Les enfants du camp de Jénine
s'adressent à Kofi Anan
et à la communauté internationale
Ali
Samoudi
Jénine, 3 - 7 juillet 2006
Des dizaines d'enfants du centre "Pour ne pas
oublier" dans le camp de Jénine se sont rassemblés
dans le camp de Jénine en solidarité avec la population
de la bande de Gaza, protestant contre l'intensification
de la guerre menée par Israël contre notre peuple et le
gouvernement palestinien. Les enfant ont porté les
drapeaux palestiniens, les photos des martyrs enfants, et
des pancartes réclamant à la communauté internationale
de cesser son alignement aux côtés d'Israël et
d'assurer une protection internationale à notre peuple.
Cri de colère
Farha Abu Hayjâ', présidente de l'association "Pour
ne pas oublier", a déclaré que le rassemblement est
une message de protestation et un cri de colère, au nom
de tous les Palestiniens, demandant à l'ONU et au Conseil
de Sécurité et à la communauté internationale de
cesser les attitudes de double standard avec la cause
juste et légitime du peuple palestinien, il s'agit
également d'un appel à l'action rapide et immédiate
pour faire pression sur Israël, lui réclamant de retirer
ses troupes de Gaza, de stopper ses massacres sanglants,
son agression arrogante, sa guerre destructrice qui a
touché tous les aspects de la vie. Abu Hayja' a déclaré
que notre peuple était tout entier, avec ses forces et
ses organisations, du côté de l'unité nationale, pour
la défense de son projet national et du document de
l'entente qui a été signé à Gaza, affirmant la nécessité
de contraindre le gouvernement israélien à cesser ses
mesures répressives injustes qui ont transformé la vie
du peuple palestinien en un véritable enfer.
Soutenant les institutions palestiniennes, la présidence
et le gouvernement, nous réclamons la libération immédiate
des ministres et députés kidnappés par Israël au vu et
au su du monde, dans une opération bafouant toutes les
lois internationales.
Les enfants ont également adressé des messages de
solidarité aux habitants de la bande de Gaza, saluant
leur résistance héroïque face à l'oppression et
l'agression israéliennes. Ils ont affirmé que l'assassinat
des femmes et enfants, l'assassinat du peuple palestinien,
comme l'arrestation des députés et ministres, et la
destruction des sièges de l'Autorité palestinienne sont
des marques d'infâmie sur le front d'un monde qui
pleurniche sur la démocratie que l'Etat d'Israël écrase
cependant en Palestine. Les enfants ont accusé le
gouvernement israélien de la détérioration de la
situation, à cause de son insistance à poursuivre
l'agression, les crimes et les massacres. Ils ont appelé
l'ensemble des forces et des groupes de la résistance à
maintenir l'unité des rangs du peuple palestinien.
Réactions de colère à Jénine contre la
campagne de kidnapping menées par les forces de
l'occupation
L'épouse du ministre Qubbaha a suivi son arrestation par
téléphone
Les familles des députés kidnappés ont vécu des
moments pénibles lors de leur enlèvement
Um Usama a suivi, par téléphone, l'enlèvement de son époux
l'ingénieur Wasfi Qubbaha, ministre des affaires aux
prisonniers et anciens détenus. Il a été enlevé avec
deux de ses compagnons, des ministres du mouvement Hamas,
après que les forces de l'occupation aient encerclé
l'immeuble où ils travaillaient, à Ramallah. Dans sa
maison située dans le quartier al-Iskan, dans la ville de
Jénine, encerclé par les forces de l'occupation, Um
Usama, entourée de ses enfants, raconte que son mari a été
récemment libéré des prisons israéliennes. La dernière
période passée en prison était de trois ans, en détention
administrative. "Tout au long de son arrestation, il
n'a été accusé d'aucune charge, il n'a pas été transféré
devant un tribunal, et aujourd'hui, il est de nouveau arrêté,
bien que ministre. L'occupant veut abattre le
gouvernement, mais cela ne supprimera la détermination de
mon mari ni ses compagnons, à poursuivre leur combat.
