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Les étudiants de l’université de Naplouse et la guerre : 
"Nous croyons en nos droits"

Silvia Cattori

Propos recueillis par Silvia Cattori le 15 juillet 2006 à l’Université d’Al-Najah de Naplouse. Certains noms ont été modifiés pour protéger les personnes. 

Ils sont fiers de leur université. Ils frissonnent de rêves et de désir de s’ouvrir au monde. Ils arrivent ici chaque matin après avoir vaincu bien des obstacles : attentes humiliantes en ces lieux de soumission que sont les check-points militaires, longues marches à travers monts et vallées.
Ils se sentent, à l’intérieur de leur campus, comme dans une sorte de paradis, en sursis.
Ils rient, plaisantent, s’oublient.


Leurs regards sont francs, leurs paroles sont empreintes de gravité et d’émotion. Ils vous enseignent que nul être ne peut se laisser humilier sans se rebeller et que nul Etat occupant - fut-il juif - ne peut échapper au jugement de l’histoire.

Six étudiants de diverses sensibilités politiques ont répondu spontanément et avec grande gentillesse, à nos questions. Ce sont les voix, tendres et fermes à la fois, de garçons et de filles, qui demeurent fiers et dignes, malgré la terrible réalité à laquelle ils se trouvent confrontés.

Ils nous disent ici comment ils perçoivent la guerre lancée par l’Etat d’Israël contre des populations civiles à Gaza et au Liban. Guerre à laquelle, la branche armée du Hezbollah, a répondu par des tirs d’obus.

Silvia Cattori

Gassan, 24 ans, étudiant à la faculté d’économie, membre du Fatah, originaire de Naplouse.

S.C.- Avez-vous été surpris par l’ampleur de la guerre lancée par Israël contre les populations au nord de Gaza et au Liban ?

Gassan : Premièrement, nous devons situer la capture des trois soldats israéliens à Gaza, puis à la frontière libanaise, dans le cadre de l’occupation. Nous considérons que e telles captures sont une action légale sous occupation.
Notre peuple est toujours détenu arbitrairement dans les prisons israéliennes et les Israéliens ne veulent pas trouver des solutions politiques. Ils n’acceptent aucun échange.
A cause de ce blocage entretenu par Israël, nous pensons que la résistance a toute légitimité d’agir, que c’est son droit légal. Ce droit de résister sous occupation est inscrit dans la charte des Nations-Unies.
Nous pensons que ce qu’Israël pratique, à Gaza et au Liban, ce sont des crimes. Nous pensons également que le gouvernement israélien avait décidé de longue date de détruire Gaza et le Liban.
Nous pensons que la lutte continuera jusqu’à ce que notre peuple ait vaincu l’occupation.
S’il n’y avait pas d’occupation et d’agressions de la part d’Israël, il n’y aurait pas de raison de le combattre pour le Hamas ou pour le Hezbollah.
C’est pourquoi, au nom de l’organisation du Fatah, nous appelons la communauté internationale à réagir, nous demandons au monde de se mobiliser pour stopper les massacres d’Israël.

S.C.- Mais vous devez savoir que sous l’influence du lobby pro-israélien, les Etats-Unis et les autorités de l’Union européenne ne reconnaissent pas aux Palestiniens le droit de résister et considèrent le Hamas comme une organisation "terroriste".

Gassan : Nous avons une cause très claire. Nous croyons en nos droits. Nous avons un soutien extérieur. Nous croyons dans le processus de paix.
Nous voulons négocier sur la base des résolutions 242 et 194 des Nations Unies ; je veux dire par là qu’aucun gouvernement palestinien n’est habilité à signer quoi que ce soit qui implique que nous devions renoncer à nos droits internationalement reconnus, à la terre volée avant 1967, à la question du retour des refugiés.
Personne ne peut nous obliger à aller négocier et signer des accords, sous la contrainte de la force militaire et des tanks.
La seule solution envisageable est celle qui prend en compte nos droits, notre volonté, notre foi en la paix.
Par malheur, actuellement, la superpuissance, l’Amérique, est l’alliée d’Israël.
Vous avez raison de dire que la communauté internationale est sous l’influence des médias pro-israéliens, du lobby pro-israélien. Mais nous n’avons pas le choix, nous devons résister jusqu’à la fin.

S.C- Que pensez-vous des incidents qui ont éclatés récemment entre le Hamas et le Fatah ?

Gassan : Les médias ont exagéré cela. Ce qui s’est passé était un conflit très limité. Cela est derrière nous. Il y a maintenant un accord commun.
Nous sommes unis, nous sommes frères, tournés vers l’avenir, nous pouvons travailler ensemble.
Avec notre parti, le Fatah, nous croyons en la paix, en la solution de deux Etats, nous croyons à la lutte non violente.
Mais, en même temps, nous croyons en nos droits de lutter, comme tout peuple au monde, pour offrir à nos enfants le droit de vivre libres. Israël a voulu briser cette union entre nous, c’est pourquoi il s’est lancé dans la guerre. Pour détruire notre union.

