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Introduction à l’édition allemande de l’ouvrage de Norman Finkelstein :
“Au-delà du culot” [Beyond Chutzpah]

Felicia Langer*



Traduit de l’allemand en anglais par Maren Hackmann

Traduit de l'anglais en français par Marcel Charbonnier, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique (www.tlaxcala.es). Cette traduction est en Copyleft.

 

Il était grand temps qu’un ouvrage consacré à l’abus d’utilisation de l’antisémitisme en guise d’arme politique soit écrit. Aujourd’hui, cet ouvrage a trouvé son auteur : Norman Finkelstein. Celui-ci n’a pas peur des défis les plus dangereux à relever et, comme son livre le montre avec éclat, M. Finkelstein est à la hauteur de la tâche. La précision et la méticulosité de ses recherches et de ses analyses sont admirables.

M. Finkelstein consacre la première partie de son étude au détournement de l’antisémitisme par le lobby pro-israélien aux Etats-Unis et en Europe, à des fins de soutien à la politique de l’Etat d’Israël. A chaque fois qu’existe un risque réel que la communauté internationale n’accroisse ses pressions sur Israël afin de l’inciter à se retirer des territoires occupés conformément au droit international, on assiste comme par hasard au lancement d’une énième campagne à base d’antisémitisme : « et voici une énième extravagance médiatique méticuleusement orchestrée, alléguant que le monde est saturé par l’antisémitisme."

Par ses allégations d’antisémitisme, l’élite juive américaine cherche, avant tout, à convaincre un peu tout le monde que les contempteurs d’Israël seraient en réalité des antisémites grimés. Toute information sur ce que signifie, pour les Palestiniens, la vie sous occupation, ou toute information sur l’oppression qu’ils subissent et leurs souffrances doivent demeurer tabou – Israël, et lui seul, a droit au statut de victime. Ainsi, la réalité est inversée, de manière à s’assurer qu’Israël continue à jouir de l’impunité.

L’hystérie au sujet d’on ne sait trop quel « nouvel antisémitisme » sert non seulement à intimer le silence à toute critique légitime d’Israël, mais aussi à détourner l’attention du public des violations du droit international et des droits humains élémentaires. Ainsi, par exemple, le refus de participer à une guerre d’agression contre l’Irak a été assimilé à la haine des juifs ! L’écrivain Elie Wiesel, survivant d’Auschwitz et récipiendaire du prix Nobel de la paix, a dit le 17 février 2003 au président George W. Bush que l’Irak était un Etat terroriste et qu’il y avait un impératif moral à intervenir. Eût l’Occident décidé d’intervenir en Europe en 1938, observa Wiesel, la Seconde guerre mondiale et la Shoah auraient pu être évitées. « Ce fut un moment extrêmement important pour moi », révéla Bush quelque temps après, « car c’était (pour moi) une confirmation (de ce que je pensais). »

Le président du Consistoire juif central d’Allemagne, Paul Spiegel, a dénoncé avec véhémence l’opposition allemande à la guerre contre l’Irak, en invoquant des arguments du même tonneau que ceux de Wiesel. Hélas pour lui, ses propos sonnèrent particulièrement faux, des millions de manifestants ayant protesté contre la guerre en Allemagne et dans le monde entier, dont beaucoup de juifs.

Le constat du genre d’alliés que ce lobby est allé draguer à l’extrémité droite du spectre politique est effrayant : Silvio Berlusconi et Gianfranco Fini, de l’Alliance Nationale néo-fasciste en Italie ; Jean-Marie Le Pen en France, entre autres. Quant aux fondamentalistes chrétiens, aux Etats-Unis, les lobbyistes recourent à l’argument selon lequel l’intolérance proverbiale des intégristes n’est plus aussi dangereuse que jadis et que ce qui compte, avant tout, c’est leur attitude favorable à Israël…