Um Usama, encore stupéfaite de cet acte d'extrême
arrogance de l'occupant, était en train de suivre les événements
sanglants à Gaza, avec les crimes de l'occupation,
lorsque le téléphone a sonné. C'était Abu Usama, son
mari, qui demandait à propos des enfants, et après s'être
rassuré sur eux, il lui confia : "Occupe-toi d'eux,
sois patiente, et prie pour nous : les forces de
l'occupation encerclent l'immeuble de tous côtés."
Ensuite, pendant deux heures durant, il appelait de temps
en temps et nous relevait le moral. Puis j'ai appris que
les forces de l'occupation ont commencé à investir
l'immeuble. Abu Usama était resté calme, comme il y a
quatre ans, lorsque les soldats avaient investi notre
maison, l'avaient fouillé de fond en comble avant de
l'emmener en détention administrative. Mes paroles
d'encouragement étaient faibles devant sa détermination
et son courage. Puis, d'un coup, son téléphone portable
s'est arrêté. J'ai su alors qu'il avait été arrêté.
Le crime de l'arrestation des membres du gouvernement
constitue une autre violation des droits et des
conventions internationales. C'est un acte illégal et
provocateur. Israël veut punir un peuple parce qu'il a
choisi démocratiquement ses élus.
Nous n'abandonnerons pas nos droits, malgré les
arrestations. Tout au long des années passées, mon mari
a été arrêté plusieurs fois, accusé de faire partie
de la direction du Hamas. Il n'a vraiment pas vécu avec
ses enfants, il n'était pas présent lors des occasions
de fêtes, lors de leurs réussites scolaires. Et le fait
qu'il soit ministre n'a pas constitué une protection.
Les forces de l'occupation avaient arrêté il y a
quelques jours des dizaines de ministres et députés, du
mouvement Hamas, et parmi eux, sheikh Khaled Sulayman,
porte-parole du bloc de Hamas au conseil législatif en
Cisjordanie. Il fut arrêté à Jénine. Son épouse, dans
le quartier Zahra' de la ville, raconte : les forces de
l'occupation ont investi la maison, l'ont fouillée et ont
ensuite emmené mon mari. Au même moment, 30 véhicules
militaires pénétraient dans la ville et le camp de Jénine,
encerclant ses quartiers afin de pouvoir investir les
maisons des militants du Hamas. La maison de Sheikh Khaled
al-Hage, de la direction politique du Hamas, faisait
partie de cette invasion. Il avait été récemment libéré
après avoir passé trois ans en détention
administrative. Son épouse explique que des dizaines de
soldats ont envahi la maison pour la fouiller et arrêter
sheikh Khaled. Mais furieux de ne pas l'avoir trouvé, ils
lui laissèrent un ordre de se rendre, et arrêtèrent
d'autres, comme l'avocat Fadel Bushnaq, Abdel Jabbar
Jarrar, de la direction du Hamas, dr. Hatim Jarrar, président
du conseil municipal de la ville.
L'invasion et les arrestations se sont poursuivies pendant
de longues heures. Um Hamam explique : un grand nombre de
soldats de l'occupation ont encerclé la maison, à Jabal
Abu Dhayr, à Jénine. Ils nous ont obligés à rester
hors de la maison, pendant qu'eux fouillaient et dévastaient
notre maison. Ils ont arrêté mon mari, le député
Khaled Saïd, le président du comité de l'éducation et
de l'enseignement, au conseil législatif. Ils l'ont
menotté pour l'humilier, mais il faut qu'ils sachent que
leurs pratiques et crimes n'entament pas notre détermination.
Les arrestations sont illégales. Nos députés sont
soutenus par le peuple. Cette campagne d'arrestations ne
pourra briser notre résistance et nos revendications
resteront les mêmes.
