, et d’apporter de véritables solutions tel que l’allègement des classes ou la prise en compte en amont des problèmes sociaux qui pèsent énormément sur la réussite des élèves.

De plus ce soutien annoncé à « grand renfort médiatique » ne distingue pas le soutien ponctuel lorsqu’un élève n’a pas assimilé certaines notions, d’un soutien plus durable pour des élèves en grande difficulté. Ce dernier est jusqu’à présent pris en compte par les RASED, mais jusqu’à quand ? Les indicateurs étaient pourtant parlants : diminution des postes spécialisés entraînant des dysfonctionnements au sein de RASED incomplets, insuffisance des départs en formation de spécialisation etc…
Aujourd’hui la mise en place de l’aide personnalisée par les enseignants en dehors du temps scolaire de l’enfant représente une attaque frontale et une menace sans précédent des dispositifs RASED dans les écoles.
Nous en voulons pour preuve l’absence criante du dispositif RASED dans le Guide mis à disposition des parents de l’école élémentaire où nous pouvons lire p 94 : « Les élèves qui ont des difficultés vont bénéficier de deux mesures spécifiques : une aide personnalisée de deux heures(…) et des stages de remise à niveau pendant les vacances. »
Dans ces 95 pages de propagande ministérielle, aucune allusion n’est faite au travail des RASED dans les écoles.
Il est évident que cette mesure a pour but à peine inavoué de supprimer les RASED à des fins uniquement budgétaires tout en nous faisant croire que son objectif est «  d’éviter que les élèves en difficulté ne soient laissés de côté durant la semaine et n’accumulent des retards impossibles à combler »

Pouvions-nous subir pire mépris pour notre fonction ?
Le soutien scolaire ne peut et ne doit remplacer le travail des personnels spécialisés dont la mission est de contribuer à la prévention et à la remédiassions de la difficulté scolaire en collaboration avec les parents, les enseignants et les partenaires extérieurs.

Nous devons nous mobiliser pour que le service public continue à offrir les aides spécialisées du RASED dans les écoles afin que tous ensemble, nous puissions assurer la réussite de tous les élèves en répondant aux besoins particuliers de chacun.

4 / une attaque orchestrée contre le droit syndical et les droits des travailleurs
Dans cette nouvelle loi les personnels enseignants sont obligés de se déclarer gréviste au moins 4 jours à l’avance sous peine de sanctions administratives. C’est de la démagogie une fois de plus pour satisfaire les parents qui généralement ont toujours été prévenus à temps pour s’organiser en cas de grève et c’est aussi une grave atteinte au droit inaliénable de faire grève.
De plus une note sournoise du directeur général des ressources humaines propose fortement aux inspecteurs d’académie de ne plus laisser les syndicats organiser leurs réunions d’information auprès des collègues pendant le temps de travail, ce qui constitue un obstacle majeur à l’exercice du droit syndical.

II) Des normes spécifiques pour l’éducation en corse

Pourquoi vouloir sortir du droit commun ?

Un constat inquiétant de l’éducation en Corse :

taux de réussite au BAC et résultats aux évaluations de 6ème
inadéquation entre la formation et l’emploi perte de repères culturels.
dépréciation de l’école en général, en tant que facteur de réussite et d’intégration sociale.

La ruralité et la mise en place de l’enseignement du Corse sont deux autres critères de la spécificité de l’Académie de Corse. Tous les ans les contraintes des CTP et CDEN (carte scolaire) nous montrent qu’on ne peut agir efficacement avec les règles qui nous sont imposées.

S’il on veut un système éducatif performant, prenant en compte les critères énoncés, la mise hors norme de l’Académie s’impose naturellement à nous pour gérer la formation, les besoins et les personnels. Elle nous donnerait les moyens d’instaurer le bilinguisme et de mener un enseignement de qualité moins dépendant des « quotas » qui régissent le système éducatif actuellement.

Elle s’accompagne de la création d’une commission à l’Assemblée de Corse chargée de travailler sur l’adaptation des textes réglementaires à la réalité de notre pays.