Je tiens à partager avec le lecteur mon expérience en Allemagne, à la fois en tant que juive israélienne et que rescapée de l’Holocauste. Mon mari, Mieciu, a connu cinq camps de concentration nazis. Il est le seul membre de sa famille à avoir survécu à l’Holocauste, et il ne s’en est lui-même tiré que par miracle. Ma mère et moi, nous avons survécu, en URSS, mais tout les autres membres de ma famille ont été assassinés. Mon mari et moi, nous vivons en Allemagne depuis quinze ans, maintenant, et ce pays est devenu notre patrie bien-aimée. Durant toutes ces années, nous n’avons jamais rencontré le moindre antisémitisme. Ceci mérite d’être souligné, car mon mari a témoigné sur ses souffrances durant l’ère nazie, pendant des années, et ceux qui l’ont entendu en parler dans des écoles d’Allemagne se comptent aujourd’hui par milliers. Je ne nie toutefois pas que l’antisémitisme et la xénophobie existent bel et bien, en Allemagne.

A ce sujet, notre première expérience fut la suivante : un jour, en 1990, j’ai remarqué une swastika tracée à la peinture noire sur le mur d’un centre commercial, à Tübingen. Toute la beauté du cadre enchanteur et estival qui l’entouraient n’auraient pu faire oublier cette tache. Mon mari et moi, nous avons décidé d’aller effacer cette swastika : nous sommes retournés sur les lieux, le soir même. Toutefois, nous avons découvert que quelqu’un l’avait déjà recouverte d’un coup de peinture, apparemment quelques minutes seulement avant que nous arrivions – quelqu’un qui, tout comme nous, avait été révulsé par ce symbole nazi. Ce fut ma première rencontre avec un protestataire anonyme en Allemagne [1]. Ces protestataires discrets sont nos alliés, en Allemagne, dans notre combat contre la xénophobie et le véritable antisémitisme, et aussi dans notre lutte contre la guerre et la politique dévastatrice d’Israël à l’encontre du peuple palestinien – cette politique dévastatrice dont il est question, précisément, dans le présent ouvrage.

Norman Finkelstein déplore le mésusage de l’antisémitisme par des gens qui l’utilisent en guise d’arme politique. Sa préoccupation, c’est de redonner aux victimes leur dignité et de faire ce que leur legs véritable nous impartit de faire. Mon mari, Mieciu, et moi, nous partageons cette préoccupation de M. Finkelstein, et je tiens à répéter ici ce que j’ai écrit par ailleurs, au sujet de ce legs : au fil des années, Mieciu et moi, nous nous sommes imprégnés du legs de ceux qui ont été assassinés, et ce legs, à nos yeux, c’est ce qui suit : ne jamais rester silencieux face à un quelconque crime ou une quelconque injustice, mais lutter sans relâche contre chacune et toutes les formes de racisme et d’antisémitisme et défendre la dignité et les droits des êtres humains, quels qu’ils soient. Ce sera là le devoir du peuple allemand à jamais, mais ce n’est pas le devoir des seuls Allemands. Afin d’honorer la mémoire de toutes ces victimes, et l’esprit de leur legs ultime – qui n’est autre que l’humanité – je dénonce l’oppression, depuis des décennies, des Palestiniens par Israël et tort qui leur a été fait, et qui persiste encore aujourd’hui [2].

A juste titre, Norman Finkelstein dit que ceux des juifs qui veulent combattre l’antisémitisme réel doivent avant tout dénoncer pour la billevesée qu’il est l’ « antisémitisme » allégué : dites la vérité, combattez pour la justice : telle est la stratégie efficace, testée au fil des années, pour combattre l’antisémitisme, ainsi que toutes les autres formes d’extrémisme. Un retrait total israélien des territoires conquis en 1967 priverait les authentiques antisémites qui exploitent la répression israélienne comme un prétexte pour diaboliser les juifs – et qui douterait que ces vrais antisémites existent ? – d’une arme redoutable, et elle exposerait aux yeux de tous leur véritable dessein. Et plus l’opposition juive à l’occupation israélienne se fera entendre, moins nombreux seront ces non-juifs qui confondent les politiques criminelles d’Israël et le soutien inconditionnel [de fait, le véritable encouragement] que leur apportent les organisations juives consensuelles, avec ce que pense réellement l’opinion populaire juive [3]. Je n’ai rien à ajouter à cette déclaration claire et nette.

