Corse
Libertà per Villepin
!
Jean-Guy Talamoni
Mercredi 23 septembre
2009
« Je suis ici par la volonté d’un homme, je suis ici par
l’acharnement d’un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi
président de la République française. (…) Certains voudraient
croire qu’il n’y a pas dans notre pays de procès politique, je
veux le croire aussi, et pourtant nous sommes ici en 2009 et
nous sommes en France.
Je veux redire que mon combat n’est pas un combat personnel,
c’est le combat de toutes celles et tous ceux qui se battent
contre l’injustice, c’est le combat de toutes celles et tous
ceux qui sont victimes de l’abus de pouvoir. »
Dominique de Villepin, le
21 septembre 2009.
Certains d’entre nous
seraient tentés de s’amuser de cette déclaration, se souvenant
combien de procès politiques ont été engagés sous le « règne »
de Monsieur de Villepin, notamment contre des militants corses,
et ne voyant dans cette affaire qu’un remake de « L’arroseur
arrosé » de Louis Lumière.
Pourtant, il s’agit d’un
épisode beaucoup plus important du processus de déliquescence
hexagonal : la reconnaissance solennelle, par un ancien premier
ministre français, de ce qu’il n’existe dans son pays aucune
séparation des pouvoirs, aucune indépendance de la justice… en
clair que la France est devenue une république bananière.
Ce que, pour notre part,
nous savions depuis longtemps
Dossier Corse
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