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TLAXCALA

Reporters Sans Frontières et les manœuvres de Washington
par Diana Barahona * et Jeb Sprague **

in CounterPunch, 1er août 2006

Le magnat britannique de la presse Lord Northcliff a dit un jour : « L’info, c’est quelque chose que quelqu’un, quelque part, tient à garder secret. Sinon, ça n’est que de la pub. » Si c’est vrai, alors le financement par le gouvernement américain de Reporters Sans Frontières [RSF] est sûrement une info, car il n’est aucun exploit que cette organisation et ses amis de Washington n’aient déployé pour tenter de l’occulter ! En dépit de quatorze mois d’obstruction de la Fondation Nationale pour la Démocratie [FND] [National Endowment for Democracy] au sujet d’une requête de mise en application du Freedom of Information Act [Décret sur la liberté de l’information] et malgré le déni total de la part de la présidente de RSF, Lucie Morillon, cette fondation a fini par avouer que RSF a reçu des prêts, au moins ces trois dernières années, de la part de l’Institut International (du parti) Républicain [IIR].

La FND continue à refuser de fournir les documents demandés, et même à révélé les montants de ces prêts, mais on sait qu’ils sont identifiés par les références suivantes : IRI 2002-022/7270, IRI 2003-027/7470 et IRI 2004-035/7473. Le journaliste d’investigation Jeremy Bigwood a demandé à Mme Morillon, le 25 avril dernier, si son association recevait des fonds de l’IIR. Elle l’a nié. Néanmoins, l’existence des prêts a été confirmée par le vice-président de la FND, Patrick Thomas.

La découverte de ces prêts met au jour une tromperie majeure de cette association, qui niait depuis des années recevoir un traître dollar de Washington, jusqu’au jour où des prêts relativement modestes de la FND et du Centre pour un Cuba Libre ont été révélés. [Voir Counterpunch : Reporters Without Borders Unmasked]. Interrogé sur l’origine de ses importants revenus, RSF a prétendu que l’argent provenait de la vente de livres ou de photographies. Mais le chercheur Salim Lamrani a démontré l’improbabilité de cette affirmation. Même en prenant en compte le fait que les livres sont publiés gratuitement, RSF aurait dû vendre 170 200 ouvrages en 2004 et 188 400 en 2005 pour gagner les plus de deux millions de dollars que cette association prétend gagner annuellement. Cela aurait représenté la vente de 516 livres par jour, en 2005. Il fallait manifestement que le fric provienne d’autres sources, et il s’avère que tel est bien le cas.

L’IIR, propagule du parti républicain, est spécialisé dans l’immixtion dans les élections de pays étrangers, comme le montre très rapidement une consultation des rapports annuels de la FND et du site ouèbe de l’IIR. Il s’agit de l’un des quatre principaux allocataires de la FND, une organisation fondée par le Congrès sous l’administration Reagan, en 1983, afin de se substituer aux programmes d’action secrète de la CIA au sein des sociétés civiles, lesquels avaient été dévastés par leur dénonciation par le Conseil des Eglises, dans les années 1970 (Ignatius, 1991). Les trois autres piliers de la FND sont le National Democratic Institute [du parti démocrate], le Centre de Solidarité [du syndicat AFL-CIO] et le Centre pour l’Entreprise Privée Internationale [Chambre de commerce américaine]. Mais, de ces quatre organisations, l’IIR est le plus proche de l’administration Bush, d’après un article récent du New York Times dénonçant la part qu’il prit dans le renversement du président haïtien Jean-Bernard Aristide :

« Le président Bush a nommé son président, Lorne W. Craner, pour gérer les efforts de meccano de la démocratie déployés par son administration. L’institut, agissant dans plus de soixante pays, a vu ses financements fédéraux pratiquement tripler en trois ans, passant de 26 millions de dollars en 2003 à 75 millions de dollars en 2005. Au printemps dernier, au cours d’une « vente de charité » pour le financement de l’IIR, Bush a qualifié le meccano de la démocratie de « secteur industriel en pleine croissance » [Bogdanich et Nordberg, 2006].

L’arrosage en provenance de l’IIR constitue un problème majeur pour la crédibilité de RSF en tant qu’organisation « défendant la liberté de la presse », d’autant que cette organisation a fomenté une campagne de propagande hostile aux gouvernements démocratiquement élus du Venezuela et d’Haïti exactement en même temps que son chaperon, l’IIR, était profondément engagé dans des actions visant à leur renversement. L’IIR a ainsi financé l’opposition vénézuélienne au président Hugo Chavez [Barry, 2005] et il a activement organisé l’opposition haïtienne à Aristide, en coordination avec la CIA [Bogdanich et Nordberg, 2006].

