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Les commentaires de la presse vendredi 6 janvier concernant
l'hospitalisation du Premier ministre israélien.


LE FIGARO
Pierre Rousselin

"Ariel Sharon pouvait imposer ses choix à ses concitoyens, comme personne d'autre ne pouvait le faire. L'inventeur du processus de paix "à l'unilatérale" - sans négociations avec les Palestiniens et avec un minimum de consultations internationales - a pris de court le monde
entier pour ne suivre que l'idée qu'il se faisait de l'intérêt d'Israël. (...) Le vide paraît insurmontable en l'absence de ce chef plus grand que nature, qui s'était taillé une stature d'homme providentiel. Dans la vie politique israélienne, son absence sonne déjà comme un réveil
brutal. Après s'être laissé porter par l'énergie d'un seul homme, le pays, fatigué de tant de guerres, aborde un retour à la normale inquiétant : un retour aux divisions, aux coalitions ingouvernables, bref à l'immobilisme, et, du coup, à un regain de violence".

LA CROIX
Dominique Quinio

"Beaucoup de doutes ont accompagné l'arrivée au pouvoir d'Ariel Sharon, armé de sa réputation de "dur".
La mort d'Arafat et l'élection d'Abbas, les initiatives surprises du Premier ministre israélien ont entrouvert des fenêtres. Aujourd'hui que se dessine son éloignement du paysage politique, pour de longues semaines ou davantage, le découragement peut gagner. Mais il faut croire que la fenêtre entrebâillée ne se refermera pas, qu'en Israël comme dans les Territoires palestiniens, des hommes et des femmes de bonne volonté savent que la paix - et la sécurité - passe forcément par des concessions et des renoncements. Que la relève doit être assurée".

LIBERATION
Gérard Dupuy

"Le geste de retirer de Gaza les forces militaires - et les civils qu'elles protégeaient - a revêtu une importance historique (...). A l'intérieur strict du cadre sécuritaire auquel Sharon a toujours donné l'absolue priorité, ce retrait a ménagé une brèche par où, peut-être, quelque chose comme un "processus de paix" pourra être un jour relancé.
Il faut sans doute des hommes d'Etat âgés pour trouver la sorte de réalisme dégagé des dogmes qu'a montré finalement Sharon. Mais l'âge fragilise aussi ceux auxquels il apporte cette sorte de sagesse à minima. Les prochaines élections israeliennes semblaient jouées.
Elles ne le sont plus".

L'HUMANITE
Claude Cabanes

"Chacun sait bien que dans cette région du monde le moindre événement imprévu peut avoir les conséquences les plus graves. Et chacun sait aussi que le retrait ou la disparition d'un homme d'État peut modifier en profondeur le cours de l'histoire, en particulier dans les zones où le conflit en est l'essence. (...) Plus généralement, une question stratégique est posée : est-ce que la présence de 300.000 soldats américains dans la région conduit les dirigeants israéliens à estimer
possible de faire l'économie du processus de paix négocié ? On souhaiterait pouvoir répondre négativement à cette question. Et être assuré que l'absence d'Ariel Sharon n'alourdira pas encore un peu plus le climat".

FRANCE SOIR
Serge Faubert

"Sharon allait-il vraiment évacuer à leur tour les implantations en Cisjordanie à l'est de la cloture de sécurité comme on lui en prêtait l'intention ? Envisageait-il un partage de Jérusalem ? C'est
vraisemblable, même si nous n'aurons peut-être jamais l'occasion de le vérifier. L'histoire est parfois singulièrement amorale.
Qu'elle ait choisi un personnage hautement haïssable pour réaliser un début de concorde entre les peuples ne réjouira personne. Mais si c'était là le prix à payer pour que le sang coule un peu moins dans cette région, alors peu importent les états d'âme".

OUEST-FRANCE
Joseph Limagne

"Alors que prend fin la trêve fragile observée par les Palestiniens depuis un an et que Gaza sombre dans le chaos, compromettant la tenue des législatives du 25 janvier, les perspectives de paix s'éloignent. De part et d'autre, on craint que des provocations extrémistes ne viennent
ruiner ce qu'il en reste. C'est arrivé si souvent ! On voudrait croire que la sagesse et l'esprit de responsabilité l'emporteront. Mais on n'imagine pas que le prochain chef de gouvernement israélien, quel qu'il soit, ait l'autorité et la poigne suffisantes pour déloger plusieurs centaines de milliers de colons israéliens implantés en Cisjordanie, condition indispensable de la paix. Seul Sharon l'aurait fait. Pour peu qu'il l'ait décidé. Le sort l'emporte au plus mauvais endroit : au
milieu du gué".