Dans la deuxième partie de ce livre, il nous est donné de prendre connaissance de la situation des droits de l’homme en Israël / Palestine. Le dossier d’Israël, en matière de droits de l’homme, est « de manière générale, impeccable », affirme Alan Dershowitz, professeur à la faculté de droit de Harvard, dans son ouvrage « Plaidoyer pour Israël » [The Case for Israel]. L’objet de ce livre, écrit-il, « est de contribuer à clarifier l’atmosphère, en fournissant des arguments directs et véridiques, en défense contre des accusations fallacieuses. » Le bouquin de Dershowitz est devenu un best-seller aux Etats-Unis. Des associations juives américaines le distribuent largement sur les campus universitaires, et le ministère israélien des Affaires étrangères en a acheté des milliers d’exemplaires, en vue de les distribuer.

Ayant consacré vingt-trois années (de 1967 à 1990) à la défense des Palestiniens dans les territoires occupés et ayant été la première avocate à le faire, j’ai beaucoup de choses à dire au sujet des droits humains des Palestiniens vivant dans les territoires occupés et des violations flagrantes de ces droits par Israël. Je tiens à remercier Norman Finkelstein de dénoncer comme il le fait les mensonges de Dershowitz dans son livre, et de donner au lecteur une information essentielle, provenant de diverses organisations de défense des droits de l’homme, israéliennes, palestiniennes et internationales, qui déplorent unanimement et fortement – ce que Dershowitz a choisi d’ignorer – les violations des droits humains par Israël, dont la plupart sont constitutives de véritables crimes de guerre. Moi aussi, je les déplore, et je le fais à la fois en tant que témoin d’une époque et que témoin oculaire. Je dénonce les gouvernements israéliens, quelle qu’en soit la couleur politique.

Les pages consacrées, dans ce livre, aux crimes perpétrés par Israël au cours de l’Intifada d’Al-Aqçâ – crimes dont Dershowitz nie qu’ils aient eu lieu – sont profondément accablants. A la lecture de ces pages, la réticence des médias allemands à couvrir les crimes israéliens, et leur dissimulation de l’ampleur réelle de la répression israélienne dans les territoires palestiniens deviennent aveuglantes.

Un chapitre est consacré aux ainsi dénommées « liquidations » [terme inventé par les Nazis, mentionnons-le au passage], c’est-à-dire aux assassinats par Israël de « suspects » palestiniens – « liquidations » que Dershowitz approuve, est-il besoin de le signaler ? Déjà, durant la première Intifada (1987 – 1993), des escadrons de la mort banalisés firent un usage fréquent de leur permis de tuer. Durant la seconde Intifada, ces assassinats sont devenus la politique officielle d’Israël. Or les exécutions extrajudiciaires ne sont pas simplement des actes terroristes : il s’agit, d’après la Quatrième Convention de Genève (de 1949), de véritables crimes de guerre.

A l’occasion d’une conférence que j’ai prononcée le 21 août 2002 à Vienne, j’ai parlé, entre autres choses, de l’invasion criminelle par Israël des territoires occupés, dont Norman Finkelstein traite, lui aussi, dans son livre, et à laquelle fut donné, sans doute par euphémisme, le nom de « Bouclier de protection ». J’ai parlé des exécutions et des crimes commis dans le camp de réfugiés de Jénine. Mais j’ai tout aussi bien évoqué une possible résolution pacifique du conflit. La communauté juive de Vienne avait diligenté ses membres pour semer le trouble dans la conférence, pour me diffamer en me traitant à la fois d’antisémite et de traître et mettre en scène des protestations bruyantes, à base de « Les Nazis, dehors ! », j’en passe et des meilleures. Les choses risquant de dégénérer, la conférence dut être interrompue. La branche autrichienne du lobby juif n’a pas supporté d’entendre la vérité, alors elle a eu recours à l’arme de l’antisémitisme allégué.