Più ch’è mai a realità c’impone d’esce di e regule stabilite ch’ùn piglianu in contu e nostre specificità. U statutu specificu datu à a nostra academia serà à prò di a qualità di l’insignamentu è à prò di e so priurità.

III) La langue corse : une déclinaison en 10 points.

I° LA MISE HORS-NORME DE L’ACADÉMIE EST UN MOYEN PRAGMATIQUE D’ATTEINDRE DES OBJECTIFS ET NON UNE REVENDICATION INCANTATOIRE

Le STC Education réclame la généralisation de l’enseignement bilingue à parité horaire dans l’Académie de Corse. La revendication de la mise hors-norme de l’Académie de Corse devient par conséquent une phase transitoire incontournable pour tendre vers un système éducatif efficient, pertinent et adapté à la fois aux exigences de réussite scolaire et aux réalités socio-linguistiques actuelles de la Corse.

Le STC Education dans le contexte actuel (c'est-à-dire à la veille de la signature de la Convention entre l’Etat et la Collectivité Territoriale de Corse relative au plan de développement de l’enseignement de la langue corse pour la période 2007-2013), s’attachera :

A) à démontrer les lacunes susceptibles de contrecarrer la mise en œuvre de ce plan

B) à suggérer des propositions concrètes relevant actuellement des prérogatives de l’Etat.


2° LA FORMATION DES ENSEIGNANTS DOIT ÊTRE UN AXE FORT
Dans le premier degré, parmi les enseignants engagés dans l’enseignement de la langue corse aussi bien sous la forme extensive des trois heures hebdomadaires que sous sa forme bilingue à parité horaire, une majorité (environ 80% !) dénoncent le manque de formation continue. Et pour cause, le décalage entre les objectifs fixés à l’horizon 2013 et les moyens de formation :

Objectifs :
-Généralisation de l’enseignement bilingue en maternelle
-33% des élèves de cours préparatoire en classe bilingue
-25% des élèves de cours élémentaire 1ère année en classe bilingue
-des cursus bilingues en élémentaires pour alimenter tous les secteurs de collège.
-Généralisation de l’enseignement extensif des trois heures pour les autres élèves hors cursus bilingues

Moyens de formation continue actuels:
En moyenne, 30 à 40 enseignants par département bénéficient d’un stage d’un volume horaire de 24 heures (1 semaine) et 15 à 20 enseignants par département bénéficient d’un stage de 72 heures(3 semaines) chaque année. Ce volant de formation continue annuelle était déjà insuffisant en 1999. Il est devenu obsolète aujourd’hui.

Propositions :
Dans le cadre de la mise hors-norme de l’Académie, nous demandons un Plan Départemental de Formation Spécifique. Concrètement et en terme de moyens budgétaires à mettre en œuvre, cela signifie une dotation académique de 20 postes budgétaires (10 pour la Haute-Corse et 10 pour la Corse du Sud) ciblés « titulaires brigades de remplacement formation continue Langue corse ». Cette dotation en postes budgétaires spécifiques ne peut se concevoir qu’hors carte scolaire standard.
Un tel plan de formation continue spécifique permettrait de fournir une formation d’un volume horaire de 24 heures à 360 enseignants/an/département.

La dynamisation de l’enseignement de la langue corse ne peut passer que par une formation conséquente des personnels enseignants engagés dans cet enseignement. Ce ne sont ni les formateurs (universitaires ou conseillers pédagogiques) ni la définition des contenus de formation (didactiques, pédagogiques ou linguistiques) qui sont insuffisants mais les moyens humains de remplacement des enseignants en formation qui ne sont toujours pas prévus: il s’agit de moyens d’enseignement relevant donc des prérogatives de l’Etat et qui n’ont pas été contractualisés convenablement dans la nouvelle convention Etat/CTC.