SUD-OUEST
Bruno Dive

"Sharon, comme de Gaulle jadis en Algérie, paraissait le mieux à même de faire la paix, parce qu'il avait incarné jusqu'alors la fermeté. C'est dire si sa disparition prématurée constituerait une très mauvaise nouvelle. La formation centriste qu'il venait de créer avec Shimon Peres partait favorite pour les élections anticipées du 28 mars et, pour la première fois depuis longtemps, une majorité solide aurait pu gouverner Israël et laisser à Sharon les mains libres. Il paraît peu probable que ce parti nouveau-né survive à son fondateur, ce qui devrait faire le jeu du Likoud, l'ancien parti de Sharon, et du rival de ce dernier, l'intransigeant Benyamin Netanyahou. Autant dire que le rêve de paix risque de s'éloigner une nouvelle fois. D'autant que côté palestinien le
successeur d'Arafat, Mahmoud Abbas, semble en mauvaise posture pour ses propres élections législatives du 25 janvier".

LE PROGRES
Francis Brochet

"Ariel Sharon, fauteur de guerre devenu faiseur de paix. Faucon métamorphosé en colombe... L'image plaît, car elle est simple et morale.
Mais il faut se méfier des images simples, surtout dans l'Orient compliqué.
Ariel Sharon a été un formidable combattant, tendu vers un seul but : la défense de son pays. Par la guerre, longtemps, une guerre de mouvement, où l'objectif était de toujours prendre l'ennemi de vitesse. Puis par la paix, suivant la même tactique : garder l'initiative, affaiblir
l'adversaire, pour mieux dicter ses conditions. Sharon ne croyait pas possible une paix avec les Palestiniens, il préparait une paix israélienne. Fidèle à la leçon de ce proverbe : "la paix est à l'ombre des sabres" - un proverbe arabe".

LA PROVENCE
Gilles Dauxerre

"Pour l'emporter aux élections législatives anticipées de mars prochain, il avait quitté le Likoud et créé son parti, Kadima, attirant à lui des personnalités de droite et de gauche, notamment Shimon Pérès.
Pragmatique, toujours, Ariel Sharon comptait sur la majorité des Israéliens, las des violences et prêts à vivre aux côtés des Palestiniens. Combinant à la fois la force et la négociation, il apparaissait comme le seul homme politique capable de trouver des solutions avec les Palestiniens sans sacrifier la sécurité d'Israël.
Alors que les territoires de Cisjordanie et de Gaza sombrent dans le chaos, faute d'une autorité suffisante de Mahmoud Abbas, Israël voit s'éclipser un de ses dirigeants historiques. La paix est encore malade".

LA REPUBLIQUE DU CENTRE
Jacques Camus

"Lancé dans la bataille électorale législative du 28 mars avec son nouveau parti centriste Kadima (En avant), Ariel Sharon, fidèle à son image de bulldozer politique, semblait devoir se jouer des obstacles pour remporter son audacieux pari. Tous les sondages en témoignaient. Au fond, Kadima était un parti sans véritable programme mais avec un vrai chef. Et ce que souhaitait Ariel Sharon, c'était tout bonnement obtenir les coudées franches. Sans doute était-il le seul à pouvoir mettre en oeuvre la "feuille de route". Il fallait un inflexible homme de guerre de sa trempe pour "militer" en faveur de "la paix dans la sécurité" et obtenir la confiance du peuple israélien. Ce ne sont pas des dirigeants faibles ou contestés qui imposeront la paix".

LA VOIX DU NORD
Jean-Michel Bretonnier

"Ariel Sharon a ouvert une voie vers la paix, à force de volonté mêlée de pragmatisme.
Cette nouvelle route, il voulait pouvoir la tailler en marchant, toujours plus libre de ses mouvements. C'est dans ce but qu'il avait créé Kadima. Après lui, ce parti sera-t-il le creuset d'une génération capable de prendre la relève ou le tombeau des illusions d'une majorité
du peuple israélien ? La réponse est cruciale tant les dangers s'exacerbent aux portes du pays, risquant d'enflammer la région : l'Irak où la violence civile ne se dément pas, l'Iran aux mains d'un intégriste qui veut la disparition d'Israël, la Syrie qui se raidit à mesure qu'on la met en cause dans les attentats au Liban, l'Égypte dont on se demande combien de temps le régime sera capable de contenir la pression des islamistes. Homme providentiel ou pas, le peuple israélien, pour l'heure, a perdu un guide".