A Arraba, près de Jénine, les forces de l'occupation ont
envahi la maison du député Ibrahim Dahbour. Son épouse
dit : le but est clair, mais ces arrestations ne peuvent délégitimer
ni les députés ni les ministres. Notre peuple a voté.
La prison ne mettra pas fin à notre lutte ni empêchera
les réformes, le changement et la construction du pays.
Les réactions de solidarité
A Jénine, les fonctionnaires de tous les ministères
touchés ont déclaré la grève, en solidarité avec les
ministres arrêtés. Ils ont affirmé que les arrestations
ne les empêcheront pas de poursuivre le chemin qu'ils ont
choisi, celui de la lutte et de la résistance à
l'occupation. Les forces politiques de Jénine ont organisé
une manifestation de protestation contre les arrestations,
faisant porter à Israël les conséquences de la
poursuite de son agression contre le peuple palestinien.
Mufid Abdallah, chauffeur de taxi, a déclaré : j'ai
ressenti une grande colère, à cause de
l'arrestation des ministres et députés. Il s'agit d'un
crime visant tout le peuple palestinien. Mais Israël doit
savoir que le peuple est avec le gouvernement, et les
arrestations n'y changeront rien. Tout cela indique
qu'Israël ne veut ni la paix, ni le calme. Ceux qui font
pression sur le Hamas doivent savoir que leurs pressions
ne servent qu'à l'occupation, car Hamas a été choisi
par le peuple et il est de plus en plus puissant.
Issa Jammal, qui a voté pour le Hamas, a déclaré : je
ne regrette pas mon vote, au contraire, bien que les
salaires soient en retard, et que les conditions de vie
sont devenues difficules. Ces crimes israéliens ne font
que nous rendre encore plus déterminés et à nous
rassembler autour de notre gouvernement. Nous demandons au
monde de faire pression sur Israël pour qu'il libère nos
représentants et les ministres, leur arrestation est une
marque d'infâmie sur le front de la démocratie et des
droits de l'homme.
Assassinat d'un dirigeant des Brigades des martyrs
d'al-Aqsa
Ce mardi matin, un des dirigeants des Brigades des martyrs
d'al-Aqsa a été assassiné et un autre blessé, dans une
opération lâche menée par les forces de l'occupation,
dans la ville et le camp de Jénine. Fida Nimr
Qandil est décédé alors qu'il menait, avec ses
compagnons des Brigades d'al-Aqsa et d'al-Quds, une
manoeuvre contre les forces de l'occupation, à l'entrée
de la ville.
Après l'assassinat, une vingtaine de blindés militaires
sont entrés dans la zone. Ils furent accueillis par les résistants
des Brigades des martyrs d'al-Aqsa et des Brigades d'al-Quds.
Les forces de l'occupation ont envahi les maisons et les
immeubles utilisant Imad Abu Bakr, de l'immeuble Nafa', comme
bouclier humain pour envahir les apaprements. Il a été
arrêté pendant cinq heures durant.
Les Brigades des martyrs d'al-Aqsa et les Brigades d'al-Quds
(les branches militaires du Fateh et du Jihad islamique)
ont annoncé dans un communiqué leur responsabilité de
deux opérations menées en réponse à cet assassinat,
sur des cortèges de véhicules militaires de
l'occupation, dans la région de Jénine.
Le dirigeant des Brigades des martyrs d'al-Aqsa, Zakaria
Zubaydi, a déclaré que la guerre israélienne menée de
Jénine à Gaza ne pourra arrêter le chemin de la résistance,
car notre peuple est plus fort que l'occupation. Il a
ajouté que l'intensification insensée de la répression
israélienne, au vu et au su du monde entier, est un appel
à ouvrir le feu sur la région toute entière, car le
sang palestinien n'est pas dérisoire. Nous sommes
toujours déterminés à poursuivre notre combat, malgré
les assassinats, les massacres et les bombardements. Nous
faisons porter la responsabilité à la communauté
internationale, des conséquences des crimes israéliens.