Le personnage qui fait le lien entre RSF et ces activités subversives est un certain Otto Reich, qui a travaillé à la préparation des coups tordus tout d’abord en tant que vice secrétaire d’Etat pour les affaires sud-américaines, puis, à partir de novembre 2002, en sa qualité d’envoyé spécial en Amérique latine du Conseil de la Sécurité Nationale. En plus d’être salarié du Centre pour un Cuba libre, subventionné par le gouvernement américain, lequel Centre alloue 50 000 dollars annuellement à RSF, Reich travaille, depuis le début des années 1980, avec un ancien vice-président de l’IIR, Georges Fauriol, membre lui aussi de l’Institut pour Un Cuba libre. Mais c’est l’expérience de Reich en matière de propagande qui importe plus particulièrement. Dans les années 1980, il a été impliqué dans les investigations sur la guerre illégale de l’administration Reagan contre les Sandinistes. Le contrôleur général [du budget] a déterminé, en 1987, que le Bureau de la Diplomatie Publique de Reich « était engagé dans des activités interdites de propagande occulte. » [Bogdanich et Nordberg, 2006]. Au début de l’année 2002, après que George Bush l’ait nommé à une planque au Département d’Etat, « Reich s’est rapidement vu confier la tâche d’orchestrer une campagne médiatique internationale de grande ampleur visant à diffamer Chavez. Une campagne qui se poursuit encore aujourd’hui. » [Conkling et Goble, 2004]

Reich a-t-il fait bénéficier RSF des prêts de l’IIR et a-t-il cornaqué l’association dans ses actions de propagande contre Aristide, Chavez et Cuba ? Un examen des méthodes de RSF montre que c’est peut-être le cas ; la propagande contre Aristide, un ancien prêtre, était aussi vulgaire que l’une quelconque des diffamations patentées de Reich à l’encontre de divers dirigeants latino-américains. RSF a ainsi qualifié le président haïtien de « prédateur de la liberté de presse », après l’avoir associé, sans la moindre preuve, aux assassinats des journalistes Jean Dominique et Brignol Lindor. RSF a affiché de manière particulièrement voyante les photographies des corps de ces deux journalistes sur son site ouèbe, les transformant en posters de victimes de la répression alléguée d’Aristide envers la presse.

RSF écrivait, en 2002 : « Un journaliste a été tabassé à mort dans la ville de Petit-Goâve, le 3 décembre 2001, par un gang de tueurs liés à des hommes politiques locaux et au mouvement Lavalas [Avalanche] du président Jean-Bertrand Aristide. L’assassinat s’est produit alors que la liberté de la presse en Haïti se détériorait, à la suite de l’assassinat de Jean Dominique, directeur de la station de radio Haïti-Inter, le 3 avril 2000 [Lionet et Avila, 2002]. Remarquez la traduction erronée de Lavalas, un mot qui signifie ‘inondation’, et non ‘avalanche’, ainsi que le fait que RSF faisait un lien entre le gang de tueurs et le « mouvement Lavalas d’Aristide », suggérant que le président haïtien en personne était responsable de ce gang.

L’article est farci de ce genre d’insinuations et de mensonges éhontés : « Dans cette ambiance, l’assassinat de Lindor a été considéré par l’ensemble des médias comme un nouvel avertissement. » Ici, RSF tente carrément de mettre en cause Aristide en suggérant qu’il aurait ordonné les assassinats des journalistes afin d’envoyer un avertissement aux médias oppositionnels leur intimant l’ordre de ne pas se montrer par trop critiques à son endroit. Mais Jean Dominique a été assassiné en avril 2000, soit plusieurs mois avant l’élection d’Aristide, et il n’existe par ailleurs aucune preuve que le président haïtien ait été associé en quoi que ce soit à l’assassinat de Lindor.

Dans le même article, RSF qualifiait le gouvernement Aristide de « régime autoritaire », l’accusant d’en appeler à des lynchages au moyen de la méthode du « collier » (voir l’origine de cette diffamation plus loin), et qualifiant les partisans d’Aristide de « malfrats des grands chemins », concluant que toutes ces actions alléguées imputées par l’association au gouvernement « s’inscrivaient dans une stratégie générale du gouvernement consistant à recourir à des milices para-légales afin d’intimider les médias. »

C’était déjà là de la propagande passablement dégueulasse, même si RSF n’avait pas été plus loin afin de contribuer à étrangler ce pays désespérément pauvre et dépendant de l’aide extérieure – tactique que RSF a tenté d’utiliser également contre Cuba [Barahona, 2005]. Associated Press cite le secrétaire général de RSF, Robert Ménard, faisant allusion à l’abstention alléguée du gouvernement de traîner l’assassin de Dominique devant un tribunal : « Le président Jean-Bertrand Aristide est responsable de cette obstruction à la justice, et nous le coucherons sur la liste des prédateurs de la liberté de la presse si aucun progrès n’est fait au cours des prochains mois. » [Norton, 2001].

