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Annapolis
Annapolis
au secours de Bush
Raymond Richa
26 novembre 2007 Depuis plus de
soixante ans l'Etat d'Israël nie le droit d'un peuple au simple
retour dans son pays et à son autodétermination, en provoquant
l'exil de millions de réfugiés par l'assassinat méthodique et
systématique d'hommes, de femmes et d'enfants.
Depuis plus de soixante ans, sous l'oil encourageant des grandes
puissances de ce monde, l'Etat d'Israël annexe des territoires, défait
les espaces et propulse son armée jusqu'à occuper les
territoires d'autrui en assassinant des vieillards, femmes et
enfants.
Au jour d'aujourd'hui, l'Etat d'Israël détient dans ses geôles
11.700 palestiniens et arabes, privés des droits élémentaires,
subissant la torture dans toutes ses formes, rappelant ainsi le
sort d'hommes et de femmes résistants jetés dans les geôles de
l'occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale, ou
encore le sort d'hommes et de femmes libres tombés sous le joug
du fascisme chilien ou de l'Apartheid de l'Afrique du Sud.
Et voilà que la farce se répète encore, et cette fois-ci à
Annapolis.
Annapolis ne sera pas, malgré les quelques miettes qui seront lâchées
par Bush, au rendez-vous avec la Palestine et l'Iraq libres, ainsi
qu'avec la souveraineté du Liban retrouvée.
Annapolis est conçue dans le seul objectif de porter secours à
l'équipe Bush pataugeant dans la marre de ses échecs répétées
sur le sol iraquien ; échéance présidentielle américaine
oblige.
Ainsi, Annapolis confirmera l'incompatibilité de l'esprit et de
l'acte de son initiateur avec la noble idée qui se résume par :
1- le retour des réfugiés palestiniens dans leur pays
2- la reconnaissance par l'acte de la Palestine Libre, Démocratique,
fière de ses fils musulmans, juifs et chrétiens
3- la libération de tous les prisonniers
4- le retrait total des forces d'occupation israéliennes de tous
les territoires arabes
5- le retrait total des forces d'occupation américaines en Iraq
Cette noble idée ne verra jour que par l'acte résistant à
l'occupation et à l'hégémonie impérialiste. Elle fraie son
chemin et à chaque pas qu'elle fait, elle interpelle sans cesse
cet acte, seul capable de lui donner chair un jour.
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