3° UN CONSTAT : l’IUFM COMPLÈTEMENT DÉCONNECTÉ DE SES MISSIONS DE FORMATION INITIALE

Le témoignage des néo-titulaires est éloquent! C’est une véritable révolution culturelle qui est à opérer. L’IUFM de Corse doit se ressaisir pour parvenir à s’inscrire pleinement dans les objectifs assignés dans le domaine de la langue corse et préparer convenablement aussi bien les professeurs des écoles stagiaires 2ème année que les PLC 2ème année à l’entrée dans le métier dans ce domaine.

4° CERTAINS POSTES SPÉCIFIQUES DOIVENT ÊTRE COMPTABILISÉS HORS CARTE SCOLAIRE STANDARD
Dans le second degré, les postes des professeurs certifiés de corse sont légitimement comptabilisés hors carte scolaire standard. Dans le premier degré, nous demandons que les 9 postes de Conseillers pédagogiques de Langue Corse dans l’Académie soient également comptabilisés hors carte scolaire standard.
Les mesures de carte scolaire sur ces postes budgétaires spécifiques vont à l’encontre de la dynamisation de l’enseignement de la langue corse.
Sous-estimer l’accompagnement pédagogique en langue corse, c’est nier l’importance de l’aide directe aux enseignants dans leur pratique de classe.
En 2007, dans le cadre de la carte scolaire du premier degré, un poste de Conseiller Pédagogique de langue corse a été supprimé en Haute-Corse. Lors d’un récent groupe de travail relatif à la prochaine carte scolaire dans ce même département, le même Inspecteur d’Académie laisse entrevoir la suppression d’un nouveau poste de Conseiller Pédagogique de Langue Corse. Le STC Education doute de l’objectivité de telles mesures qui relèvent plus des sautes d’humeur « anti-langue corse » d’une individualité que d’une vision raisonnée de la politique éducative prenant en compte les priorités académiques clairement affichées et les objectifs à atteindre dans le cadre de la Convention Etat/CTC.

5° L’ARTICLE 7 DE LA LOI DU 22 JANVIER 2002 ET LA LETTRE CADRE DU RECTEUR CONCERNANT LE PREMIER DEGRÉ
L’article 7 de la loi du 22 janvier 2002 prévoit que l’enseignement de la langue corse est prévu dans les horaires normaux de l’école préélémentaire et élémentaire. (Dans le second degré, le texte n’est malheureusement pas explicite).
Le STC Education demande que le Recteur dans sa lettre cadre annuelle relative au dispositif académique d’enseignement des langues étrangères et régionale ne mette plus en avant contre le gré des professeurs des écoles l’organisation d’une activité autre que la langue corse pour des élèves dont les parents auraient sollicité une dispense de langue corse : « L’école prendra toutes les dispositions pour proposer à ceux et celles qui ne suivraient pas cet enseignement d’autres activités… »
Les enseignants qui ne veulent plus cautionner cette forme de marginalisation d’un élève par rapport au groupe-classe doivent avoir la possibilité de la refuser. Aucune raison médicale valable ne saurait justifier de telles dispenses. L’école ne doit pas être le théâtre de telles démonstrations idéologiques stériles.

6° LES AGENTS CONTRACTUELS DE LANGUE CORSE : L’ARBRE QUI CACHE LA FORÊT
Les agents contractuels de langue corse interviennent en moyenne à hauteur de 70 mn hebdomadaires. Il s’agit d’un appoint intéressant et d’un effort non négligeable de la part de l’Etat. Cet appoint permet de dire que 94% sont en contacts avec la langue corse. Toutefois nous sommes dans le domaine de la sensibilisation et bien loin du le registre des apprentissages solides d’une langue. En aucune manière le STC Education ne voudrait dévaloriser ces intervenants qui ont le mérite pour un salaire de misère sur un contrat de 18heures hebdomadaires d’apporter ce que la précarité peut légitimement donner. Le véritable chiffre pertinent à prendre en considération c’est celui de 65 % des élèves qui bénéficient de moins de trois heures de corse hebdomadaires.