L’article poursuivait : « Ménard a dit qu’il espérait que cette liste, qui allait être envoyée à des institutions gouvernementales et financières, contribuerait à influencer l’Union européenne dans sa décision de prolonger ou de suspendre quelque 100 millions de dollars en assistance financière à l’étranger. » Les sanctions économiques imposées par les Etats-Unis ont provoqué une inflation en flèche et ont privé le gouvernement des fonds dont il avait besoin tant pour fonctionner que pour se défendre. Illustration du deux poids – deux mesures de RSF : la Colombie a un triste ‘état de sévices’ en matière de non-jugement des assassins de journalistes, mais Ménard n’a jamais dénié faire du lobbying ni auprès des Etats-Unis, ni auprès de l’Union européenne, en vue de couper les fonds au gouvernement Uribe…

Mais RSF n’aurait su se contenter d’une simple suppression des aides : en janvier 2002, Ménard exhortait le Congrès des Etats-Unis et l’Union européenne à prendre des « sanctions individuelles » contre Aristide et le Premier ministre Yvon Neptune, incluant « le refus d’entrée sur le territoire et les visas de transit », ainsi que « le gel de tous les comptes bancaires qu’ils détenaient à l’étranger. » [Norton, 2002].

A la suite du renversement d’Aristide, le 29 février 2004, RSF a ignoré quasi totalement toutes les violences et persécutions à l’encontre des journalistes critiquant le gouvernement Latortue imposé par l’étranger, affirmant bien au contraire que la liberté de la presse avait progressé ! Les rapports de RSF pour les années 2005 et 2006 se sont abstenus de condamner l’exécution extrajudiciaire du journaliste local et reporter radio Abdias Jean, dont des témoins disent qu’il a été tué par la police après qu’il eut pris en photo les corps de trois jeunes tués par la même police. RSF a ignoré également les arrestations des journalistes Kevin Pina [de Radio Pacifica] et Jean Ristil, et il n’a pas enquêté sérieusement sur la mise à sac de plusieurs stations de radio pro-Lavalas.

Interrogé au sujet des informations concernant les prêts, Pina déclara ceci : « Il était clair, depuis longtemps, que RSF et Robert Ménard ne se comportaient nullement en gardiens objectifs de la liberté de la presse en Haïti, mais bien plutôt comme des acteurs centraux dans ce qui ne peut être qualifié autrement que de campagne de désinformation dirigée contre le gouvernement Aristide. Leurs tentatives d’impliquer Aristide dans l’assassinat de Jean Dominique et leur silence, ensuite, quand le prétendu homme de main Dany Toussaint, un sénateur Lavalas, a rejoint le camp anti-Aristide et s’est présenté aux présidentielles en 2006 ne sont que quelques-uns des multiples exemples révélant au grand jour la nature et le rôle véritables d’organisations telles RSF. Elles fournissent de fausses informations et des rapports biaisés afin de construire une opposition interne à des gouvernements considérés incontrôlables et imbuvables par Washington, tout en préparant le terrain à leur éviction éventuelle en fournissant des justifications sous le chapitre de prétendues attaques contre la liberté de la presse. »

Nous avons demandé à un expert de la politique haïtienne résidant à Paris pourquoi RSF a-t-il ignoré l’assassinat d’Abdias Jean. Il nous a répondu : « Nous avons interrogé la police au sujet de l’assassinat d’Abdias Jean, et celle-ci nous a répondu qu’il s’agissait d’une agression de la police, mais qu’elle ignorait qu’il s’agissait d’un journaliste. Il était en train de prendre des photos. » Il a admis qu’aucun des témoins de l’assassinat n’ont été interrogés, et que toutes les informations inédites dont il disposait sur cette affaire étaient basées sur les témoignages de la police, tristement connue pour ses meurtres et ses exactions. Concernant l’arrestation de Pina et de Ristil, il nous a dit : « Généralement, quand quelqu’un est emprisonné, nous attendons pour voir combien de temps il va rester en prison. Ils ont été relâchés, c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas pris cette affaire en compte. » Sachant que RSF n’a jamais pris en compte le cas d’Abdias Jean, il est fort peu probable que cette association se casse le tronc pour Pina, très critique tant vis-à-vis du gouvernement par intérim que pour… RSF…

