Communiqué
Face au passage en
force de la Préfecture,
les habitant-e-s de la Châtaigne
déposent un recours
Zadist
Vendredi 14
décembre 2012 Les occupant-e-s de la
Châtaigne ont saisi ce vendredi un
avocat pour solliciter la rétractation
de l’ordonnance sur requête autorisant
leur expulsion. Leur avocat en a informé
directement AGO et la Préfecture. Cette
procédure de rétractation se base sur le
fait qu’une ordonnance sur requête ne
peut être juridiquement valide alors que
des habitant-e-s de la châtaigne
s’étaient clairement nommés et
identifiés. De ce fait, ceux-ci doivent
nécessairement pouvoir bénéficier d’un
débat contradictoire autorisant la
demande de délais quant à leur
expulsion. Ce référé en rétractation
devrait être jugé dans les meilleurs
délais.
Dans ce contexte tout recours
préalable à la force publique sur la
Châtaigne signifierait que la Préfecture
choisit de passer en force. Après deux
mois d’expulsion et d’attaques violentes
sur les habitant-e-s de la zad, ceci ne
nous étonnerait pas. La justice donne
l’impression de vouloir s’aligner sur la
volonté des décideurs de l’aéroport,
mais nous nous battrons sur ce terrain
comme sur les autres.
A l’heure où la Préfecture ose parler
de "volonté d’apaisement", elle
maintient une présence militaire et un
harcèlement constant sur la ZAD. Il n’y
aura pas d’apaisement possible tant
qu’on nous imposera ce projet
d’aéroport.
Sur la ZAD et en cas d’expulsion, de
très nombreux opposant-e-s à l’aéroport,
paysan- ne-s, occupant-e-s, associatifs,
soutiens sont mobilisé-e-s avec la plus
grande détermination. Outre la
Châtaigne, de nombreux autres habitats
sont toujours menacés d’expulsion et
prêt à résister en cas d’attaque.
Quoi qu’il arrive, des rencontres
nationales de plus de 150 comités locaux
auront lieu ces samedi et dimanche au
bourg de Notre Dame des landes. Nous
rappelons qu’en cas d’expulsion de la
Châtaigne, un appel a été lancé ces
derniers jours par l’assemblée de la
manifestation de réoccupation du 17
novembre : appel aux comités locaux à se
rassembler en réaction immédiate et à
occuper les lieux de pouvoir dans toute
la France. Pour toute nouvelle opération
d’ampleur sur la zone un appel a été
lancé à une grande manifestation
quelques semaines plus tard à Nantes.
Des occupant-e-s de la ZAD
Le dossier Notre-Dame des Landes
Les dernières mises à jour
|