7° UNE ÉQUATION À RÉSOUDRE : LE POURCENTAGE D’ENSEIGNANTS CORSOPHONES ET LE NOUVEAU PLAN DE DÉVELOPPEMENT DE L’ENSEIGNEMENT
Le pourcentage de personnels enseignants corsophones dans le premier degré stagne malgré la mise en place du concours spécial en 2002. Les départs à la retraite d’enseignants majoritairement corsophones, les intégrations dans le département majoritairement non corsophones, le recrutements d’enseignants majoritairement non corsophones par le concours standard ou 3ème voie, les instituteurs d’autres Académies par le concours interne dépassent tous les ans le volant de professeurs des écoles du concours spécial. Le STC Education demande alors au Ministre de l’Education Nationale comment résoudre l’équation suivante : s’engager dans une montée en puissance de l’enseignement bilingue et une généralisation de l’enseignement extensif avec un recrutement majoritairement non corsophone ?
Dans l’attente d’une proposition ministérielle qui résolve cette équation, nous vous proposons dès 2009 la seule voie du concours spécial comme voie de recrutement.

8° DANS LE SECOND DEGRÉ LES BONIFICATIONS DU BARÈME INTERACADÉMIQUE
Dans le cadre du développement de l’enseignement bilingue dans le second degré, le STC Education demande qu’une bonification soit accordée aux enseignants postulant pour l’Académie de Corse et détenteur d’une habilitation de Langue corse du second degré. Actuellement le barème progressif ne prend en compte aucune spécificité si ce n’est la persévérance du vœu unique bonifié
Pour le S.T.C Education, il est devenu aujourd’hui indispensable d’aller au-delà du barème progressif et de bonifier une compétence requise dans tous les établissements du second degré identifiée sur la base de l’habilitation en Langue et Culture Corse.

9° LES DIFFICULTÉS FINANCIÈRES DU CRDP ET LA VOLONTÉ DE RENFORCEMENT DES OUTILS PÉDAGOGIQUES

Le CRDP (Centre Régional de Documentation Pédagogique) connaît depuis deux ans des difficultés financières inhérentes au loyer annuel de ses nouveaux locaux (environ 100 000 euros annuels !). S’il n’y a pas une solution négociée de relogement ou une intervention exceptionnelle de l’Etat, le CRDP ne peut sur ses fonds propres de réserve espérer survivre tout au plus deux années. Le CRDP est un partenaire essentiel pour ne pas dire incontournable pour l’Education Nationale avec l’ensemble des programmes contractualisés (manuels scolaires et outils pédagogiques de qualité). Le STC Education demande une nouvelle intervention exceptionnelle de l’Etat sur le court terme en attendant une solution pérenne concernant son relogement.

10° MISE EN PLACE DU CONCOURS D’AGRÉGATION EN LANGUE ET CULTURE CORSES

Le CAPES de langue corse a déjà 17 ans d’existence et a permis de recruter un vivier non négligeable de professeurs certifiés. Le STC Education demande la mise en place d’un concours d’agrégation de langue corse. Il s’agirait à la fois d’un signe fort et symbolique de reconnaissance pour la langue corse dans l’institution scolaire et également une possibilité de déroulement de carrière dans cette discipline.

En conclusion :
Cette déclinaison synthétique en 10 points n’est qu’une approche partielle et donc partiale de la problématique de l’enseignement de la langue. Le statut juridique de langue co-officielle de la langue corse est pour le STC Education un objectif incontournable qui va bien au-delà de l’institution scolaire. Cette déclinaison n’a donc d’autres prétentions que celle d’une modeste contribution dans un contexte prédéfini: elle est le fruit de la réflexion commune d’enseignantes et enseignants qui œuvrent au quotidien à travers leur pratiques de classes pour la réussite scolaire des enfants qui seront les citoyens corses et libres de demain.

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

Publié le 3 octobre 2008 avec l'aimable autorisation d'Unita Naziunale



Source : UNITA NAZIUNALE
http://www.unita-naziunale.org/...


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