Les brigades des martyrs d'al-Aqsa riposteront aux crimes,
par tous les moyens à notre disposition. Nous nous
engageons, sur le sang des martyrs, à maitenir notre résistance,
avec fermeté, dans l'unité, tout comme nous demandons à
la communauté internationale de faire cesser ces crimes
du gouvernement Olmert.
Un rassemblement et un cortège funéraires ont eu lieu à
Jénine pour saluer une dernière fois le martyr Abu
Qandil, 18 ans. Né dans le camp de Jénine, où il vivait
jusqu'à son martyre, il était réclamé par les
appareils de la sécurité de l'occupation depuis
longtemps. Sa maison a été plusieurs fois envahie, car
il était accusé d'avoir participé à des opérations de
la résistance. Sa famille est connue dans le camp pour sa
résistance farouche à l'occupation. Son oncle était le
dirigeant des Brigades des martyrs d'al-Aqsa, Alaa Sabbagh,
qui a été assassiné il y a deux ans par les forces de
l'occupation, son autre oncle est Muhammad Sabbagh, arrêté
depuis 20 ans, condamné à la prison à perpétuité, et
son frère Yousef Qandil est condamné à la prison à
perpétuité, son frère Sayf est condamné à 6 ans de
prison. Il y a quelques semaines, sa soeur Hanadi avait été
libérée de prison, où elle avait été détenue pour
appartenance aux Brigades des martyrs d'al-Aqsa.
Les ministres et députés kidnappés
comparaissent devant le tribunal militaire de Salem
Coups, agressions et maintien de leur enlèvement
Les colosses de l'unité militaire spéciale, Nahshon,
se sont jetés hier sur quatre ministres palestiniens et
plusieurs députés, récemment kidnappés, et les ont
battus, dans la salle du tribunal militaire de Salem, à
l'ouest de Jénine, devant les avocats et les familles,
ainsi que la presse. Les journalistes ont été interdits
de mener des entretiens avec les députés et les
ministres
Quatre ministres et 18 députés, ainsi que dr. Hatim
Jarrar, maire de la ville de Jénine, et l'avocat Fadel
Bushnaq, Nazih Abu Aoun, président de l'association Ansar
al-Sagin, Majdi Raja Abu Hayga', du camp de Jénine, ont
été traînés devant le tribunal de Salem, au moment où
les mesures répressives sécuritaires ont été renforcées
dans toutes la région. C'est le prétexte d'ailleurs qui
a été donné pour empêcher les interviews des
personnalités kidnappées.
L'avocat Jawad Boulos, représentant le comité des
avocats, a déclaré à l'intérieur du tribunal que dr.
Umar Abdel Razeq, le ministre des finances, et l'ingénieur
Wasfi Qubbaha, ministre des affaires aux prisonniers,
Fakhri Turkman, ministre des affaires sociales, ont été
agressés et frappés par des membres de l'unité Nahson,
dans l'enceinte du tribunal, lorsqu'ils avaient voulu
s'adresser à la presse. Fakhri Turkman et Samir Abu 'Aysha,
le ministre du travail, ont été sortis du tribunal après
qu'ils aient refusé de comparaître.
Les ministres Qubbaha, Turkman, Abdel Raziq et Abu Aysha
ainsi que les députés Khaled Saïd, Khaled Sulayman,
Ibrahim Dahbour du bloc de la réforme et du changement (Hamasà
et Bushnaq, Abu Aoun, Jarrar, Abu Hayja', ont déclaré
qu'ils ne reconnaîssaient pas la légalité de leur
jugement. Ils ont déclaré à l'unanimité qu'ils ont été
victimes de Kidnapping et d'enlèvement par les forces de
l'occupation. Le ministre Turkman a déclaré au juge
qu'il ne reconnaissait pas cet tribunal, qu'il est
ministre dans l'Autorité palestinienne et qu'il a été
enlevé. Le juge a ordonné de le faire sortir, avec le
ministre Abu Aysha, qui a déclaré la même chose.