Le chapitre consacré à la torture, intitulé « L’Abu Ghraib israélien », m’a particulièrement intéressée. Quand j’ai vu les photos prises à la prison d’Abu Ghraib, en Irak, sur nos écrans de télévision, j’ai pensé à mes clients palestiniens torturés et j’ai déclaré publiquement : « Ce sont les méthodes israéliennes pour casser les prisonniers. La seule différence, c’est que, dans les prisons israéliennes, il n’y a pas de photos, et que malheureusement nos tortionnaires jouissent de l’impunité. » J’ai pensé à Sami Esmail – Norman Finkelstein évoque son cas – et à Dershowitz, qui, déjà en 1978, avait menti délibérément afin de blanchir Israël de ses méthodes brutales et de ses tortures. J’ai vu les blessures de mon client, de mes propres yeux. J’ai envoyé une pétition à la Cour suprême : ça n’a servi à rien. Dans certains cas, les tortures ont entraîné chez leurs victimes des troubles psychologiques définitifs ; certains de mes clients – comme par exemple Awad Hamdan, de Cisjordanie, décédé en juillet 1987, et Mahmud El-Masri, décédé dans l’aile de la Sécurité générale de la prison de Gaza en mars 1989 – ont même perdu la vie [4]. Je recommande de lire ce chapitre particulièrement important avec soin, car Israël a renoué avec ses tortures coutumières de détenus palestiniens et, dans les prisons israéliennes, les horreurs décrites dans ce livre sont la terrible réalité.

Norman Finkelstein traite aussi des démolitions de maisons en tant que punitions collectives. Durant la seconde Intifada, Israël s’est mis à recourir à cette mesure cruelle à grande échelle. Des milliers de Palestiniens sont devenus des sans-abri, et pour un grand nombre d’entre eux, pour la deuxième ou la troisième fois de leur vie. Cette politique viole le droit international et elle a été condamnée par la communauté internationale. Néanmoins, Dershowitz la justifie. En s’appuyant sur des rapports concernant les droits de l’homme, M. Finkelstein montre que des Palestiniens ont été ensevelis vivants sous les décombres de leur maison. Je ne saurais trop insister sur le fait que, durant toutes ces années, mes tentatives pour inciter la Cour suprême israélienne à abolir, ou au moins à suspendre, cette forme de châtiment collectif illégal du point de vue du droit international se sont avérées vaines. M. Finkelstein décrit également la destruction de maisons construites « illégalement » par des Palestiniens. Je déclare ici que j’ai essayé, des années durant, la plupart du temps sans succès, d’obtenir des permis de construire pour des Palestiniens. Israël mène une politique évidente d’étranglement et Norman Finkelstein en est arrivé à la même conclusion que moi : le but de cette politique, c’est d’obtenir le maximum de superficie de terrains utilisables pour y construire des colonies juives, et d’empêcher l’extension des villes et villages palestiniens.  

« La Cour suprême d’Israël figure parmi les plus réputées du monde ; elle a à plusieurs reprises sanctionné l’armée et le gouvernement et elle les a contraints à agir conformément à la loi », claironne Dershowitz. En se fondant sur des rapports sur les droits de l’homme et sur des expertises israéliennes, Norman Finkelstein démontre que le caractère fallacieux de cette thèse absurde.