S.C.- Mais Israel n’a-t-il pas déjà détruit toute chance de construire un Etat Palestinien ? Il ne vous reste plus que 8 % du territoire historique !

Gassan : Oui, je pense que le mur de séparation est une très mauvaise chose ; il a réduit nos chances de construire notre état aux cotés d’Israël. Mais nous continuons de croire en nos droits et à lutter pour les conquérir.

S.C.- Comment avez-vous réagi quand l’Union européenne a coupé son assistance financière parce que les Palestiniens avaient voté majoritairement pour le Hamas ?

Gassan : Les gens n’ont pas de salaire et ne peuvent plus payer les frais de scolarité de leurs enfants. La situation est très difficile.

S.C.- Souhaitez-vous que le gouvernement du Hamas démissionne et que votre parti revienne au pouvoir ?

Gassan : Je suis membre du Fatah, mais je considère toutefois que les autorités du Hamas, que le peuple a élues, ont pleinement le droit de gouverner ; c’est donc le droit du Hamas, nous sommes unis à leurs côtés.
Les gens du Hamas ne sont nullement responsables de la situation dramatique que nous connaissons. Le problème n’est pas le gouvernement du Hamas, mais Israël et les sanctions que le monde nous impose.

Hassan, 26 ans, membre du DFPL (Parti communiste), originaire de Naplouse.

S.C.- Que dites-vous aux partis progressistes qui ont refusé jusqu’ici de dialoguer avec le Hamas ?

Hafez : Le peuple a choisi le Hamas. Il s’agit d’une composante politique responsable qui a parfaitement le droit de gouverner. C’est la démocratie.
Ce gouvernement a le droit de gouverner. Ce n’est pas une association terroriste. Le problème n’est pas le Hamas.
Le problème est Israël, l’occupation.
Le peuple a choisi de voter massivement pour le Hamas et il continuera de soutenir son gouvernement, peu importe ce que le monde dit. Il n’est pas question de lui demander de s’en aller.

S.C.- Si le gouvernement du Hamas démissionnait et si, comme le voudrait l’Union européenne, le Fatah revenait au pouvoir, pensez-vous que l’argent reviendrait et que les souffrances de votre peuple seraient allégées ?

Hafez : Le Hamas ne doit pas prendre en compte les pressions internationales, il ne doit pas changer sa méthode de gouverner. Le peuple dans son ensemble partage la politique du gouvernement du Hamas et les difficultés qu’il doit affronter.
Dans la situation difficile dans laquelle il se trouve, le gouvernement du Hamas fait tout ce qu’il peut.
Nous allons continuer de lui rester fidèles.
Nous pensons que, même si le gouvernement du Hamas devait aujourd’hui se plier à toutes les exigences de l’Union européenne et des Etats-Unis, il n’obtiendrait rien du tout.
Car, au travers du boycott du gouvernement Hamas, les Etats-Unis et l’Europe veulent briser notre esprit de résistance. Or les Palestiniens, sous occupation israélienne, ne vont pas abandonner la résistance.

S.C.- N’y a-t-il pas des divergences entre le président Mahmoud Abbas et les autorités actuelles?

Hafez : Ce n’est pas le Fatah qui est contre Hamas. Le président Abbas a pris des distances avec le Hamas sous la pression des Etats-Unis. Il faut que les Etats-Unis cessent de faire pression sur le gouvernement du Hamas et Abbas. Le Fatah dit qu’il n’est pas contre le Hamas; que nous sommes unis.
Nous n’avons jamais été aussi unis et soudés que depuis que le mouvement Hamas a gagné les élections et que l’on fait des pressions sur nous pour nous séparer.

S.C.- Ces mesures de coercitions ont donc produit l’effet contraire ?

Hafez : On ne peut pas accepter ce chantage. Et même, en admettant que l’on se plie et que l’on accepte, comme on l’exige au-dehors, de faire tomber le Hamas, nous pensons que les Etats-Unis et l’Union européenne ne nous aideraient pas de façon sincère.
Il faut que leurs pressions cessent et qu’ils considèrent le gouvernement élu du Hamas comme légitime.
La seule chose qui leur reste à faire est d’accepter le choix du peuple palestinien qui est uni et ne se laissera jamais diviser ni ne cédera jamais à leurs pressions. Quoi qu’ils décident, nous allons continuer de soutenir le Hamas.
Nous n’allons jamais nous éloigner du Hamas. Car le Hamas est une partie du peuple, c’est le peuple.
Et les Palestiniens forment un tout. Ils sont unis et ils ne vont pas changer de cap, ils vont rester soudés autour du Hamas, ils ne vont pas laisser tomber le gouvernement issu de la volonté du peuple. Dites au monde de cesser de faire des pressions contre les autorités du Hamas.