LA NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE-OUEST
Hervé Cannet

"Sa succession à la tête de l'Etat hébreu dépend dorénavant des élections de mars mais au-delà, c'est tout l'avenir du processus de paix et du dialogue nécessaire entre les adversaires d'hier qui est en jeu.
L'absence de Sharon pourrait d'ailleurs déstabiliser un peu plus Mahmoud Abbas dont l'autorité est mise à mal par les extrémistes du Hamas, désormais favoris des élections palestiniennes prévues, elles, fin janvier. Des Israéliens " orphelins " alors qu'ils semblaient avoir retrouvé confiance dans une solution pacifique ; des Palestiniens tentés par le retour à la radicalisation : l'heure des colombes paraît loin de sonner. L'imposante carrure d'Ariel Sharon a peut-être caché les rameaux d'olivier. Il doit bien exister des hommes de bonne volonté, de part et d'autre, pour les saisir".

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
Jean-Claude Kiefer

"Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les mouvements palestiniens les plus extrémistes, donc les plus affidés à Damas et à Téhéran, se réjouissent de la disparition politique d'Ariel Sharon : tout espoir de règlement au Proche-Orient les affaiblit, eux et leurs commanditaires.
Une course contre la montre est engagée. Elle doit pousser le successeur de Sharon au même réalisme. Elle doit conforter l'Autorité palestinienne confrontée à de difficiles élections. Un nouveau gel du processus de paix conduirait à de nouvelles déflagrations.
En Israël et dans le monde car la situation au Proche-Orient nourrit le terrorisme islamiste, en propagande et en recrues".

LE COURRIER PICARD
Jean-François Montémont

"Alors que l'on pouvait prévoir en mars prochain une victoire sans bavure du nouveau parti centriste Kalima, l'inéluctable absence de son chef Ariel Sharon renforce les chances d'un Likoud et de Benyamin Netanyahu, pour qui la mise à l'écart forcée du Premier ministre peut être interprétée comme une aubaine. Il faudrait un miracle pour sauver un homme qui au début de l'année dernière avait, comme Paul, fait sa conversion de Damas. Son courage et sa sagesse auront été d'admettre qu'il s'était précédemment trompé de route en en tirant aussi les enseignements".

LE DAUPHINE LIBERE
Didier Pobel

"La "disparition annoncée" d'un chef d'État ou de gouvernement au rôle décisif ne s'inscrit pas seulement dans le cours normal d'une existence, avec cette part d'intimité suprême que devrait constituer l'amorce du déclin. Elle est d'abord liée à un pays, à une région, à un peuple, à un
parti, à une conscience collective, y compris, bien sûr, lorsqu'elle n'échappe pas à la controverse. L'histoire en marche est ainsi. Avide.
Cruelle. Impitoyable. Dérangeante. Toujours en avance de quelques longueurs sur le sort isolé des individus".

LE TELEGRAMME
Hubert Coudurier

"Se conformant au principe de Clausewitz selon lequel pour obtenir la paix, il faut faire la guerre, le Premier ministre israélien a rappelé par sa politique de "liquidations ciblées" qu'on ne pouvait frapper impunément la population israélienne pour laquelle la sécurité reste un préalable. Puis il a entamé la séparation entre les deux peuples dont le mur porte la dimension symbolique, tandis que le retrait de Gaza lui permettait de renforcer l'implantation de colonies en Cisjordanie tout
en éludant la question du futur Etat palestinien. Au final, les Palestiniens, dont les élections du 25 janvier sont compromises du fait de leurs dissensions internes, apparaissent comme les grands perdants.
La deuxième Intifada a largement amputé les gains du processus d'Oslo".

LE REPUBLICAIN LORRAIN
Philippe Waucampt

"Il y avait quelque chose de surréaliste dans la façon dont cet archétype du "faucon" avait révisé ses propres convictions pour bousculer la scène politique en vue de s'entendre avec ses ennemis de toujours, les membres du Fatah en charge de l'Autorité palestinienne.
Voire les islamistes du Hamas si les législatives du 25 janvier venaient à leur donner la majorité, comme cela ne semble pas improbable. Cette incarnation du réalisme politique démontre, en s'effaçant au pire moment, que l'intérêt bien compris est de ces plantes qui s'arrosent difficilement au Proche-Orient".