Je partage l’avis de M. Finkelstein : au lieu de rechercher la justice, la Cour suprême d’Israël a bien trop souvent légitimé l’injustice, et la couronne de fleurs que lui tresse Dershowitz est particulièrement indécente. J’en atteste en tant que première « avocate pionnière » qui a vingt-trois années d’expérience en matière de pétitions adressées à la Cour suprême, au nom des Palestiniens contre les forces d’occupation. Beaucoup de mes collègues israéliens peuvent en attester, eux aussi. Quel que soit le problème – démolitions de maisons ; colonies et confiscations de terres ; déportations ; tortures ; déni de regroupement familial ; détention administrative – la Cour suprême a rejeté avec une routine accablante mes pétitions, et elle l’a fait dans la plupart des cas en violation d’attendus sans aucune ambiguïté du droit international. C’est afin de protester contre toutes ces années d’inaction de la Cour suprême en matière de condamnation de l’injustice et de la brutalité du système de la justice militaire dans les territoires occupés que j’ai pris la décision, après vingt-trois années d’activité, de fermer mon cabinet d’avocate à Jérusalem. Cela ne signifie nullement, je le précise, que j’aurais admis ma défaite. C’est tout à fait le contraire : je continue à saisir toute opportunité d’exposer la vérité à la lumière.

Norman Finkelstein s’efforce de démêler, historiquement et politiquement, l’entrelacs artificiel de complexité ourdi autour du conflit israélo-palestinien et il démontre que ce conflit peut être résolu conformément au droit international. Il décrit la « solution à deux Etats ». Les Palestiniens ont déclaré depuis longtemps qu’ils accepteraient de se contenter d’environ vingt pour cent de la Palestine historique, mais il reste à voir de quelle manière le problème des réfugiés serait solutionné conformément au droit international ? Israël, de son côté, continue à coloniser et à occuper illégalement des territoires, édifie un mur d’apartheid qui s’enfonce profondément en Cisjordanie et refuse d’admettre une quelconque responsabilité dans la création du drame que vivent les réfugiés palestiniens.

Norman Finkelstein exhorte ses lecteurs à s’engager politiquement et à se vouer à la vérité, « afin qu’ensemble nous puissions réaliser une paix juste et durable en Israël et en Palestine. » En déplorant le mal fait aux Palestiniens, il tend la main aux dépossédés, en construisant ainsi un pont de paix entre Israël et la Palestine. M. Finkelstein est une voix qui compte, une voix consciencieuse et humaine – une voix juive différente, une bénédiction à la fois pour les Palestiniens et les Juifs.


Pour moi, le 10 mai 1976 fut une journée mémorable. J’ai fait une conférence, ce jour-là, au Centre Scientifique de l’Université d’Harvard, à Cambridge, dans l’Etat (américain) du Massachusetts. En raison de menaces très graves, la conférence et mon humble personne avaient dû être placées sous protection policière. Les interruptions, les cris, les huées furent incroyables. Les « rowdies », ces étudiants juifs sionistes « chahuteurs » (ainsi qu’ils se qualifient eux-mêmes), hurlaient : « On ne la laissera pas parler ici ! ». Après la conférence, une femme est venue me voir, et elle m’a remis mon portrait, qu’elle avait peint elle-même. Ce portrait portait en titre : « Bénis sont les faiseurs de paix ». Pour moi, ce présent fut la preuve que les « rowdies » n’avaient pas eu le dessus.

Pour terminer, permettez-moi de dire à l’auteur de ce livre : « Bénis soient les faiseurs de paix ! »

Tübingen (Allemagne), octobre 2005

* Felicia Langer ancienne avocate à la cour suprême d’Israël

= = =

Notes :


[1] : Felicia Langer, (en allemand), Miecius später Bericht: Eine Jugend zwischen Getto und Theresienstadt, Lamuv Verlag, Göttingen 1999, pp. 136-7.

[2] : Ibid., pp. 127-8.

[3] : Norman G. Finkelstein, (en anglais) Beyond Chutzpah: On the Misuse of Anti-Semitism and the Abuse of History, University of California Press, Berkeley 2005, p. 85.

[4] : Voir : Felicia Langer, Zorn und Hoffnung (autobiographie) (en allemand), Lamuv Verlag, Göttingen 1991, pp. 388-98.



 Source : Silvia Cattori


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