Hassan, 22 ans, étudiant en génie civil, membre du Hamas, originaire de Naplouse.

S.C.- Vous ne ressemblez pas à ce portrait horripilant que la propagande pro-israélienne diffuse chez nous.

Hassan : Tout le monde ici, et nous espérons tout le monde au-dehors, connaît les crimes commis par Israël et sait qu’il saisit chaque occasion pour intensifier ses agressions.
Pour trois soldats, Israël tue et blesse des milliers de personnes, bombarde Gaza et le Liban, détruit des écoles, des infrastructures, des hôpitaux.
Israël fait ce qu’il veut. Il mène une guerre contre des pays entiers juste pour trois soldats enlevés.
Dans quel pays, si on capture un soldat, détruit-on en représailles toute une ville et tue-t-on des civils ? Israël fait ce qu’il veut car il se sent fort de l’appui des Etats-Unis.

S.C.- Quand la « communauté internationale » a décrété que les Palestiniens avaient mal voté, qu’elle allait leur supprimer l’aide financière qu’elle leur accordait jusque là, avez-vous été choqué ?

Hassan : Les gens souffrent de cette situation. Ils n’ont plus d’argent. Mes parents sont désespérés car ils ne peuvent plus financer mes études ni offrir à mes frères et sœurs de quoi vivre décemment. Ils ont une responsabilité et ils vivent mal le fait de ne pas pouvoir l’assumer faute de moyens financiers.

S.C.- Que ressentez-vous quand vous entendez le représentant américain aux Nations-Unies, M. Bolton, parler des membres du Hamas et du Hezbollah, comme de « terroristes », et non pas comme l’on parle d’êtres humains, dignes de respect ?

Hassan : Ce que disent des autorités qui dépendent de Washington n’est pas crédible. Les Etats-Unis se servent de leur droit de veto pour empêcher systématiquement Israël d’être condamné pour ses violations.
Nous ne pouvons pas les prendre au sérieux, dès lors qu’ils appuient Israël, couvrent ses crimes contre les Palestiniens, et maintenant contre les Libanais, sans aucune considération humaine.

S.C.- Pensez-vous qu’un jour il y aura une justice et que vous arriverez à renverser cette accusation de « terroristes » ?

Hassan : Israël ne fait aucun cas des victimes civiles. Les gens de la résistance à Gaza et ceux du Hezbollah au Liban ont capturé des soldats.
Cheick Hamad Yassin nous a toujours dit que l’on doit s’attaquer à des cibles militaires et pas à des civils.
Et Israël répond par les massacres de milliers de civils, détruit des villes, des villages, dévaste des pays entiers. Qui est le terroriste ?

Lida, 19 ans, étudiante à la Faculté de sciences politiques, originaire de Naplouse.

S.C.- La punition collective qui a suivi la formation du gouvernement du Hamas vous a-t-elle surprise ?

Lida : Nous sommes habitués à nous voir ainsi trahis. Les citoyens des pays européens ont le droit d’élire qui ils veulent, mais nous n’avons aucun droit ; quand nous choisissons de voter pour le parti que nous voulons, nous sommes punis.
Si nous choisissons le Fatah comme le veut l’Union européenne, ils ne nous punissent pas. Nous n’avons aucune liberté.

S.C.- N’avez-vous pas l’impression que les Etats-Unis et l’Union européenne finiront par faire tomber le Hamas ?

Lida : Nous allons tout faire pour aider le Hamas à ne pas échouer comme le voudraient ceux qui soutiennent Israël. Le gouvernement du Hamas est le choix du peuple ; les Etats-Unis et l’Union européenne doivent savoir que le peuple a choisi le Hamas et que nous n’allons pas nous plier. Nous résistons.
Ils veulent nous diviser, nous couper en deux pour mieux nous dominer, et qu’ainsi Israël gagne la guerre qu’il mène contre nous.
Nous sommes un seul peuple et nous allons rester unis.
Le plus important est que la France et les autres états européens comprennent que c’est le choix démocratique et que les Palestiniens ne vont pas se laisser diviser par cette question de l’argent. Ils doivent savoir qu’il faut respecter le choix du peuple ; c’est la démocratie.

Sama, 22 ans, membre du Djihad islamique, originaire de Naplouse.

S.C.- Que ressentez-vous en ces heures où l’Etat d’Israël détruit Gaza et le Liban avec la bénédiction des Etats-Unis ?