C’est celui qui paie l’accordéoniste qui demande la chanson. Recevant ses consignes du Département d’Etat, RSF est coupable d’avoir diabolisé des gouvernement que les Etats-Unis désiraient renverser, comme ceux du Cuba, du Venezuela et d’Haïti, tout en minimisant les atteintes aux droits de l’homme perpétrés par des alliés stratégiques des Etats-Unis comme le Mexique et la Colombie. Ayant été capable de dissimuler les prêts de l’IIR qui auraient alerté les gens quant à ses fins dernières, RSF a été un outil efficace au service des attaques dissimulées de l’administration Bush contre certains dirigeants latino-américains. Cette association a par ailleurs utilisé son image de marque d’organisation indépendante de défense des droits de l’homme pour faire passer son message dans les médias américains et dans les manuels universitaires. Cela serait déjà un succès impressionnant, pour un petit groupe d’individus sans aucune référence journalistique apparente, s’ils n’avaient pas bénéficié des largesses du mécène le plus riche et le plus puissant qui soit au monde…

[* Diana Barahona est une journaliste indépendante spécialisée dans la politique latino-américaine. On peut la joindre à l’adresse e-mail : dlbarahona@cs.com

** Jeb Sprague, titulaire d’un doctorat, est journaliste indépendant et correspondant des Flashpoints de Pacifica Radio. Rendez visite à son blog à l’adresse URL : http://www.freehaiti.net ]

[Remerciements particuliers à Jeremy Bigwood et au procureur Michael D. Steger. ]

Sources :

Barahona, D. (2005, May 17). Reporters Without Borders Unmasked: It's Secret Deal With Otto Reich to Wreak Cuba's Economy. Counterpunch.org.

David Ignatius (Sept. 22, 1991). Innocence Abroad: The New World of Spyless Coups. The Washington Post.

Trouvé sur la base de données ProQuest : 'A lot of what we do today was done covertly 25 years ago by the CIA,' agrees [Allen] Weinstein."

Bogdanich, Walt and Nordberg, Jenny (2006, Jan. 29). Mixed U.S. Signals Helped Tilt Haiti Towards Chaos. The New York Times. Trouvé sur la base de données ProQuest.

Barry, Tom (2005, Aug. 4). Profile: International Republican Institute. International Relations Center. Trouvé le 4 juillet 2006, chez Conkling, Will and Goble, Sam (2004, July 13). Otto Reich: A Career In Disservice. Council on Hemispheric Affairs.

Lionet, Christian and Avila, Calixto (2002, Sept. 10). Zero tolerance for the media : an enquiry into the murder of journalist Brignol Lindor. Reporters Without Borders. Voir à la date du 7 juillet 2006 le site ouèbe de RSF : www.rsf.org/article.php3?id_article=3755

La diffamation du « collier » : Les allégations faisant référence au « collier », comme l’a expliqué Erwin Stotzky dans son ouvrage Silencing the guns of Haiti, font allusion à un discours d’Aristide à l’ONU au cours duquel il s’était juré de « rendre les rues rouges » en utilisant le mode de protestation créole bien connu consistant à brûler des pneumatiques, sans faire en quoi que ce soit référence au « collier » ni à une quelconque autre forme de violence. Peu après ce discours, l’Observateur d’Haïti, un journal d’opposition de droite, a déformé la métaphore créole en une allégation d’approbation du « collier », recyclée mille fois au cours des années par les médias étrangers, les rapports de la CIA et des boîtes à idées réactionnaires telle la Heritage Foundation.

Norton, Michael (2001, Nov. 24). International press freedom group blasts Haitian government for stalling progress in Jean Dominique murder investigation. Associated Press. Obtenu le 7 juillet 2006 à partir de la base de données Lexis-Nexis.

Diffamation d’obstruction : trois suspects (Ti Lou, Guimy et Markington) avaient été arrêtés dans le cadre de l’assassinat de Dominique, sous le gouvernement Aristide, mais ils s’étaient mystérieusement évadés au cours d’une « mutinerie », sous la supervision de Latortue, en février 2005. Ils n’ont jamais été ré-arrêtés.

Norton, Michael (2002, Jan. 10). Journalists Group Urges Sanctions for Haiti's President. Associated Press. Repris le 7 juillet 2006 par Lexis-Nexis. « Aristide est personnellement responsable de la détérioration de la liberté de la presse en Haïti, et des sanctions doivent être prises à l’encontre de sa personne », a déclaré Ménard.

 

Traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique (www.tlaxcala.es). Cette traduction est en Copyleft.

 

 


Source : Silvia Cattori


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