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FRANCE-PALESTINE
La
colonisation israélienne, «principal obstacle à la paix» 
La colonie Maale Adoumim
19
novembre 2007 Le chef de la
diplomatie française en visite dans le Proche-Orient a affirmé
que la colonisation israélienne fait obstacle au processus de
paix. Le chef de la diplomatie française,
Bernard Kouchner, en visite au Proche-Orient, a affirmé à la
presse palestinienne que la ´´colonisation´´ en Cisjordanie
constituait ´´le principal obstacle à la paix´´ et a appelé
Israël à la geler ´´immédiatement´´.
´´Je dirai à mes interlocuteurs israéliens ce que je leur ai déjà
dit et que la France répète chaque jour: la colonisation est non
seulement juridiquement illégale, elle est aussi, politiquement,
le principal obstacle à la paix´´, affirme M.Kouchner dans un
entretien publié hier par le quotidien palestinien Al-Ayyam. ´´Pour
avancer vers la paix, Israël doit donc y mettre un terme immédiatement´´,
a-t-il ajouté. ´´Rien ne justifie le développement des
colonies; ni la croissance (démographique) naturelle, ni la sécurité.
Au contraire, le développement de la colonisation renforce le
sentiment d’injustice et accroît l’insécurité´´, a
poursuivi M.Kouchner.
Le ministre français, arrivé samedi soir en Israël, a entamé
une rencontre hier à Jérusalem avec le Premier ministre, Ehud
Olmert, dans le cadre d’entretiens en vue de la réunion
internationale d’Annapolis (Etats-Unis) sur le Proche-Orient,
qui doit avoir lieu, selon des sources diplomatiques, le 27
novembre. Dans une lettre transmise vendredi au consul américain
à Jérusalem, Jacob Wallace, les Palestiniens ont demandé ´´un
gel total de l’expansion des colonies dans les territoires
palestiniens´´, avait indiqué samedi Saëb Erakat, le négociateur
en chef palestinien.
Par ailleurs, dans un entretien publié par le journal israélien
Haaretz, M.Kouchner a appelé à donner toutes ses ´´chances´´
à la rencontre d’Annapolis. ´´Un processus qui conduit à la
création d’un Etat palestinien viable, vivant en paix et en sécurité
avec Israël, a été relancé. Il faut lui donner toutes ses
chances´´, a-t-il insisté.
´´Nous ne pouvons pas nous permettre (...) de rater à nouveau
une telle occasion. Annapolis répond à cette demande, même si
ce ne devait être qu’un premier pas encore modeste´´, a
encore dit M.Kouchner. Selon lui, M.Olmert et le président
palestinien Mahmoud Abbas, qui doivent se rencontrer demain une
dernière fois avant la réunion aux Etats-Unis, ont ´´compris
qu’il faudrait accepter des compromis difficiles en échange de
la paix et de la sécurité´´.
En Israël, M.Kouchner devait rencontrer dans la matinée, à Jérusalem,
son homologue israélienne Tzipi Livni, puis dans l’après-midi
M.Abbas à Ramallah (Cisjordanie) ainsi que l’envoyé spécial
du Quartette pour le Proche-Orient et ancien Premier ministre
britannique, Tony Blair. R.I. Droits de
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Publié le 19 novembre avec l'aimable autorisation de l'Expression
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