Le conseil des avocats qui se trouvait au tribunal pour la
défense des ministres et députés palestiniens a menacé
de se retirer si le tribunal interdisait l'accès de la
salle de l'audience aux médias.
Mustafa Azmouti, avocat de l'association Ansar el-sageen,
qui faisait partie du conseil des avocats venus en défense
des députés et ministres, a déclarfé qu'au cours des séances
du tribunal, le représentant du procureur a essayé de présenter
des preuves juridiques justifiant l'enlèvement, mais il a
complètement échoué, n'ayant pu produire aucune preuve
légale, ce qui confirme l'illégalité de l'enlèvement,
qui est conçu comme un acte de piratage. Le conseil des
avocats, venus de Cisjordanie, d'al-Quds et de l'autre côté
de la ligne verte (Palestine occupée en 48), a réclamé
la libération immédiate des ministres et députés, démontrant
que leur enlèvement fait partie des multiples pressions
exercées par l'Etat de l'occupation sur le peuple
palestinien.
Farid Hawach, avocat du centre des droits de l'homme,
Errisala, a déclaré que les avocats ont été très
fermes dans leur dénonciation de l'enlèvement et des
agressions sur les ministres et députés, auprès du
tribunal militaire, ajoutant : les avocats ont réclamé
que la direction des prisons prenne soin des ministres et
députés kidnappés, au lieu de les agresser, il faut
qu'elle leur assure une protection, mette fin à
l'isolement de plusieurs d'entre eux, améliorer les
conditions de leur détention, notamment pour les plus âgés,
qui sont aussi malades. Mais il faut surtout faire en
sorte qu'ils soient libérés le plus rapidement possible.
Au cours de la troisième séance, le ministre Qubbaha a
été amené devant les militaires. Le ministre, qui avait
déjà passé plusieurs années dans les prisons de
l'occupation, a refusé de comparaître et a annoncé sa décision
au tribunal. Il a déclaré, à voix haute : "Nous
avons subi un acte terroriste organisé, nous sommes des
ministres de l'Autorité nationale, des députés du
conseil législatif élu, nous ne vous reconnaissons pas,
ni vous ni vos tribunaux", sans accorder la moindre
importance aux tentatives des hommes de la sécurité
sioniste de le faire taire, lorsque le juge a commencé à
parler. Il a ajouté : "Nous sommes soumis à des
conditions inhumaines d'incarcération, les autorités de
l'occupation nous transfèrent tous les jours d'un lieu à
un autre. De Ofer, à Jalame, puis Ayalon Ramleh, ensuite
Petah Tikva, Jalame, et exercent sur nous toutes sortes
d'humiliation et de pression. La direction des prisons
refuse de nous accorder le moindre de nos nécessités
quotidiennes, et malgré toutes ces pratiques, notre détermination
et volonté sont toujours aussi fermes. Malgré notre
arrestations, nous représenterons notre peuple de la
meilleure manière qui soit".
Le représentant du procureur n'avait rien d'autre à dire
que : "ces détenus sont actifs dans une organisation
terroriste, ils sont soumis à des interrogatoires communs
des services de renseignements et de la police militaire,
certains ont reconnu les charges dirigées contre eux, et
les autres sont toujours en interrogatoire. Il a aussi prétendu
qu'il avait des dossiers secrets qu'il a montrés au juge
du tribunal militaire, dans lesquels se trouveraient des
renseignements et des preuves. Il a demandé le
renouvellement de leur détention, car ils représentent
un danger pour la sécurité de l'Etat hébreu, puisqu'ils
ont reconnu avoir des activités et des relations avec le
mouvement Hamas.
Les ministres et députés ont déclaré aux avocats que
leurs conditions d'incarcération sont très dures, ils
sont constamment insultés et brutalisés dans les
cellules isolées et les centres d'interrogatoire.
Certains sont même malades, comme Turkman et Qubbaha, qui
souffre de tension artérielle et de diabète.
Traduit par
Centre
d'Information sur la Résistance
en Palestine