LA CHARENTE LIBRE
Jacques Guyon

"Kadima, tout en garantissant la sécurité d'Israël, préconise la création d'un Etat palestinien. Une double promesse qui correspond à la double exigence d'une majorité d'Israéliens comme en témoignaient tous les sondages qui le donnaient vainqueur en mars prochain. Le problème,
c'est que ce parti tire l'essentiel de sa légitimité, de sa crédibilité, du charisme de Sharon et de son image dans l'opinion publique israélienne. Kadima survivra-t-il à Sharon? Beaucoup en doutent. Et redoutent qu'Israël se crispe à nouveau.
D'autant plus que Hamas, Djihad et autres extrémistes ont déjà entamé une sinistre danse macabre. D'autant plus que l'Autorité palestinienne ne semble plus avoir la moindre autorité. Et ceci à quelques jours d'élections palestiniennes dont on peut tout redouter".

LA MARSEILLAISE
Nadjib Touaibia

"Bien malin qui peut vraiment dire de quoi sera fait l'avenir politique au tournant des législatives. Pour autant, il n'est toutefois pas interdit d'espérer voir enfin s'imposer sur la scène politique
israélienne les véritables voix de la paix. Pour aller au-delà du retrait unilatéral de la bande de Gaza, renoncer à la constitution de blocs de colonies, accepter le partage de Jérusalem et la constitution d'un Etat palestinien qui ne se résume pas à une enclave. Quoique l'on dise aujourd'hui, Ariel Sharon n'était pas encore engagé dans ce processus".

L'INDEPENDANT DU MIDI
Bernard Revel

"Pour le meilleur mais aussi pour le pire, le "bulldozer" n'a jamais reculé devant les difficultés. En créant le parti centriste Kadima ("En avant"), il risquait le tout pour le tout et était en passe de gagner son pari aux élections générales anticipées du 28 mars.
C'était compter sans un adversaire qu'il n'avait jamais ménagé: lui même. Alors qu'il s'apprêtait à se battre pour faire triompher ses idées, c'est un dernier combat contre la mort qu'il doit livrer. Sans succession préparée, il laisse Israël et le monde dans l'incertitude. La paix au Proche-Orient est une fois de plus en suspens".

LA REPUBLIQUE DES PYRENEES
Jean-Marcel Bouguereau

"Avec son passé militaire et son demi siècle de carrière politique, il était sans doute le dernier homme politique à pouvoir faire accepter les compromis nécessaires à la société israélienne. Même si dans l'opinion palestinienne, Sharon était d'abord vu comme l'un des responsable des massacres des camps de Sabra et Chatila en 1982 comme d'avoir provoqué l'Intifada dans les Territoires en se rendant en septembre 2000 sur l'Esplanade des mosquées à Jérusalem, les responsables de l'autorité palestinienne, confrontés à la veille des élections du 25 janvier à de
sévères rivalités intestines, sont conscients qu'ils perdent leur dernier interlocuteur et que toute perspective de paix est en train de s'éloigner".

L'ALSACE
François Bécet

"Certes, en Israël comme ailleurs, la transparence médicale a ses limites et les chirurgiens ne divulguent évidemment pas les détails de leurs interventions, ne confirment pas la mort clinique de leur patient.
Mais l'essentiel est dit. Si dans ce domaine, Israël donne l'exemple, surtout dans une région où l'on pratique bien peu l'ouverture et la démocratie, cela ne veut pas dire que tout est parfait dans l'Etat hébreu. Alors qu'Ariel Sharon se retrouve entre la vie et la mort, l'opposition s'apprêtait à l'attaquer sur son intégrité après que la police eut affirmé détenir des preuves dans une affaire de corruption, de financement électoral. Et les coups bas, les manœuvres politiques douteuses ne sont pas moins nombreuse que dans les autres pays. Mais grâce à cette transparence, le monde peut vivre en direct un événement majeur qui risque d'affecter l'histoire".

L'UNION
Hervé Chabaud

"Que va-t-il advenir en Israël où les législatives de mars sont d'autant plus incertaines que sans Sharon, son nouveau parti favori du scrutin, Kadima, aura bien du mal à exister face au Likoud, aux travaillistes et aux partis religieux ? Le risque d'un nouvel épisode de terreur orchestré par les groupes extrémistes dont la seule ambition est de rayer l'Etat hébreu de la carte n'est pas à exclure. Ce cas de figure sied à Damas et Téhéran. La guérilla urbaine et le terrorisme servent
leurs plans obscurs. Les ennemis de Sharon se congratulent. Israël vit une nouvelle épreuve mais le pays sait lorsque la situation l'exige, constituer un gouvernement d'union nationale. Les Israéliens ont leur destin en main et l'histoire montre qu'ils n'abdiquent jamais".


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