Sama : Comme tous les mouvements palestiniens, notre mouvement est entièrement solidaire de nos frères en Palestine et au Liban en lutte contre les agressions d’Israël. Nous saluons leur courage.
Que voulaient-ils en capturant ces trois soldats israéliens ?
Avoir un moyen de relancer le dialogue, obtenir un moyen d’échange pour faire libérer les prisonniers, et régler tous les problèmes qu’Israël laisse sans solution.

Mais Israël ne veut rien régler ; c’est pourquoi il a répondu à la revendication d’échange des prisonniers par davantage de sauvagerie.

S.C.- Dans ses dernières attaques, Israël n’a-t-il pas obtenu l’appui des grandes nations ?

Sama : De nombreux pays nous soutiennent et ont condamné Israël. Même si les Etats-Unis sont toujours d’accord avec tout ce qu’Israël fait de terrible contre nous, nous savons que les peuples sont solidaires des Palestiniens et nous oublions les injustices des Etats.
Si le peuple américain nous soutient, alors on se sent de cœur avec lui.

S.C.- Vous êtes jeunes, vous êtes pleins de rêves. Or Israël vous emprisonne dans vos villes et villages. Dans aucun pays au monde un peuple ne pourrait être traité de cette façon. Comment pouvez-vous supporter une pareille situation ?

Sama : Nous avons besoin de gens qui viennent ici, comme vous, et se rendent compte de ce que nous subissons et, ensuite, vont le faire savoir au monde.

S.C.- Les dizaines de milliers d’étudiants de Naplouse ne peuvent-ils pas faire entendre leur protestations de révolte contre cette négation de leur liberté, en allant, par exemple, faire des sit-in aux check-points israéliens ?

Sama : Nous l’avons déjà fait, et cela ne nous a rien apporté. Les soldats israéliens sont armés de fusils et ils tirent tout de suite dans le tas. Les soldats nous arrêtent et nous brutalisent, même quand on ne dit rien.

S.C.- Avez-vous l’espoir que cela change ?

Sama : On croit en Dieu et on espère qu’avec son aide Israël s’effacera.

Dana, 19 ans, 3 sœurs et 2 frères, originaire de Qalqilia.

S.C.- Les femmes sont-elles considérées comme égales aux hommes dans votre société ?

Dana : Les femmes et les garçons sont traités de la même façon. Je pense que la situation est plus difficile pour les garçons. Ils sont plus souvent sujets aux mauvais traitements, aux check-points par exemple.

S.C.- Savez-vous qu’en France il y a eu toute une campagne orchestrée- y compris par les forces progressistes - destinée à incriminer le port du voile par les femmes musulmanes comme l’expression même d’un fanatisme, d’un phénomène inquiétant ? Les féministes occidentales ne sont pas en reste.
Elles prétendent que le port du voile est le signe d’une aliénation de la femme par les hommes. Que dites-vous à ceux qui prétendent que vous, les femmes musulmanes, n’êtes pas libres, que ce sont vos pères ou frères qui vous contraignent à vous 
couvrir ?


Dana : Ce que l’on affirme chez vous au sujet des femmes musulmanes brimées, n’est pas vrai. Ce sont les médias qui favorisent ces campagnes.
L’opinion, chez vous, a été manipulée par des forces politiques qui, en fait, soutiennent Israël et les Etats-Unis dans leur guerre contre nous.
Mes parents, par exemple, ne m’obligent pas à porter le voile. J’ai une sœur qui le porte et les autres pas.
Non, tout ce que l’on raconte au sujet des femmes musulmanes, est pure fantaisie. Je me sens bien avec le port du voile. J’aime le porter.
C’est mon choix. C’est moi qui décide d’être couverte comme cela, c’est mon libre choix de me protéger des regards.

S.C.- Les étudiantes que l’on voit ici, bras nus et cheveux découverts – une minorité - dérangent-elles ?

Dana : Mais non. Cela ne dérange personne, c’est leur choix, leur décision. Chacun est libre de choisir pour lui-même.

S.C.- Avez-vous l’impression que vous êtes plus séduisante et digne quand vous portez le voile ?

Dana : Oui je suis très heureuse comme ça. Je me sens bien, en accord avec moi-même.

S.C.- Est-ce dans votre foi en Dieu que vous puisez cette paix, cette sérénité qui vous illumine ?

Dana : Il faut savoir prendre les choses simplement. Malgré le fait que la situation est très dure pour nous tous, je suis chaque jour heureuse d’arriver jusqu’ici et de pouvoir étudier.
C’est difficile mais il faut que l’on s’adapte à cette situation. Si je pensais tout le temps que nous sommes malheureux sous cette occupation, je ne pourrais pas survivre.

S.C.- Souffrez-vous pour les gens qui à Gaza et au Liban sont victimes en ce moment des bombardements israéliens ?

Dana : Oui bien sûr. Je souffre énormément. Je suis toujours en pensée avec eux.

 

 


Source : Silvia Cattori


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